Les guerriers de Hadès |
(poème publié le 01/12/02)
Venant des rives du Styx enfer des damnés Les guerriers de Hadès surgissent des ténèbres Ils se ruent sur leur proie tels des forcenés Soldats de la mort à l’allure des ombres Dans la sorgue opaque ils cernent le village Leur hideuse dégaine se profile sur les murs Débute sans un bruit la razzia sauvage Cruauté barbare que l'agonie murmure. Ces monstres au cœur d’airain tuent en hurlant Défiant l’empyrée la camarde se brocarde Images dantesques des corps noyés de sang Les Hachichins plein de hargne paradent. Dieu dans sa colère décrète sa sentence L’éclaire éventre le ciel qui s’enflamme Des cris stridents déchirent le silence Les cadavres par centaines gisent sans âme Le village martyr prépare les suaires Fusent de partout les complaintes funèbres Les femmes dolentes couinent leur calvaire Bentalha rentre dans la saga macabre |
Assez |
A tous ces hommes qui s'entre-tuent A ce monde qui se déchaîne A toutes ces femmes battues A ces cœurs remplis de haine. Je cris mon désespoir A toutes ces mères angoissées A tous ces ventres affamés A toutes ces larmes versées A toutes ces âmes désarmées Je cris mon désespoir A toutes ces épouses qui attendent Le vain retour de leur mari A tous ces orphelins qui quémandent Leur existence à la vie Je cris mon désespoir A toutes ces religion du monde A tous les Prophètes de Dieu A cette humanité qui gronde Et ces conflits désastreux. Je cris mon désespoir Brisons les frontières de la terre Semons les graines de l’amour Aimons-nous au jour le jour Au lieu de nous faire la guerre. C’est mon cri d’espoir |
L'héritage de la paix |
(poème publié le 03/12/02)
O mon fils ! écoute le bruit sourd des canons C’est la mort qui dévale le long des terres brûlées Regarde ces pleutres soldats qui violent nos maisons Pense à nos rêves d’antan qui se sont écroulés. C’est la guerre mon fils ! inique et cruel démon Sa douleur est atroce, tant est féroce son fléau Sombre qu’elle est , grande et lâche est sa déraison Elle ne fait ni vainqueur , ni vaincu, ni héros. Entend mon fils ! ces cris qui déchirent le silence Venant des épouses navrées et des mères éplorées Apprend à bon escient que la pire des souffrances Et le plus souvent un livre de sagesse avérée. Prend acte fils !que l’histoire est la maîtresse du temps Nul ne ressent l’ardente braise d’un cœur mortifié Et lorsque coule sur des joues des larmes d’innocent Alors renonce à ta haine que tu dois étouffer. Tresse une couronne de Paix de rameaux d’olivier Indique la voie céleste à la blanche Colombe Pour que vit en concorde l’espoir recouvré ainsi je peux reposer en paix dans ma tombe. |
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