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Aujourd'hui, avec larmes et tristesse je pense à ma ville, partout et
ailleurs, va le bruit que je suis poète, hélas je ne fais que crier ma
douleur pour l'antique cité africaine et de ma plume, comme un par une
prière comme un appel sans écho, hélas me donne un frisson. Ombre, voix
éteinte, noirs buissons colonnes, chapiteaux brisés qu'elle leçon
d'histoire et d'infortune.
Oh ! Foyer où dort l'antique cité africaine.
Oh
! Toi Cherchell, là ou la splendeur et le charme, débordaient de tes
ruelles venaient flâner sous le beau feuillage du bel-ombra. Sur cette
place animée par cette fontaine, et de magnifiques colonnes de marbres,
qui retracent ton passé, et pour finir dans ce petit port, fier de son
antiquité. Là ou de nombreux vaisseaux de corsaires et pirates étaient
enchaînés sous le regard glorieux de nos aînés. Tandis que sous le
soleil ardent ont parlaient toutes langues, ici sur ce quai que
s'élevaient des voix qui montaient toujours plus haut. Et quand le soir
approchait, sur les gradins de l'amphithéâtre, tout le monde se
rassemblait, gens du monde africain libyens, numides, grecos,
marchands, soldats et marins formaient une seule famille, hurlant de
frénésie aux yeux des histrions.
Oh ! Ma ville Cherchell que se passe t-il ?
Est-ce
ainsi que t'a consacré Juba ? Que dira t-elle si vénus revenait, et
voyait sa statut, mise dans un coin de toute regard, sa grandeur
déformée, elle fut l'une des plus grande déesse de l'amour. Rampants,
termes, foroms, palais de marbre, cité tu te dressais comme un superbe
exemple de richesse, en te disant Rome, n'eut pas fait mieux.
Oh
! Cherchell réveille-toi, si non transforme toi en vaisseau léger et
fragil et survole les vagues écumantes de cette méditerranée, qui est
notre antique allieul, et si tu sombres je serai avec toi mais c'est
bien là le désir de tous ceux qui n'ont guère de respect pour toi.
Oh
! Cherchell ramène tes poètes et tes philosophes et je te rendrais ton
non tout bas, ton vrai non celui de Césarée et mon front incliné en
espérant que j'aurai la force de t'arracher a ton linceul étouffant, à
touts ceux qui aveuglés par le fanatisme et l'ignorance. Je te rendrai
ta clarté, o ville noble et sacrée et de ma plume, certe j'apprendrai
aux vivants de cette ville que l'art et le génie ne sont guère
décevants, et que les grands souvenirs ne nous assaillent plus jamais.
Les souvenirs de tous ces rois, reines et déesse, ces guerriers qui
combattaient sans cesse, couverts de gloire et de sagesse, pour toi
ville charmante et belle avec ton passé tu restes éternelle, avec ta
grandeur et ta noblesse. Fils de Cherchell, héritiers, préservez ces
ruines, cet héritage songez qu'autrefois nos ancêtres mourraient avec
ce grand cris de gloire, oui descendre au tombeau quand c'est pour la
lumière, et ainsi montera la flamme sacrée chassant le noir et le
silence, sans effort et Cherchell retrouvera sa grandeur, sa richesse
et son respect.
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Khaled Bouchema
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Septembre a Cherchell
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Triste et monotone
Pareil a la saison d'automne
Et pourtant tant de souvenirs
Que de joies, que de rires
Une jeunesse pleine de vie
Les familles tellement ravies
De Blida d'Oran et de Kabylie
A Cherchell sont bien accueillies
Dans un contexte poétique
Sur des rivages romantiques
La ou les filles faisant des rêves
D'un amour éternel et sans trêve
Hélas le jour se lève
C'est le moment des adieux
Car dans la ville de Cherchell
Très charmante et très belle
Les joies et les larmes sont a pelle
C'est la fin des vacances
A dieu les espérances
Ceux qui sont parties reviendront
Ceux qui sont venus partiront
Les cœurs se chargeront
Jusqu'au plus profond
Sentiment sincère et pur
Amitié noble et sur
Ils reviendront j'en suis certain
Car ce sont des Algériens.
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Khaled Bouchema
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NOSTALGIE
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Que reste t-il de ma belle ville...
Et de son cadre si charmant ?
Que restera t-il de l'ilot Joinville...
De sa petite plage au sable d'argent ?
Que reste t-il de ses allées...
Bordées de fleurs à l'ombre des muriers ?
Que reste t-il de son passé...
Que de souvenirs de mes rèves premiers.
Que reste t-il de ses jardins fleuris...
De "mer et soleil" ce p'tit coin de paradis ?
Que reste t-il de ses mausolées...
De "Ain Qsiba" cette autre oubliée.
Que reste t-il de son forum punique...
D'ou cette foule chantait de joyeux cantiques ?
Que restera t-il de ses ruines, colonnes et cirques ?
Que sera le destin de ma capitale antique ?
Que restera t-il à ce symbole de ma fierté..
De ce phare tel un géant face à cette immensité ?
Au pied de ce "bel-ombra" sans défense je maudissais...
Ces engins de mort et cette mer qui reculait.
Sans scrupule "ils" ont terni ta gracieuse image...
A vouloir éffacer toute ton histoire...
Ceux qui t'ont connue, aimé garderont cet espoir...
Revenir un jour, méditer sur ton rivage.
Alors ! que reste t-il donc de CHERCHELL ?
Accepteriez-vous cette vérité ?
Toujours aussi belles...
Sa place romaine et sa mosquée...
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Djebbour Kamel
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Cherchell Caesaréa
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Aux bords des flots bleus, sous une ombre exquise
Cherchell enchanteur, sourit aux passants
Nulle par ailleurs aussi fraîche brise
Peut-il exister cadre plus charmant ?
L'ombre du passé monte de la terre
Coésarée l'antique clame son renom
Ruines bouleversées d'une ville entière
Colonnes de marbre, buste d'Apollon
Vous, que le hasard conduit à nos portes
Et que demain le destin emporte
Rappelez-vous que les douceurs de la vie
A jamais ne s'arrêtent ......
Quand reviendrez-vous ?
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Djebbour K.
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