Le 27 octobre, devant près de 600 étudiants de Master 1 en droit privé et droit des affaires lors d'un cours donné en vidéo conférence, une enseignante a comparé l'Islam à une MST (maladie sexuellement transmissible). La professeure a notamment déclaré : "L’un des plus grands problèmes qu’on a avec l’islam, et ce n’est pas le seul malheureusement, c’est que l’islam ne reconnaît pas la liberté de conscience. C’est quand même absolument terrifiant".
Avez-vous entendu parler de cette dernière merveille ?
Une femme qui enseigne le droit à Marseille a cru avoir tous les droits en criant sur tous les toits : que l’Islam ignore la liberté de conscience.
Et je ne sais comment prendre sa défense. Parce que l’ignorance n’autorise pas l’offense. Pas plus que la liberté n’autorise l’outrance ou la malveillance.
Mais le niveau d’étude de cette universitaire n’est apparemment pas plus élevé que son niveau de conscience.
Elle ne sait pas de quoi elle parle. Elle ne sait pas non plus à qui elle parle.
À des gens qui vont prendre son témoignage pour argent comptant et vont le dé-penser sans compter… pour-quoi faire ?
Pour en faire une bombe à retardement ou creuser quelque tombes de plus dans le cimetière de nos tourments.
Devrais-je rappeler que la moindre des choses sur le plan déontologique c’est de s’abstenir de toute médisance quand on prétend disposer de la science et qu’on la diffuse en faisant croire qu’elle est infuse… le bon sens s’y refuse…
Encore une fois on s’attaque à la Foi pour dire que la notre seule est bonne, celle de l’autre toujours mauvaise. Foutaise !
Professeur… avec ou sans « e », avec ou sans « s » vous n’avez pas le droit de raconter n’importe quoi. Même si vous n’êtes pas tenus comme les médecins par le serment d’Hippocrate. Ne soyez pas pour autant hypocrites en jouant, comme dirait Socrate, le jeu le plus dangereux qui soit celui qui prétend tout savoir alors qu’il ne sait rien et ne veut rien savoir.
Elle dit… elle dit… que l’Islam ignore la liberté de conscience… et fait de cette ignorance, le drame par excellence. C’est un véritable contresens.
L’Islam n’ignore pas la liberté de conscience, mais reconnaît l’illusion de la liberté propre à toute conscience.
Pour les nuls, disons que nous ne sommes pas libres, pas tout à fait, pas du tout, jamais.
Ou il n’y a que le destin comme disait les Stoïciens…
Pour ne citer que ceux qui ne prennent pas le vin pour un jus de raisins.
Il n’y a pas de liberté de conscience, mais conscience qu’il n’y a point de liberté… c’est la vérité de la conscience. Et la conscience de la vérité pour celui qui connaît ses limites et ne s’attribue pas n’importe quel mérite.
Mais notre professeur qui n’a pas réinventé le couteau qui sert à égorger les agneaux a cru bon de rajouter un leurre à notre envie de bonheur… elle dit que l’Islam est génétiquement transmissible…
Non non et non ! Sinon tous ceux qui sont nés musulmans seraient musulmans et tous ceux qui ne sont pas nés musulmans ne le seraient jamais…
Avant d’être une conquête, l’Islam c’est d’abord une requête que tout être peut adresser à Dieu pour espérer avoir un jour toute sa tête…
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