'Hassan Terro'
Fiche technique
- Réalisation : Mohamed Lakhdar Hamina
- Assistants-réalisateurs : Yazid Khodja, Fawzi Mostefaï
- Scénario : Mohamed Lakhdar Hamina, d'après la pièce « Hassan Ittero » de Rouiched, montée en 1963 par Mustapha Kateb au Théâtre national algérien
- Production : L'Office des Actualités Algériennes
- Régisseurs : Mohammed Ouar, Madjid Nadji, Sissal
- Distribution : Screen Production Inc.
- Directeur de la photographie : Mohamed Lakhdar Hamina
- Assitants-opérateurs : 1) Sélim Farès / 2) Ahmed Benarous
- Chef-éclairagiste : Abdelkader Bouziane
- Photographe de plateau : Smaïl Lakhdar Hamina
- Décors : Hassen Chafaï
- Musique : André Chamoux
- Montage : Rabah Dabouz, Youcef Tobni
- Son : Abdel Hamid Oulmi
- Perchman : Mustapha Belmihoub
- Scripte : Nedjima Lallem
- Durée : 83 min 54 s (copie You Tube)
- Caractéristiques techniques : 35 mm (positif et négatif), noir et blanc, son monographique
- Laboratoire : GTC Joinville
- Sortie en France : 5 mai 1976
- Tournage : à Alger
- Autres titres : « Hassan, Terrorist » (titre anglais international); « Hasan Tiru »
Distribution
- Rouiched : Hassan, un petit-bourgeois algérois, froussard et vantard, pris par erreur pour un redoutable révolutionnaire
- Keltoum : Zakia, sa femme
- Hassan El-Hassani : Bahri
- Larbi Zekkal
- Hamdi
- Bernard Verley
- Tayeb Abou El Hassan
- Sid Ali Kouiret : Hamid
- Boualem Titiche
- Mustapha Kateb
- Allal El Mouhib
- Petrolacci
- Stiti
- Y. Gravouille
- Yahia
- Goucem
- Nemri
- Balvet
- Sauer
- Wahid
- Abou Djamal
- Krikeche
- le petit Nadir
- Mahieddine Bachtarzi
L'évasion de Hassan Terro
'Le Vent des Aurès' (arabe : ريح الاوراس Rih el-Aouras) est un film algérien réalisé par Mohammed Lakhdar-Hamina, sortie en 1966.
Avec Le Vent des Aurès, Mohammed Lakhdar-Hamina signait un chef-d'œuvre réaliste aux accents épiques traversée par l’interprétation muette de Keltoum. le film compte parmi les classiques de la cinématographie algérienne.
Synopsis
Dans une Algérie colonisée par la France, au fin fond de la campagne (aux Aurès), une mère cherche désespérément son fils raflé par l’armée française et incarcéré depuis plusieurs semaines dans un camp. Avec courage, elle défie les soldats français pour le trouver, allant d'un camp à l’autre, son obstination l’amène à trouver le camp dans lequel se trouve son fils, et d'y revenir jour après jour, indifférente aux menaces et aux intimidations des soldats français, animée par le plus pur et le plus fort des sentiments humains : l’amour d’une mère.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre français : Le Vent des Aurès
- Titre original : ريح الاوراس
- Réalisation : Mohammed Lakhdar-Hamina
- Scénario : Mohammed Lakhdar-Hamina et Tewfik Farès
- Production : Mohammed Lakhdar-Hamina
- Sociétés de production : ONCIC
- Musique : Philippe Arthuys
- Montage : Hamid Djellouli et Liazid Khodja
- Son : Sidi Boumedienne Dahmane
- Pays d'origine : Algérie
- Langues originales : arabe et français
- Format : noir et blanc - Mono
- Genre : Guerre et Drame
- Durée : 95 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
- Keltoum : La mère
- Mohamed Chouikh : Lakhdar
- Hassan El-Hassani : Le père
- Mustapha Kateb
- Tania Timgad
- Hadj Smaine : Si Ahmed
- Omar Tayane
- Hadjam Youcef
Distinction
Récompenses
- Prix de la Première œuvre au Festival de Cannes en 1967.
Hors-la-loi (film, 2010)
Le film "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb : les guerres de mémoires sont de retour, par Yasmina Adi, Didier Daeninckx...
Plusieurs personnalités issues de milieux différents expriment, dans une tribune au Monde.fr, leur soutien au film "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb contre des milieux nostalgiques de la colonisation.
Les vérités officielles et les dénonciations de l'"anti-France" qui ont sévi à l'époque des guerres coloniales sont-elles de retour ? Le film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb, qui va être présenté au Festival de Cannes et sera sur les écrans en septembre 2010, a déjà donné lieu à de surprenantes réactions, qui ne peuvent rester sans réponse.
