L'Organisation armée secrète (OAS), également appelée Organisation de l'armée secrète, était une organisation française politico-militaire clandestine partisane créée le 11 février 1961 après une rencontre à Madrid entre Jean-Jacques Susini et Pierre Lagaillarde. Le sigle OAS apparut sur les murs d'Alger le 16 mars 1961, accompagné du slogan « L'Algérie est française et le restera ». Le nom OAS fait volontairement référence à l’Armée secrète de la Résistance. L'OAS ne consiste pas en une unique organisation centralisée, mais est généralement divisée en trois branches, plus ou moins indépendantes entre elles, et parfois en rivalité : OAS Madrid, OAS Alger, et OAS Metro.
L'histoire de l'OAS se présente comme la manifestation la plus radicale d'une partie de l'armée et de civils de conserver l'Algérie française, où vivaient un million d'Européens et huit millions de Musulmans et qui avait alors le statut de département français, en s'opposant par tous les moyens à la politique d'autodétermination mise en place par le général De Gaulle à partir de la fin de l'année 1959. Le général de Gaulle est arrivé au pouvoir en 1958 à la suite du coup d'état du 13 mai 1958 et ses premières déclarations (« Je vous ai compris » le 4 juin 1958 à Alger et « Vive l'Algérie française » le 6 juin à Mostaganem) semblent porter les valeurs de l'Algérie française. Néanmoins, il ne manque pas d'annoncer à plusieurs occasions (à Alger, Oran, Constantine, Bône) « qu'il n'y a en Algérie que des Français à part entière avec les mêmes droits et les mêmes devoirs », signifiant de fait que le système colonial tel qu'il existait en Algérie ne pouvait plus être maintenu en l'état, et, après Mostaganem, il ne prononcera plus jamais les mots d'« Algérie française ».
La mise en place du plan de Constantine (économique) en octobre 1958 et du plan Challe (militaire) en février 1959 indique la volonté du gouvernement de conserver une Algérie où la France joue un rôle actif et rassure provisoirement les Français d'Algérie. A plusieurs occasions au cours de l'année 1959, de Gaulle souligne le caractère propre de l'Algérie et que son avenir dépendra du vote de ses habitants, mais la plupart de ces déclarations ne suscitent guère de réactions. C'est le discours de de Gaulle du 16 décembre 1959 proposant l'autodétermination sur l'avenir de l'Algérie qui suscite la surprise dans tous les milieux, et la stupéfaction dans la population européenne d'Algérie. Ce discours ouvre trois possibilités : la francisation (un seul pays réunissant la France et l'Algérie et dont tous les citoyens ont les mêmes droits), l'autonomie (une fédération entre la France et l'Algérie), la sécession (conduisant à l'indépendance). Pour la première fois, il ouvre la possibilité de l'indépendance de l'Algérie.
Le 15 octobre 1959, l'Assemblée Nationale valide la politique d'autodétermination par 441 pour et 23 contre. Mais pour ceux qui refusent cette politique, regroupant certains membres de la classe politique (Jacques Soustelle, Georges Bidault), ainsi qu'une partie de l'armée et des Français d'Algérie, c'est une trahison. Le premier fait marquant de la révolte de la population française d'Algérie contre ce discours est la semaine des barricades du 24 janvier au 1er février 1960, mais l'armée ne bascule pas du côté des insurgés.
Le 8 janvier 1961, le référendum sur l'autodétermination en Algérie est approuvé par 75 % des votants. Pour les partisans de l'Algérie française, ce référendum annonce l'abandon de celle-ci. En février 1961, un groupe, exilé à Madrid à la fin de l'année 1960 pour échapper au procès de la Semaine des barricades, se forme autour du général Salan, de Pierre Lagaillarde et de Jean-Jacques Susini et crée l'OAS. Le 22 avril 1961 se déroule le Putsch des généraux à Alger, suivi par environ deux cents officiers. Néanmoins, la plupart des officiers supérieurs adopte une attitude attentiste et la majorité de l'armée reste loyale au pouvoir métropolitain, entraînant l'échec du putsch en quelques jours. À la suite de cet échec, une bonne partie des insurgés déserte et rejoint la lutte clandestine dans les rangs de l'OAS, ainsi que de nombreux civils. La cassure est totale avec de Gaulle et il s'ensuit une véritable guerre entre les membres de l'OAS et l'État. De Gaulle utilisera contre l'OAS aussi bien la police que des groupes illégaux (les barbouzes), mais laissera l'armée en retrait car elle compte dans ses rangs de nombreux sympathisants à la cause « Algérie française » qui sont tentés de rejoindre l'Organisation. Elle ne sera utilisée contre l'OAS qu'après la signature des Accords d'Évian, au moment du siège de Bab El Oued, de l'épisode de la fusillade de la rue d'Isly et du maquis de l'Ouarsenis.
