« Tipaza des poètes »
Je préfère le printemps où fleurissent les poètes
Au printemps dit « arabe » véritable sornette
Ceux qui l’ont inventé à de sombres desseins
Poursuivent leur besogne aux objectifs malsains
L’impunité flagrante, trompeuse et éphémère
Aveugle ces tyrans, pharaons sur terre
Qui oublient que demain, devant l’ Éternel
Ils doivent rendre compte de leur plan criminel
Pour mes amis et moi à « Tipaza-poètes »
Au théâtre antique, hier c’était la fête
Nous nous sommes rencontrés et avons déclamé
Des vers pour la paix, chaudement acclamés
J'aime quand les poètes s'emparent de Tipaza
Encerclant la coquette que la rime embrasa
J'aime quand ils l'entourent armés de leurs beaux vers
Surtout lorsqu'ils savourent l'éclat de ses yeux verts
J'aime lorsque conquise, la belle leur tend les bras
Exprimant sa franchise de perdre le combat
J'aime quand ils déclament leur belle poésie
Portés par la flamme des cœurs en frénésie
J'aime lorsque soumise elle dévoile son charme
Contente d'être prise, elle rend les armes
Ouvrant son beau théâtre aux cavaliers de la plume
Elle devient leur muse et elle l'assume !
B. BOUMEDIEN, le 9 avril 2017.
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