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La commune de Sidi Simiane, située dans la daïra de Cherchell, est une bourgade enclavée, perchée sur les imposants massifs du Djebel Bou Maad. Cette commune, qui avait été pourtant promue au rang de commune par la grâce du découpage territorial de 1984, ne dispose actuellement ni de marché hebdomadaire, ni de pharmacie, ni de structures de sécurité de proximité ni d'hôpital ou de structures socio culturelles d'accompagnement (stade, maison de jeunes ou bibliothèque).
La visite que vient d'effectuer le nouveau wali de Tipaza dans cette bourgade enclavée a été perçue comme un signe prometteur de la prise en charge des préoccupations citoyennes.
Lors de la visite de la salle de soins de ce village, le wali est passé aux détails avec les infirmières et médecins activant dans cette structure. «Comment la vaccination est-elle effectuée? Comment les mères ramènent-elles leurs enfants à la vaccination?» interroge méticuleusement le wali.
Les infirmières et les médecins gênés décident de dire la vérité: «on n'apporte que 10 doses par jour pour les séances de vaccination, dont la validité est de 12 heures». Le wali inquiet questionne: «et si le nombre de patients est supérieur à 10 que faites-vous? «On les oriente vers l'hôpital de Sidi Ghilès» répondent-ils. Précisons que la ville de Sidi Ghilès est distante de plus de 20 km, à travers forêts boisées et montagnes rocheuses traversées par des routes sinueuses et cahotantes et où le transport se fait désirer.
Devant cet aléa, le wali instruit le directeur de la Santé et le maire de la ville pour prendre une série de mesures pour favoriser la venue, l'installation et l'implantation dans le village de médecins, pharmaciens et infirmiers spécialisés. Il a requis de ces responsables de prioriser l'installation du corps médical en matière d'attribution de logements et d'octroyer des locaux pour ceux désirant s'installer à leur compte.
Plus loin, en visitant l'internat flambant neuf du collège de ce village, le wali s'interroge sur les raisons du retard pris pour faire bénéficier les enfants des villages voisins. Interpellé à ce sujet par un groupe de citoyens venus l'accueillir, le wali leur a affirmé qu'il est inadmissible que des enfants en bas âge traversent des montagnes quelquefois boisées et rocailleuses sous la pluie et le mauvais temps pour se rendre, grelottants, au collège. A ce titre, il a affirmé sa préoccupation devant cette situation: «demain, les 200 élèves de ce collège pourront se restaurer et bénéficier d'une pension complète si nécessaire. Cela d'une part et d'autre part, je ne tolère pas que des élèves se retrouvent dehors parce que leur enseignant est absent. J'instruis le directeur pour procéder à des retenues de salaire pour les enseignants défaillants et ceux qui ne veulent pas enseigner qu'ils partent, car il y a des diplômés au chômage qui attendent. Le directeur du collège et les enseignants doivent être présents assidus et ponctuels. A défaut, j'instruis Mme la directrice de l'Education de prendre des mesures strictes,» martela le wali, dans un mouvement de colère à l'adresse du directeur du collège.
La visite que vient d'effectuer le nouveau wali de Tipaza dans cette bourgade enclavée a été perçue comme un signe prometteur de la prise en charge des préoccupations citoyennes.
Lors de la visite de la salle de soins de ce village, le wali est passé aux détails avec les infirmières et médecins activant dans cette structure. «Comment la vaccination est-elle effectuée? Comment les mères ramènent-elles leurs enfants à la vaccination?» interroge méticuleusement le wali.
Les infirmières et les médecins gênés décident de dire la vérité: «on n'apporte que 10 doses par jour pour les séances de vaccination, dont la validité est de 12 heures». Le wali inquiet questionne: «et si le nombre de patients est supérieur à 10 que faites-vous? «On les oriente vers l'hôpital de Sidi Ghilès» répondent-ils. Précisons que la ville de Sidi Ghilès est distante de plus de 20 km, à travers forêts boisées et montagnes rocheuses traversées par des routes sinueuses et cahotantes et où le transport se fait désirer.
Devant cet aléa, le wali instruit le directeur de la Santé et le maire de la ville pour prendre une série de mesures pour favoriser la venue, l'installation et l'implantation dans le village de médecins, pharmaciens et infirmiers spécialisés. Il a requis de ces responsables de prioriser l'installation du corps médical en matière d'attribution de logements et d'octroyer des locaux pour ceux désirant s'installer à leur compte.
Plus loin, en visitant l'internat flambant neuf du collège de ce village, le wali s'interroge sur les raisons du retard pris pour faire bénéficier les enfants des villages voisins. Interpellé à ce sujet par un groupe de citoyens venus l'accueillir, le wali leur a affirmé qu'il est inadmissible que des enfants en bas âge traversent des montagnes quelquefois boisées et rocailleuses sous la pluie et le mauvais temps pour se rendre, grelottants, au collège. A ce titre, il a affirmé sa préoccupation devant cette situation: «demain, les 200 élèves de ce collège pourront se restaurer et bénéficier d'une pension complète si nécessaire. Cela d'une part et d'autre part, je ne tolère pas que des élèves se retrouvent dehors parce que leur enseignant est absent. J'instruis le directeur pour procéder à des retenues de salaire pour les enseignants défaillants et ceux qui ne veulent pas enseigner qu'ils partent, car il y a des diplômés au chômage qui attendent. Le directeur du collège et les enseignants doivent être présents assidus et ponctuels. A défaut, j'instruis Mme la directrice de l'Education de prendre des mesures strictes,» martela le wali, dans un mouvement de colère à l'adresse du directeur du collège.
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par Larbi Houari
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