Les attentats de l'OAS viseront des personnalités politiques et administratives du gouvernement légal français, des intellectuels ou des organes de presse favorables à une négociation avec le FLN, en Algérie comme en métropole, ainsi que la population musulmane, soupçonnée de soutenir le FLN. Ses commandos prendront également pour cible les policiers, les enseignants, les fonctionnaires de l'administration fiscale, les commerçants musulmans. Les membres de l'OAS sont eux-mêmes pourchassés sans répit par les forces gaullistes. L'OAS sera largement soutenue par la population française d'Algérie, mais ses nombreux attentats aveugles la feront rejeter par l'opinion publique métropolitaine. Dès le printemps 1961, le commissaire Grassien, sous-directeur de la Police judiciaire (PJ), arrive en Algérie à la tête de quinze officiers. Mais les résultats sont limités, et le groupe regagne la Métropole le 9 novembre 1961. Quelques semaines plus tard, le directeur de la PJ, Michel Hacq, les relaie, avec pas moins de deux cents inspecteurs, qui forment la Mission « C ». Ces policiers sont renforcés par un peloton de quinze gendarmes, dirigé par le capitaine Lacoste, et qui avait déjà combattu le Front de libération nationale (FLN). Ce sont ces gendarmes qui arrêtent le général Raoul Salan, le 20 avril 1962, grâce aux renseignements fournis par la Police judiciaire parisienne.
De son côté, le général Charles Feuvrier, chef de la Sécurité militaire (SM), crée une structure spécifiquement chargée de la lutte anti-OAS en Algérie, la Division des missions et recherches. La Sécurité militaire était jugée peu sûre voire favorable aux idées OAS. Ces forces officielles sont aidées par des agents de police parallèle, les célèbres "barbouzes" (dont le rôle secret et méconnu pourrait avoir été d'attirer l'attention de l'OAS afin que la Mission « C » puisse travailler sereinement et en profondeur), ainsi appelés en raison des postiches qu’ils étaient censés porter (le terme s’est ensuite appliqué à tous les agents secrets, réguliers ou non). Sans mandat officiel, les barbouzes sont recrutés dans divers milieux : des champions d’arts martiaux (Jim Alcheik, Raymond Buy Tré...etc), des Vietnamiens ayant choisi la France pendant la guerre d’Indochine, des marginaux, et des truands, comme Jean Augé et le proxénète Georges Boucheseiche, ancien de la Gestapo française et par intermittence, des musulmans (sous la houlette du cheikh Zeknini et de ses fils). Ce recrutement, ainsi que l'acheminement vers l'Algérie, sont assurés par deux ardents partisans du général de Gaulle, Lucien Bitterlin, chef du Mouvement pour la communauté, et par Pierre Lemarchand.
