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Selon les services de la Conservation des forêts de la wilaya de Tipasa, un programme de reboisement d’une superficie de 800 ha sera réalisé en 2008. En effet, cette opération de reboisement ciblera la partie ouest de la wilaya où plus de 1 800 ha de pin d’Alep ont été la proie des flammes durant l’année 2007, selon la même sources. Lancé durant le 4eme semestre 2007, avec un objectif de 250 ha, ce programme a permis le reboisement de 170 ha dont 50 ha de chêne-liège dans la partie ouest de la wilaya (Cherchell et Gouraya) et 120 ha dans la partie est au niveau des massifs forestiers des communes d’Aïn Tagourait et Chaïba où seront mis en terre des plants de différentes espèces forestières notamment le pin maritime et le pin pignon. L’année 2007 a été marquée dans la wilaya de Tipasa par le lancement d’une expérience de plantation de cèdres sur une superficie de 20 ha dans la zone dite “ poste sénégalais “ située dans la forêt de Sidi Semiane dans la daïra de Cherchell, a précisé la même source. En plus de ces opérations de reboisement qui, “sont loin de compenser” les pertes provoquées, chaque été, par les feux de forêts, les services de la Conservation des forêts ont lancé le programme de travaux sylvicoles qui touchera d’ici à la fin de l’année 2008 une superficie de 1 400 ha. Huit chantiers ont été déjà lancés au niveau des ommunes de Chaïba, Attatba, Sidi Semiane et Gouraya où des opérations de nettoiement des sous-bois, d’élagage des arbres, de ramassage de bois morts et autres travaux d’assainissement ont été exécutées. Les subéraies des forêts de chêne-liège, qui couvrent une superficie de 2 300 ha (8% de la forêt de la wilaya) ont, elles aussi, fait l’objet de plusieurs actions d’assainissement qui ont consisté en l’élimination de tous les résineux qui ont poussé sur cette surface réservée à cette espèce. Une opération de mise à niveau des deux pépinières que compte la wilaya dans les communes de Hadjout et Bourkika a été lancée en 2007, selon le Conservateur des forêts qui déplore le manque d’équipements au niveau de ces unités tels que les chambres froides ainsi qu’un système d’irrigation adéquat et autres parasols pour améliorer la qualité de la production de plants qui, très souvent, fait défaut, selon le même responsable. . . |
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