Logements cherchent acquéreurs
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Le programme de l’habitat rural pour la daïra d’Ahmeur El Aïn s’élève, au total, à 700 logements. Il s’agit des habitations d’une superficie de 120 m2 environ de type F3 avec une cour que le futur propriétaire peut aménager par la suite.
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Pour ce type de programme, l’Etat supporte les 2/3 du prix déjà fixé à 750 000 DA. L’apport personnel du citoyen est évalué à 250 000 DA. Pour les trois communes de cette daïra, Sidi Rached, Bourkika, Ahmeur El Aïn, on a noté 270 habitations rurales du programme en cours et 430 habitations rurales inscrites dans le cadre du plan quinquennal. Le montant de l’apport personnel global des citoyens désirant acquérir un logement rural s’élève théoriquement à 175 millions de dinars. Or, l’Agence de gestion et de régulation foncière urbaine de Tipaza (AGRFU) n’a, pour le moment, enregistré une participation qui ne dépasse guère le taux de 10% du montant prévu cité ci-dessus. Une décision a été alors prise par les responsables de la wilaya de Tipaza, compte tenu de la situation sociale difficile des bénéficiaires de ces habitations rurales. Il s’agit de la mise en œuvre d’un échéancier, d’un commun accord avec chaque famille. Une démarche qui n’a pas fonctionné comme le souhaitent les gestionnaires de la wilaya de Tipaza. Un quota de 200 logements ruraux a été livré à concurrence de 500 000 DA de l’Etat. Des livraisons timides. La procédure de décaissement de l’Etat est complexe et elle prend beaucoup de temps. Les citoyens se méfient de cette lenteur. En outre, une centaine de logements ruraux sont en voie de lancement, tandis qu’un programme de 400 logements ruraux est en chantier. Les populations qui vivent dans des conditions précaires n’ont pas les moyens financiers de procéder au versement de l’apport personnel, même avec un échéancier. Elles ont du mal à croire à ce programme. En ce qui concerne le modeste programme du logement social participatif (LSP), cette daïra, qui se trouve au sud-est de la wilaya de Tipaza, n’est même pas en mesure de se rattraper sur le terrain bien entendu, « pas dans la poésie ». En effet, des logements LSP sont presque achevés et l’entreprise qui les réalise (AGRFU) attend que les autorités locales remplacent 58 noms des bénéficiaires sur un total de 70, au niveau de la commune de Bourkika. Cette défaillance et ces désistements en cascade entraînent l’opérateur dans une situation financière difficile. Cette faible participation des citoyens dans l’acquisition des logements LSP au niveau de cette daïra d’Ahmeur El Aïn embarrasse les responsables de la wilaya. C’est l’absence de communication à l’échelle locale et la fuite en avant de certains individus qui rendent la situation confuse, de surcroît entravent le programme de développement local. L’exemple d’Ahmeur El Aïn en est un dans la wilaya de Tipaza, quand l’Etat met devant le fait accompli ses représentants locaux, en inscrivant des programmes de logements pour les populations.
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