Les barbouzes sont chargés de faire du contre-terrorisme, c’est-à-dire des plasticages (à la place de la Sécurité militaire, qui ne pouvait elle-même commettre des attentats), de réaliser des interrogatoires, en collaboration étroite avec les forces de gendarmerie du colonel Debrosse (au cours desquels la torture est utilisée, selon les membres de l'OAS qui les ont subis, Mme Geneviève Salasc, capitaine Noëlle Lucchetti, Mme Bonadé, Jean Hourdeaux, Charles Daudet, Albert Garcin, Rodenas, Ziano, etc...). La branche de la mission « C » chargée du renseignement, le CRC (Centre de recherches et de coordination), parvient très rapidement à établir des listes de personnes susceptibles d'appartenir à l'OAS, et manipulant adroitement les barbouzes, remet dès janvier 1962 à Lucien Bitterlin, qui la fait transmettre au FLN par l'intermédiaire de Smaïl Madani, une première liste de membres de l'OAS (noms et pseudonymes, âges et adresses). Avec les accords d'Evian, le rapprochement s'opère directement entre mission « C » et FLN à Alger et à Oran, et quelques jours plus tard une seconde liste de membres de l'OAS est remise à Si Azzedine, chef de la Zone autonome d'Alger. Après avoir démantelé en quelques mois l'OAS par l'arrestation de ses chefs, la mission « C » pense ainsi transmettre la basse besogne au FLN. Mais d'après l'historien Jean-Jacques Jordi « rapidement on s'est rendu compte que le FLN ne s'attaquait pas aux noms des listes des membres de l'OAS mais se servait de ces listes pour couvrir ses exactions ».
Les barbouzes ont été décimés par l'OAS, par des attaques récurrentes, notamment celle du nouvel an 1962 où deux des villas PC furent attaquées par plusieurs deltas équipés de lance-roquettes et surtout par l'explosion d'une machine à ronéotype (qui décimera la première équipe de barbouzes fin janvier 1962), livrée pourtant sous le sceau du secret mais piégée lors de son transit en douane. Puis lorsqu'une seconde équipe de barbouzes moins expérimentée est arrivée, par les attaques contre l'hôtel Rajah où elle se trouve et sa destruction. Le ministre de l'Intérieur Roger Frey jette alors l'éponge pour l'Algérie et fait rapatrier les quelques survivants le 8 mai 1962. Cependant, l'activité de barbouzes et les déplacements fréquents de Pierre Lemarchand entre l'Algérie et la métropole, sous une fausse identité, sont encore relevés fin mai. Le Service d'action civique a participé ensuite à la répression de l'OAS, mais de manière assez marginale. En revanche, nombre de ces agents de police parallèle ont rejoint le SAC après 1962, notamment Augé (qui devient chef du SAC pour Lyon et sa région), ou Georges Boucheseiche.
En métropole, la lutte contre l’organisation armée devient efficace en décembre 1961, avec la formation du Bureau de Liaison. Ce Bureau de Liaison regroupe tous les agents des forces de l’ordre chargés d’enquêter sur l’OAS et d’arrêter ses membres : PJ, DST, RG, Gendarmerie nationale, Sécurité militaire de métropole. Les chefs du Bureau de Liaison se réunissent tous les soirs et travaillent en contact direct avec le ministre de l’Intérieur Roger Frey, le conseiller de celui-ci chargé la lutte anti-OAS, Alexandre Sanguinetti, et le conseiller spécial de Michel Debré chargé de coordonner l’action des services secrets, Constantin Melnik. Seule une partie des membres de l'OAS est connue, car arrêtés ou identifiés, mais leur nombre est supérieur à ces seules listes. On estime que l'OAS a compté environ 1 000 à 1 500 membres actifs, dont 500 dans l'Ouest algérien, 200 en métropole et une vingtaine en Espagne. Les civils représentaient environ 2/3 des effectifs, l'autre tiers étant constitué de militaires, pour la plupart engagés, sous-officiers et officiers.
Parmi les militaires, on trouve surtout des soldats d'élite comme des légionnaires ou des parachutistes, fort peu de marins. L'état d'esprit des militaires ayant rejoint le mouvement est résumé dans la déclaration du Commandant Hélie Denoix de Saint Marc à son procès53 : maintien de la souveraineté de la France, lutte contre le communisme, volonté que tous les morts ne l'aient pas été pour rien, respect de la promesse donnée aux populations indigènes ralliées à la France. Parmi les civils, on dénombre surtout des employés, cadres moyens, commerçants, artisans, peu de cadres supérieurs ou professions libérales. L'organisation compte une minorité de femmes, surtout affectées au transport de courrier et de fonds.
