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Un
convoi militaire est tombé,
mercredi 29 juillet aux environs de 15h15, dans une
embuscade tendue par un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda aux pays
du Maghreb.
L’attentat a eu lieu dans la commune de Damous, à environ 15 kilomètres du chef-lieu de wilaya, Tipasa. Menée en plein milieu de la journée, l’attaque s’est soldée par l’assassinat d’au moins 17 militaires, selon un bilan provisoire, alors que 23 autres ont été blessés, lors de cette attaque meurtrière.
Selon des sources sécuritaires, les militaires effectuaient une mission de ravitaillement, lorsqu’ils furent surpris, à hauteur de la commune de Damous, par l’explosion d’une première bombe, au passage de leur convoi. Cette première détonation sera suivie par d’autres ainsi que par un déluge de feu, de tirs de AK47 qui fusaient des deux côtés de la chaussée.
Sur le coup, 3 militaires seront tués, non sans avoir résisté à leurs assaillants en tentant de riposter à l’attaque, avant que le bilan s’élève, en fin d’après-midi, à 17 morts. Une vingtaine d’autres hommes ont été blessés, plus ou moins grièvement. Ils ont été transportés vers les différents hôpitaux de Tipasa.
Selon les mêmes sources, le groupe islamiste armé, composé d’au moins une trentaine d’éléments et appartenant, vraisemblablement, à katibat El-Ahouel, avait bouclé tous les accès de la localité avant de commettre sa sale besogne. Une méthode déjà appliquée par le GSPC, au dans de précédents attentats, notamment le 18 juin dernier, dans la localité de Mansourah, à Bordj Bou-Arréridj, lors de l’attaque terroriste qui avait fait 20 morts, dont 18 gendarmes et 2 civils.
Au cours de l’échange de tirs qui a duré, selon nos sources, près de deux heures, des terroristes ont été éliminés alors que d’autres ont été blessés, si l’on se fie, indique-t-on, aux traces de sang laissées par les assaillants, sur l’itinéraire de leur retrait.
Après l’attentat, les forces de l’ANP ont engagé une opération de ratissage dans la région de Damous à la poursuite des terroristes qui seraient, selon nos sources, encerclés.
Par Lynda Nacer , le 30/07/2009
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Région touristique par excellence, connue pour son calme, la wilaya de
Tipaza n’a pas connu d’attentat depuis plusieurs années. L’attentat
meurtrier d’hier confirme les propos du ministre de l’Intérieur et des
Collectivités locales Yazid Zerhouni selon lequel, les terroristes
tentent de semer la terreur dans des lieux relativement calmes pour
desserrer l’étau des services de sécurité, notamment à l’est et au
centre du pays. Dans ces régions, pas moins de 196 terroristes ont été
éliminés ces dernières semaines.
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C'est cette fausse quiétude qui a peut-être été à l'origine d'une baisse de vigilance chez les forces de sécurité en charge de la région. La sanglante opération vient rappeler que la nébuleuse du GSPC Al-Qaïda, bien qu'en déliquescence et affaiblie par les coups de boutoir que lui assène l'ANP, est encore capable de nuisance criminelle. L'embuscade montée dans la région de Damous, censée avoir été pacifiée, a été menée pour le démontrer en même temps qu'elle a fait opération de diversion en vue de contraindre les forces de sécurité à desserrer l'étau de pression qu'elles exercent sur les principaux noyaux de la nébuleuse dans les massifs montagneux de la Kabylie et de l'est du pays.
Les terroristes ont agi en plein jour, comme pour signifier qu'ils sont maîtres du terrain et se jouent du dispositif sécuritaire en charge de les combattre. Et de fait, leur macabre forfait a atteint son objectif psychologique, qui est de réintroduire la peur et l'inquiétude parmi la population de la région. Pour celle-ci, l'accalmie dont leur région a joui n'est plus d'actualité du moment que les hordes criminelles s'y sont à nouveau manifestées. La crainte d'un nouveau cycle de terreur dont ils feraient les frais, est à nouveau perceptible chez les citoyens de la région, d'autant qu'ils ont depuis quelque temps décelé des indices de la présence aux alentours d'éléments terroristes. La violence de l'embuscade de mercredi leur a donné conviction que leur région est de nouveau réinvestie par la peste terroriste, qui ne manquera pas d'affirmer sa présence par d'autres macabres forfaits.
Selon des sources sécuritaires, la horde criminelle qui a sévi dans les parages de Damous serait encerclée par les forces de l'ANP, qui ont engagé des opérations de ratissage aussitôt après l'embuscade tendue. Il est a espérer que la riposte des forces de sécurité se traduise par l'élimination de cette bande de terroristes et surtout que la vigilance soit à nouveau la règle dans le comportement de ces forces, mais aussi de l'ensemble des citoyens.
En situation de guerre antiterroriste, l'accalmie, où qu'elle se produise, n'est nullement indicatrice de l'éradication définitive du fléau du terrorisme. Ceux qui ont fait le choix de semer la mort parmi leurs compatriotes n'attendent, pour reprendre leur sinistre moisson, que la baisse de garde qu'une telle situation engendre.