Le film raconte les parcours de trois frères, témoins des massacres de Sétif en mai 1945 et qui vivent ensuite en France, où ils seront plongés dans les excroissances en métropole de la guerre d'indépendance algérienne. Symptôme du retour en force de la bonne conscience coloniale dans certains secteurs de la société française, avec la complicité des gouvernants, un député a lancé une campagne contre ce film avant même son achèvement, campagne relayée – ce qui est plus grave – par un secrétaire d'Etat.
A l'automne 2009, fâché de la manière dont le scénario évoquait les massacres de Sétif et l'aide apportée par des Français aux militants indépendantistes algériens, le député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca, vice-président du conseil général de ce département, a discrètement saisi le secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants Hubert Falco, par ailleurs maire de Toulon. Et dans une lettre à ce dernier du 7 décembre 2009, il dénonçait le concours financier apporté par le Centre national du cinéma (CNC) à ce film qu'il n'avait toujours pas vu : "On peut s'interroger sur cette volonté d'encourager une repentance permanente que le président de la République a plusieurs fois condamnée. A défaut de pouvoir intervenir sur le CNC, je vous saurais gré de bien vouloir veiller à ce que la sortie du film ne puisse être cautionnée par les officiel
Précisant le sens de sa démarche, Lionnel Luca a déclaré le 23 avril 2010 à Paris-Match : "J'ai saisi le secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants dès que j'ai eu connaissance du scénario. Celui-ci l'a transmis au service historique du ministère de la Défense (SHD), qui a confirmé que de nombreux faits sont erronés et réinterprétés. Ce que je voulais avant tout, c'est que le film ne soit pas dans la sélection officielle française. Le projet me dérange. Il ne représente pas la France mais l'Algérie, cela me convient." A ses yeux, en somme, le financement de la création devrait dans ce domaine être soumis à un label d'Etat définissant ce qui est ou non "historiquement correct".
Fruit d'une coproduction franco-algéro-tuniso-italo-belge, ce film est d'abord une œuvre libre qui ne saurait se réduire à une nationalité, ni à un message politique et encore moins à une vision officielle de l'histoire. Œuvre d'un cinéaste à la fois français et algérien, son producteur pouvait le présenter à la sélection officielle du Festival de Cannes en tant que film algérien ou film français. Il a choisi la première option (à l'inverse d'Indigènes, présenté comme film français à Cannes et algérien aux Oscars), les films français de qualité étant déjà nombreux à prétendre figurer dans une sélection nécessairement limitée. Et contrairement à ce qu'avance M. Luca, il n'y a rien de choquant à ce que l'essentiel du financement de Hors-la-loi vienne de France (parmi ses financeurs, figurent France 2 et France 3, Canal+, Studio Canal, Kiss Films – la société de Jamel Debbouze –, la région PACA, l'ACSE, Ciné-cinéma et le CNC). L'apport venant d'Algérie ne représente qu'environ 20 % du budget, dont une bonne part en prestations valorisées. Un apport qui, en l'occurrence, n'a été assorti d'aucune pression ni demande particulière.
Dans un courrier adressé le 15 janvier 2010 au député, Hubert Falco a affirmé que son ministère avait en fait saisi dès le 18 juin 2009 – donc avant l'intervention du député – le service historique de la défense "pour analyser le contenu historique du scénario" : "[Le SHD] confirme qu'un certain nombre d'erreurs et d'anachronismes en parsème l'écriture. Ces invraisemblances, parfois grossières, montrent que la rédaction du scénario n'a été précédée d'aucune étude historique sérieuse. Elles ne manqueront pas d'être relevées par les spécialistes lors de la sortie du film en salles. Au vu de ces éléments, et sous réserve que la version définitive du film n'y apporte aucun correctif, il semble difficile que les pouvoirs publics puissent soutenir un film qui livre de notre histoire une version aussi peu crédible. Je veillerai pour ma part, au nom de la défense de la mémoire qui relève de mes attributions, à ne pas cautionner ce film."
En septembre 2009, le général de division Gilles Robert, chef dudit service, avait en effet rendu un avis critique sur le scénario, répondant à la commande officielle. Nos réactions ne portent pas sur le contenu de cet avis, mais sur son principe même. D'ailleurs, ceux d'entre nous qui ont été invités comme historiens à voir le film ont aussi des réserves précises sur certaines de ses évocations du contexte historique de la période. Mais le travail d'un réalisateur n'est pas celui d'un historien et n'a pas à être jugé par l'etat. Personne n'a demandé à Francis Ford Coppola de raconter dans Apocalypse Now la guerre du Vietnam avec une précision "historique".