En ce qui concerne la sensibilité politique de ses membres, Guy Pervillé y distingue trois courants principaux : un courant néo-fasciste inspiré par Jeune Nation, un courant traditionaliste proche du mouvement poujadiste ou de l'hebdomadaire Rivarol, mais parfois aussi du traditionalisme catholique, et enfin un courant nationaliste. Il serait cependant réducteur de considérer l'OAS simplement comme une organisation d'extrême droite. Parmi ces membres d'un certain âge, on comptait de nombreux anciens résistants (parmi les plus connus, on peut citer Georges Bidault, Jacques Soustelle, Raoul Salan, Pierre Chateau-Jobert, Yves Godard, Pierre Sergent, Jacques Achard...). On y trouve également des communistes du quartier populaire de Bab-El-Oued. Mais la provenance diverse de ses membres limitait l'action de l'OAS au seul maintien de l'Algérie Française et au rejet de la politique du Général De Gaulle, sans qu'un programme politique puisse définir l'avenir de l'Algérie.
L'historien français Rémi Kauffer estime que l'OAS a assassiné entre 1 700 et 2 000 personnes. Le journaliste américain Paul Hénissart cite lui une source officieuse selon laquelle le nombre de victimes assassinées en Algérie s'élève à 2 200. L'historien français Guy Pervillé, s'appuyant sur deux rapports des forces de l'ordre (l'un de la Sûreté nationale, l'autre du général Fourquet, commandant supérieur des troupes françaises), et considérant l'« escalade de la violence » entre le printemps et l'été 1962, estime que ce chiffre est peut-être inférieur à la réalité. Son collègue américain Rudolph J. Rummel considère lui que le nombre de victimes s'élève à au moins 12 500 (12 000 civils et 500 membres des forces de l'ordre), estimation comparable à celle de Charles de Gaulle dans ses Mémoires d'espoir. L'historien Olivier Dard estime ces bilans très exagérés. En mars 1993, un trio d'anciens de l'OAS assassine Jacques Roseau, lui-même ancien membre de l'OAS et président de l'association de rapatriés "Recours", faisant de lui la dernière victime de l'organisation.
L'OAS a elle aussi subi des pertes et officiellement 119 membres ont été tués. En 1962, 635 membres de l'OAS sont arrêtés. 224 sont ensuite jugés, dont 117 acquittés, cinquante-trois condamnés à une peine de prison avec sursis, trente-huit à une peine de prison ferme, trois sont condamnés à mort et fusillés (Roger Degueldre, Claude Piegts et Albert Dovecar) ; le lieutenant-colonel Bastien-Thiry est également passé par les armes. Son appartenance à l'OAS est sujette à discussion, mais selon les membres du commando il appartenait bien, comme eux, à la dernière formation de l'OAS-Métropole, également appelée OAS-CNR. Jusqu'en 1965, les arrestations s'élèveront à dix mille personnes et le nombre de condamnés à 3 680 (décompte de Rémi Kauffer, qui estime par ailleurs que les policiers, gendarmes, militaires et barbouzes ont tué plusieurs centaines de Français d'Algérie durant la guerre)33. Plusieurs membres de l'OAS se sont réfugiés à l'étranger, notamment en Espagne, au Portugal et en Amérique du Sud. Plusieurs sont condamnés à mort par contumace (les généraux Raoul Salan et Edmond Jouhaud, Joseph Ortiz, le colonel Chateau-Jobert, André Rossfelder, le colonel Arnaud de Seze, le colonel Yves Godard, les capitaines Pierre Sergent et Jean Biraud). La peine de mort pour motif politique, abolie depuis 1848, ayant été rétablie par ordonnance du 4 juin 1960. En ce qui concerne les seuls officiers de l'armée française membres ou sympathisants OAS, environ 490 ont été condamnés à de la prison, 530 rayés des cadres, 1300 démissionnent.