Il est également temps que cesse la main tendue à ces bandes de réfractaires dont les agissements ensanglantent la nation.
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Al-Qaeda revendique l'attaque contre les militaires algériens
La branche de l'organisation au Maghreb a revendiqué l'attaque qui avait causé la mort d'au moins 11 soldats algériens le 29 juillet dernier.
L'Aqmi a indiqué dans un communiqué publié samedi, selon le SITE, qu'un groupe de ses combattants, conduits par cheikh Tamam Abdel Hafid avait pris pour cible «un convoi de l'armée du paganisme composé de trois véhicules».
L'Aqmi a affirmé que l'attaque avait tué «pas moins de 15 soldats et blessé d'autres» et indiqué avoir saisi «neuf Kalachnikov et d'importantes quantités de munitions».
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Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dans un
communiqué transmis samedi 1er août à tsa-algerie.com, affirme avoir
tué au moins 15 militaires et blessés plusieurs autres dans l'attaque
perpétrée, mercredi 29 juillet, dans la région de Tipaza.
L'attaque a été déclenchée à 11h30 sur le chemin de wilaya (CW) entre
Damous et Abadia, plus précisément « au nord de la commune de Beni
Melik » dans la wilaya de Tipaza, selon le communiqué intitulé
«ghazouat tipaza » (la conquête de Tipaza).
Selon AQMI,
l'attaque a été menée par un certain Abi Tama Abdelhafidh. Elle a visé
trois camions de l'armée nationale. AQMI affirme avoir récupéré neuf
armes de type Kalachnikov et des munitions. AQMI ne fait était d'aucune
perte parmi ses éléments.
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Dans l'attaque de Tipasa, les terroristes ont utilisés des «armes sophistiquées»
.Pour les services de sécurité, l'attaque porte l'empreinte du GSPC, devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). L'hypothèse d'un groupe rival qui chercherait à s'imposer à l'ouest d'Alger semble désormais peu probable. L'AQMI possède d'importants moyens financiers qui lui permettent de s'approvisionner en armes d'une telle efficacité. Avant l'attaque de Tipasa, les services de renseignements avaient détecté la présence de terroristes du GSPC dans la région allant de l'ouest d'Alger. Le 12 juillet, tsa-algerie.com avait fait état d'une vaste opération de ratissage déclenchée par l'armée dans cette zone. Mais le groupe armé avait réussi à passer à travers le dispositif mis en place.
L'attaque de Tipasa intervient après celle perpétrée le 18 juin, contre des gendarmes qui escortaient des travailleurs chinois près de Bordj Bou-Arreridj. L'attaque, qui a fait plus de 20 morts parmi les éléments de la gendarmerie, aurait également été menée avec des armes sophistiquées.
Cette nouvelle donne inquiète doublement les services de sécurité. Les attaques font de nombreuses victimes parmi les forces de sécurité. Et contrairement aux attentats suicides, souvent en milieu habité, les nouvelles attaques, menées en campagne, ne font que des victimes militaires, sans toucher aux civils. Or, autant la multiplication des attentats suicides avaient pesé sur l'image des groupes armés islamistes, autant les nouvelles méthodes risquent de les rendre populaires auprès d'une population de plus en plus hostile au gouvernement. C'est ce deuxième risque que les autorités devront redouter le plus.
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Par samir allam , le 01/08/2009
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lus de 5000 militaires ont été déployés dans
la zone située entre Tipasa, Aï Defla et Chlef au lendemain de
l'attaque terroriste qui a coûté la vie à 14 soldats - selon le dernier
bilan- sur la route entre Damous et Beni Melik, dans la wilaya de
Tipasa. But : traquer le groupe armé responsable des dernières attaques
terroristes dans cette zone. Une source sécuritaire a également indiqué
à tsa-algerie.com que le commandant du secteur militaire de Tiapasa
s'est rendu sur les lieux de l'attentat. Selon nos sources, cette
opération est la première dans la région depuis près de deux ans.
Quelques heures après l'attaque, l'armée, appuyée par des éléments
d'autres corps des forces de sécurité qui participent à la lutte
anti-terroriste, a entamé une vaste opération de ratissage dans cette
région. Les troupes au sol bénéficient du soutien aérien des
hélicoptères de combat qui participent à la traque du groupe terroriste
auteur de l'attaque. Aucune estimation crédible n'est disponible sur le
nombre de terroristes encerclés dans cette zone. Tout comme concernant
le nombre d'islamistes armés abattus ces dernières heures dans les
opérations des services de sécurité.
Pour leur part, les
habitants des communes de Damous et Beni Melik ont demandé aux
autorités un renforcement de la sécurité dans la région après
l'attentat perpétré par les Protecteurs de la prédication salafiste, un
groupe dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dirigé par
Salim Al Afghani, de son vrai nom Mohamed Bensalim.
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Par linda benyahia
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Les troupes algériennes ont été la cible d'une embuscade terroriste meurtrière à Tipaza.
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