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@ votre bon coeur !
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Son père et sa mère, simples et modestes fonctionnaires à Hadjout, se sont sacrifiés, en quittant leurs emplois pour vivre avec leur demi-retraite, afin de lui permettre de continuer à étudier, devenir productif et pouvoir s’insérer dans la société avec son savoir et ses capacités intellectuelles.
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La crainte de ses parents s’est dissipée à la suite d’un cri de détresse de ce nouveau bachelier, en raison de cet élan de solidarité en sa faveur qui s’était déclenché juste après la publication du cri de détresse (El Watan du 6 septembre 2004). Même le PDG de Saïdal, Ali Aoun, s’est déplacé à Hadjout, pour non seulement offrir à Maâmar un fauteuil roulant, mais avait promis d’exaucer le vœu de ce dernier en matière d’emploi, dès qu’il termine ses études en pharmacie. Les départements ministériels de Rachid Harraoubia et Djamel Ould Abbès avaient réagi également, pour faciliter la vie à Maâmar à l’université de Blida, en lui aménageant une chambre. Le père de l’étudiant en pharmacie s’est engagé dans une course contre la montre pour sensibiliser les responsables du département pédagogique de l’université sur le cas de son fils, d’autant qu’ils vont se réunir demain lundi. Depuis la fin de l’année, il n’avait jamais cessé d’effectuer les démarches auprès des services administratifs concernés, malheureusement sans résultats. Pour faire de nouveau entendre son SOS, à travers cet appel, il demande au recteur de l’université Saâd Dahleb et au doyen de la faculté de médecine de veiller à une seconde correction des EMD du module thérapeutique, car une omission de 4 points a été relevée à la note attribuée par l’enseignant à l’EMD 2, qui de surcroît ne souhaite pas revérifier. Se sentant lésé, sans solliciter une faveur, le jeune étudiant demande à l’enseignant de fournir le barème et le corrigé type exigés par la réglementation du contrôle continu, de confier ses copies à un autre enseignant, de veiller à la consultation de la copie de l’EMD 1, après l’affichage du corrigé type et du barème. En raison de son lourd handicap, l’étudiant en 3e année de pharmacie – tétraplégique – a délégué son père pour effectuer les déplacements et les démarches auprès des administrations concernées, afin qu’il soit rétabli dans ses droits. « Le statut de l’enseignant vacataire ne le dispense ni du respect du handicap ni de la transparence dans les formes de communication des résultats, en matière de l’affichage du corrigé type et du barème, ainsi que les consultations des copies », nous explique avec amertume notre interlocuteur. Les parents sont déterminés à mener leur fils Maâmar, qui fêtera ses 21 printemps le 21 août prochain, jusqu’au bout de ses études sur les seuls critères de mérite uniquement. « Pendant mes examens dans ce module, nous murmure-t-il, je n’ai fait que recopier ce que l’enseignant nous a appris, vous pouvez le vérifier, ajoute-t-il. Il m’a donné un 8 au lieu de 15 au 1er semestre et 7 au lieu de 14 pour le 2e semestre. C’est un module qui a un coefficient 3 », conclut-il avec amertume. Cet appel de Maâmar qui vit des moments de déception en cette période de vacances estivales sera-t-il entendu par les responsables de l’université de Blida ?
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http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=72671
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