Dès le mois de décembre 1964, les prisonniers condamnés à des peines inférieures à quinze ans de détention sont amnistiés, car il s'agit de prisonniers politiques. En mars 1966, une centaine de condamnés sont graciés et, trois mois plus tard, une seconde loi d'amnistie efface les condamnations des condamnés libérés. Le général Jouhaud, condamné à mort le 13 avril 1962, passe 235 jours dans une cellule de condamné à mort, sa peine est commuée en perpétuité, il est libéré en décembre 1967. En 1968, des anciens de l'OAS rencontrent Jacques Foccart pour lui proposer leur ralliement au régime gaulliste contre la "chienlit" et demander l'amnistie des membres de l'organisation encore incarcérés, ce qu'ils obtiendront. Cette amnistie est promise par De Gaulle à Massu, lors de sa visite à Baden Baden. En juillet 1974, une amnistie complémentaire efface d'autres condamnations pénales. En décembre 1982, les officiers survivants sont réintégrés dans les cadres de l'armée par une nouvelle amnistie (loi du 24 novembre 1982). En 1987, une loi sur les rapatriés amnistie les dernières condamnations encore effectives.
Chefs principaux
- Général Raoul Salan
- Général Edmond Jouhaud
- Colonel Yves Godard
- Jean-Jacques Susini
- Docteur Jean-Claude Perez
Organisation pour l'Algérie
État-Major
- Général Raoul Salan
- Général Edmond Jouhaud
- Colonel Yves Godard
- Jean-Jacques Susini
- Docteur Jean-Claude Perez
Autres membres :
- Général Paul Gardy (Adjoint Colonel Yves Godard)
- OM Organisation des Masses (Colonel Jean Gardes, Adjoint Michel Leroy), chargée du recrutement.
- BF Bureau des Finances (Charles, Rambaud)
- S1 Section Ressources (Medeu, Armstrong, Trouard, Duriff)
- S2 Section Budget (Michel, Rameau)
- S3 Section Social (Anciso, Verneuil)
- Commandos Z (zonaux) : (Jean Sarradet) et (lieutenant Pierre Delhomme)
- Grand-Alger (Colonel Roland Vaudrey)
- APP Action Psychologique et Propagande (Jean-Jacques Susini, Adjoint Georges Ras), chargée de conquérir les faveurs de la population.
- DL Diffusion-Liaison
- AP Agitation-Propagande
- ORO Organisation Renseignement Opération (Jean-Claude Perez, secrétaire général-adjoint, le capitaine Gérard Dufour du 5e chasseur d'Afrique basé à Teniet El Had, Ouarsenis), chargé de préparer les opérations à une éventuelle prise de pouvoir.
- BCR Bureau Central de Renseignement (Jean Lalanne), chargé de la collecte de l'ensemble des informations.
- Commandos Alpha (Jacques Achard)
- BAO Bureau d'Action Opérationnelle (Lieutenant Roger Degueldre, Adjoint Lieutenant Pierre Delhomme), chargé de l'exécution des opérations.
- Commandos Delta (Lieutenant Roger Degueldre)
- Delta 1 (Sergent Albert Dovecar, Claude Piegts, Claude Tenne)
- Delta 2 (Wilfried Schliederman)
- Delta 3 (Jean-Pierre Ramos)
- Delta 4 (Lieutenant Jean-Loup Blanchy)
- Delta 5 (Josué Giner, dit « Jésus de Bab-el-Oued »)
- Delta 6 (Gabriel Anglade)
- Delta 7 (Jacques Sintes, Bompard dit « Le Bègue », Sauveur Costagliola)
- Delta 9 (Jo Rizza)
- Delta 10 (Joseph-Edouard Slamadeski, Galliou)
- Delta 11 (Paul Mancilla)
- Delta 14
- Delta 15 (Claude Peintre)
- Delta 20 (Maurice Stimbre, Pulcina, Jean-Pierre Martinez)
- Delta 23
- Delta 24 (Adjudant Chef Georges COUMES, pseudonyme Marcel Ligier)
- Delta 30
- Delta 33 (Jacques Bixio)
- Secteurs (« Soviet des capitaines »)
- Alger-Centre (Capitaine Guy Branca)
- El Biar (Lieutenant Olivier Picot d'Assignies)
