Prix Méditerranée 2008 : La baie d’Alger de Louis Gardel primé
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Le prix Méditerranée 2008 a été attribué à l’écrivain français Louis
Gardel pour son livre La baie d’Alger. Considérée parmi les plus belles
baies au monde, à côté de celle de Rio de Janeiro, la baie d’Alger a
inspiré de nombreux artistes étrangers et locaux.
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Dessins et récits, mais aussi compositions musicales ont toujours essayé de percer le mystère du paysage saisissant d’une ville qui donne l’impression de flotter sur l’eau. Et parmi les noms qui ont consacré du temps pour décrire les enchantements d’Alger vue de la mer ou tout simplement d’un balcon d’une maison algéroise, l’écrivain français Louis Gardel. Ce dernier vient de recevoir le prix Méditerranée pour son dernier livre La baie d’Alger publié aux éditions Le Seuil. Le livre décrit les charmes qu’offre Alger aux visiteurs qui arrivent par la mer, ses façades blanchâtres et interminables alignées les unes après les autres, ses immeubles haussmanniens tournés vers la mer, ses plages et criques marquées du sceau de l’insouciance et d’une enfance heureuse dans une Algérie d’autrefois. L’auteur évoque aussi son fatal retour en France à l’approche de l’indépendance et se sert de la machine à remonter le temps pour figer éternellement les souvenirs qui ont marqué son enfance dans la ville blanche. En 1955, par exemple, lorsqu’il était élève au lycée français d’Alger ou alors sur les plages de Surcouf en compagnie de petites minettes, en filant des amours éphémères… Auteur prolixe, né à Alger en 1939, Louis Gardel n’a fait l’impasse sur aucun détail lorsqu’il décrit le climat précédant l’indépendance. Les départs successifs de ses amis, le temps qui passe et qui presse. Louis Gardel a publié huit livres en trente ans dont le célèbre Fort Saganne qui lui a valu le prix du roman de l’Académie française en 1980. La baie d’Alger s’inscrit, quant à lui, dans le prolongement logique de ce qu’il a écrit auparavant sur l’Algérie et la période coloniale. Un autre livre intitulé Le goût d’Alger est également en vente dans les librairies françaises. C’est un assemblage de textes compilés par Mohamed Aïssaoui, journaliste au Figaro. Rédigés par des auteurs de renom comme Karl Marx, Albert Camus, André Gide, Assia Djebar ou Guy de Maupassant, ils évoquent tous la beauté ensorceleuse d’Alger.
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1910 à partir d'un ballon dirigeable...
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Il est vrai qu'il rime ailleurs...Mais comme je n'ai pas lu grand-chose de lui, je me garderai bien de le juger.
Ben,
Tu ne te mouches pas du coude.
Je ne suis pas certain qu'il t'aurait accepté comme frère d'armes...Vous ne défendez pas du tout les mêmes valeurs !
P.S. Il est question de le mettre au Panthéon...
Alors que le Panthéon de Ben est décousu !!!
PP J, respecte !
On tue les hommes mais, pas leurs idées !
Et qui l'a tué celui-là si ce n'est des pieds-noirs
Les damnés de la terre
Frantz Fanon, né antillais, mort algérien !
L'histoire de Fanon commence avec des déceptions. Ce sera la seconde guerre mondiale : parti se battre pour un idéal, il sera confronté à " la discrimination ethnique, à des nationalismes au petit pied ". Puis, une fois psychiatre, la rencontre douloureuse avec une Algérie subissant le racisme ordinaire des " Européens ", racisme qui n'épargne pas le milieu universitaire et encore moins le milieu psychiatrique dans lequel se retrouve plongé Fanon.
La ségrégation existe à l'intérieur de l'Hôpital Psychiatrique de Blida (HPB) dans lequel débarque Fanon avec des idées bien trop révolutionnaires pour l'époque et le lieu. Malgré l'hostilité affichée de ses collègues, Fanon appliquera ses méthodes visant à rendre à l'asile son caractère humain, emmenant dans son sillage le personnel algérien jusque là totalement déconsidéré.
" Peau noire, masques blancs "
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