La maison où j'ai grandi
Il y a quelque part en Algérie
Une maison ou j'ai grandi
Il y avait père, il y avait mère
Mama Aïcha, Baba sidi
Pour vous ce soir, j'écris ces vers
Vous les garçons, et vous les filles
Ô vous les sœurs, ô vous les frères
De la maison où j'ai grandi
Et tout au fond d'une grande cour
IL y avait une petite cuisine
Et sur nos têtes tous les jours
Vieillissait une glycine
Elle était là, la nuit comme le jour
Faisant de l'ombre sur nos têtes
Elle a couvé avec amour
Toutes nos peines et toutes nos fêtes
Passe le temps,
Passent les jours
Viennent les beaux frères et les belles filles
Que de tendresse,
Que de beaux jours
Dans la maison où j'ai grandi
Passe le temps,
Passent les jours
Viennent les nièces et les neveux
Passe le temps,
Passent les jours
Voilà que blanchissent mes cheveux
Dans cette maison,
Dans ce village
Où tendrement moi j'ai grandi
Dans la féerie du paysage
Entre Tirza et Djillali
Avec mon cœur et plus encore
Au delà du temps, je vous aime fort.
Rachid Damous
PAROLES "LA MAISON OÙ J'AI GRANDI"
Quand je me tourne vers mes souvenirs
je revois la maison où j'ai grandi
Il me revient des tas de choses
je vois des roses dans un jardin
Là où vivaient des arbres, maintenant
la ville est là
et la maison, les fleurs que j'aimais tant
n'existent plus
Ils savaient rire, tous mes amis
ils savaient si bien partager mes jeux
mais tout doit finir pourtant dans la vie
et j'ai dû partir, les larmes aux yeux
Mes amis me demandaient "Pourquoi pleurer?"
et "Couvrir le monde vaut mieux que rester
Tu trouveras toutes les choses qu'ici on ne voit pas
toute une ville qui s'endort la nuit dans la lumière."
Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance
je savais déjà que j'y laissais mon cœur
Tous mes amis, oui, enviaient ma chance
mais moi, je pense encore à leur bonheur
à l'insouciance qui les faisait rire
et il me semble que je m'entends leur dire:
"Je reviendrai un jour, un beau matin
parmi vos rires,
oui, je prendrai un jour le premier train
du souvenir."
La temps a passé et me revoilà
cherchant en vain la maison que j'aimais
Où sont les pierres et où sont les roses
toutes les choses auxquelles je tenais?
D'elles et de mes amis plus une trace,
d'autres gens, d'autres maisons ont volé leurs places
Là où vivaient des arbres, maintenant
la ville est là
et la maison , où est-elle, la maison
où j'ai grandi?
Je ne sais pas où est ma maison
la maison où j'ai grandi
Où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?
Ma maison, où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?
A DEL PRETE, ADRIANO CELENTANO, LUCIANO BERETTA
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