- Hussein-Dey (Capitaine Pierre Montagnon)
- Maison-Carrée (Capitaine Philippe Le Pivain)
- Orléans-Marine (Jacques Achard)
- Guyotville (« Nicolas »)
Oranie
- Général Edmond Jouhaud (Adjoints Commandant Julien Camelin, Lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume, dit "Le crabe tambour")
- OM Organisation des Masses (Roméo)
- APP Action Psychologique et Propagande (Charles Micheletti)
- ORO Organisation Renseignement Opération (Claude Micheletti)
- Finances (Daniel Brun)
- Contacts politiques (Robert Tabarot)
- Action (Georges Gonzalès)
- Collines (secteurs géographiques d'Oran) :
- Colline 1 « Bugeaud »
- Colline 2 « La Fayette »
- Colline 3 « Bayard »
- Colline 4 « Cicéron »
- Colline 5 « Hoche » (Gilberte Blay)
- Colline 6 « Socrate »
- Colline 7 « Surcouf »
- Colline 8 « Colbert »
- Mers-el-Kébir
- Bonaparte (Marcel Carreno)
- France-Algérie (Marc Friess)
- GAD Garde au Drapeau (Jegou)
- Commandos Kléber (Olivier Parviller)
- Commandos Robespierre (Christian Choiral)
- Commandos Vercors (Lucien Tournier)
- Groupe Surcouf (Diego Albéracin)
- Mostaganem (Marc Payras, Favarel) :
- Commandos Dahra
- Commandos Dominique
- Commandos Dufois
- Commandos Ghislain
- Commandos de la Mouette
- Saïda (Bayle)
- Sidi-bel-Abbès (Perrin)
- Tiaret (Lieutenant Robert Planchot)
Constantinois
- Colonel Pierre Château-Jobert, compagnon de la libération, (Adjoint Lieutenant Michel Alibert)
- Robert Martel alias le « chouan de la Mitidja ».
Organisation hors frontière
- Colonel de Blignières, Chef d'État-Major
- André Regard
- Yves Gignac
- Capitaine de vaisseau Jean Joba
- Général Paul Vanuxem : Délégué Général
- Capitaine Pierre Sergent : Chef d'état-major
- OM Organisation des Masses (Lieutenant Daniel Godot, Adjoint Adjutant-chef Marc Robin)
- APP Action Psychologique et Propagande (Lieutenant Jacques Chadeyron)
- ORO Organisation Renseignement Opération (Capitaine Jean-Marie Curutchet)
- BCR Bureau Central de Renseignement (Alfred Amiot)
- BAO Bureau d'Action Opérationnelle (Lieutenant Alain Bougrenet de La Tocnaye)
- GCM Groupement de Commandos Militaires (Commandant Georges Robin)
- Bureau des Plans (Claude Capeau)
- OAR Organisation Algérie Révolution
- OMJ OAS Métro-Jeunes (Lieutenant Nicolas Kayanakis, Adjoint Jean Caunes)
- Bretagne (Comte Horace Savelli, Colonel en retraite, compagnon de la libération)
- Sud-Ouest (capitaine Bertrand de Gorostarzu)
- Lorraine (Commandant Robert Vitasse)
- Bourguignon (Colonel Arnaud de Sèze) et gracié le 31 mars 1966 par Charles de Gaulle
- Provence (Jean Reimbold, Adjoint Pierre Castellan)
- ZAP Zone Autonome Paris (Bertrand de Sèze)
- Zone Autonome Saint-Maixent
- Allemagne (Colonel Parizot)
- André Canal (dit « le Monocle »)
- Action (Philippe Castille, Adjoint lieutenant Jean-Marie Vincent)
- Propagande (Nicolas d'Andréa)
- Logistique (Ferdinand Ferrand)
- Finances (Camille Vignau)
- Marcel Bouyer
- Bernard Lefèvre
- Capitaine de corvette Jacques Roy
- Pierre Sidos
OAS-Madrid
Groupe dissident revendiquant la direction centrale de l'OAS. Certains membres du groupe Madrid seront rapidement arrêtés par la police espagnole (Guardia civil).
- Pierre Lagaillarde, Député
- Joseph Ortiz
- Colonel Antoine Argoud, qui deviendra adjoint de Georges Bidault, Ministre, compagnon de la libération
- Colonel Charles Lacheroy
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