L'évocation d'une page d'histoire tragique peut aussi bien passer par la fiction, avec ses inévitables raccourcis, que par les indispensables travaux des historiens.
Dans le cas du film de Bouchareb, le problème de fond est ailleurs : des pressions ont été exercées sur les chaînes de France Télévisions pour ne pas coproduire le film et sur les responsables de la sélection officielle du Festival de Cannes pour qu'il ne soit pas sélectionné. Tandis que le producteur a été l'objet de demandes inhabituelles venant de la présidence de la République et du secrétariat d'Etat à la défense et aux anciens combattants pour visionner – dans quel but ? – le film avant la date de sa présentation officielle aux jurés et au public du Festival de Cannes.
En même temps, des associations extrémistes appellent à perturber le Festival en protestation contre la sélection de ce film. Et la réaction de M. Luca – rejoint le 29 avril par le député UMP de Béziers Elie Aboud, président du groupe parlementaire d'études sur les rapatriés, qui n'admet pas "qu'on utilise de l'argent public pour insulter la République" – est révélatrice : des milieux nostalgiques de la colonisation continuent de chercher à faire obstacle à la liberté de la création et à la nécessaire reconnaissance du passé colonial de la France. Ces députés déclarent espérer que la "Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie", prévue par l'article 3 de la loi du 23 février 2005, qui présentait comme positive l'"œuvre de la France outre-mer", sera rapidement mise en place, "afin de mieux approcher la vérité". Le pire est à craindre quand le pouvoir politique veut écrire l'histoire que nos concitoyens iront voir demain sur nos écrans.
Signataires : Yasmina Adi (réalisatrice), Didier Daeninckx (écrivain), François Gèze (éditeur), Guy Seligman (président de la SCAM) et Pascal Blanchard, Mohammed Harbi, Gilles Manceron, Gilbert Meynier, Gérard Noiriel, Jean-Pierre Peyroulou, Benjamin Stora, Sylvie Thénault (historiens).
Synopsis
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale sur le front de l'Ouest, les manifestations pour l'indépendance de l'Algérie deviennent de plus en plus fréquentes en Algérie jusqu'aux massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, dans le Constantinois, à partir du . Les scènes finales évoquent le massacre du 17 octobre 1961 à Paris.
Fiche technique
- Réalisation : Rachid Bouchareb
- Scénario : Rachid Bouchareb, Olivier Lorelle
- Costumes : Édith Vesperini
- Photographie : Christophe Beaucarne
- Montage : Yannick Kergoat
- Musique : Armand Amar
- Production :
- Producteur délégué : Jean Bréhat
- Coproducteurs : Olivier Dubois, Adrian Politowski et Gilles Waterkeyn
- Production déléguée : Tessalit Productions (France)
- Coproduction : Novak Production (Belgique), Motion Investment Group (Belgique), F.D.A.T.I.C. (Algérie), StudioCanal (France) et France 2 (France)
- Sociétés de distribution :
- France : StudioCanal
- Belgique : uDream
- Budget : 19,5 millions euro
- Pays d'origine : Algérie, France, Belgique et Tunisie
- Langue : français, arabe
- Format : Couleurs - 2,35:1
- Dates de sortie :
- France : (Festival de Cannes 2010)
- France :
- Algérie :
- Film interdit aux moins de 16 ans
Distribution
- Sami Bouajila : Abdelkader, Le frère leader
- Roschdy Zem : Messaoud, Le frère aîné
- Jamel Debbouze : Saïd
- Chafia Boudraa : La mère
- Bernard Blancan : Colonel Faivre, de la DST
- Sabrina Seyvecou : Hélène, La française pro-FLN
- Assaad Bouab : Ali
- Thibault de Montalembert : Morvan
- Samir Guesmi : Otmani, l'ex d'Indochine
- Jean-Pierre Lorit : Picot, Le commissaire de police
- Ahmed Benaissa : Le père
- Larbi Zekkal : Le caïd
- Louiza Nehar : Zohra, l'épouse de Messaoud
- Mourad Khen : Sanjak
- Mohamed Djouhri : L'entraîneur
- Mustapha Bendou : Brahim
- Abdelkader Secteur : Hamid
- Corentin Lobet : Gimenez
- Jean Reynès : Mattéï, L'imprimeur
- Régis Romele : Policier métro
- Stéphane Temkine : Le curé
- Christian Crahay : Le juge
- Mohamed Grayaâ : L'ouvrier Renault
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