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Les horreurs qu’on commet sur cette terre
sainte,
Laisseront pour longtemps une sanglante empreinte,
Cette terre
qu’a foulé David et Mahomet,
Et que Noé fit don à son cadet
Japhet,
Ancêtre de tous ceux qui vivent sur ces terres,
Qui sont
conjointement, éternels légataires,
Et gardiens de ces lieux, bénit par le
Seigneur,
Qui délégua son fils comme libérateur.
Vous êtes
descendants, indignes et barbares,
Vous occupez ce sol, rougi par vos
bagarres,
Arabes et Juifs, deux descendants de Sem,
Vous avez tous les
deux droit à Jérusalem.
Israël doit cesser l’occupation injuste,
Du sol de
ses voisins, où de force, elle incruste,
Avec chars et canons, missiles et
soldats,
Pour envahir ses camps, ses villes, ses états.
L’histoire
nous apprend qu’aucun des vieux despotes,
N’a pu bénéficier de ses sanglantes
fautes.
Vous ne pourrez jamais écraser ces humains,
Qui n’ont que des
cailloux, jetés par leurs gamins,
Envahissant leur sol, vous leurs donnez
courage,
Et vous multipliez dans leurs âmes la rage,
Qui n’a d’autres
moyens pour défendre l’honneur,
Que de se sacrifier en d’actes de
terreur.
Ces jeunes sont nombreux, plus nombreux que vos bombes,
Ils
se sacrifierons faisant des hécatombes,
Dans vos villes, vos camps, et même
dans vos cœurs,
Car ils finiront bien par être les vainqueurs.
La bataille
est à vous, victoire passagère,
Car à la fin, le droit, gagnera cette
guerre.
David, sa fronde en main, fit un grand trou béant,
Sur le front de
Goliath, cet énorme géant,
Qui recouvert d’armure et d’armes
belliqueuses,
Fut vaincu par l’enfant, aux allures trompeuses.
L’histoire
nous apprend, que la force toujours,
N’a pas le dernier mot, ni le dernier
recours.
Jamais on ne doit faire usage de la force,
Quand on cherche,
à la fois, la paix et le divorce.
En bons cousins germains, vous devez vous
asseoir,
Et négocier la fin de votre désespoir.
Le Seigneur dirigea les
peuples de Moïse,
A travers le désert vers la terre promise,
Et depuis ces
vieux temps, le peuple d’Israël,
A souvent combattu les enfants
d’Ismaël.
Maintenant c’est la haine au cœur de vos deux mondes,
Qui
vous fait, tous les deux, des meurtriers immondes;
Votre honneur est souillé,
Juifs, Palestiniens,
Offrez la juste paix à vos concitoyens.
Arrêtez les
conflits qui saignent vos demeures,
Donnez à vos demains d’espérances
meilleures.
Pour assurer vos fiefs, vous avez, tous les deux,
Versé
beaucoup de sang, par vos actes hideux.
L’Irgoun a combattu pour procurer
l’ asile
A la Diaspora souffrant sans domicile,
La Shoah que commit ce
Nazi potentat,
Vous a fait octroyer, un réfugie, un État.
Les Arabes
souffrant s’offrent en holocauste,
Pour protéger leur bien, c’est leur seule
riposte.
Arrêtez ces conflits, vos femmes, vos enfants
Ne pardonneront pas
vos actes dépravants.
Il vous faut partager ces terres millénaires,
Si
vous voulez la paix prescrite par vos pères;
Vos dirigeants vêtus de plumes
de faucon,
Ne savent pas comment franchir le Rubicon.
Choisissez d’autres
chefs qui se mettront à table,
Pour négocier ensemble une paix
équitable.
Vous n’avez plus de choix et vous serez déçus,
Pensant que vos
méfaits passent inaperçus.
L’avenir est à vous, si vous savez le
prendre,
Vous n’avez qu’un moyen pour pouvoir vous entendre,
C’est de
bannir la haine au fond de tous vos cœurs,
Et d’accepter la paix, sans
vaincus, ni vainqueurs.
Le ciel vous bénira si vos
progénitures
Pourront se côtoyer et joindre leurs cultures.
Vous êtes
dirigés par des chefs meurtriers;
Débarrassez-vous en, ce sont vos
suppliciés,
Ils ne vous donneront que larmes et misère,
Leur but n’est pas
la paix, ils vivent pour la guerre.
Retirez vos canons, vos chars et vos
obus,
Arrêtez l’ holocauste de ces peuples fourbus.
Ils vengeront
leurs morts en attaquant les vôtres,
Et vous ne pourrez pas le reprocher à
d’autres.
La ronde de la mort viendra de vos voisins,
Tant que vous
occupez le sol de vos cousins.
Partagez, en égaux ces terres de la
Bible,
C’est l’unique moyen d’un avenir paisible.
Chacun aura sa part des
bienfaits et des us
Promis par Mahomet, Abraham et Jésus.
Pays de
l’Occident, vous êtes tous coupables,
Les uns en incitant, les autres
incapables
D’imposer une fin à ces sanglants conflits;
Vous devrez rendre
compte, un jour, de vos délits.
Vous faites des discours avec des phrases
pieuses,
Vos actes restent creux, vos promesses spécieuses,
L’Union doit
arrêter ce combat inégal,
Du Nord de la Russie au fond du
Portugal,
L’Europe entière doit, pour calmer sa conscience,
Intervenir en
force, en une sainte alliance;
Elle doit imposer, à ces belligérants,
Une
paix, un espoir pour leurs peuples souffrants.
Il faudra du courage et de
l’indépendance,
Pour freiner les excès de cette omnipotence.
Les lieux
saints sont violés, les cultes bafoués,
Les efforts des nations sont toujours
déjoués,
Il faut, de part et d’autre, arrêter la curée,
Car nous sommes au
bord d’un grand raz de marée,
Qui va nous engloutir dans un conflit
mondial;
Les perspectives sont pour un futur martial.
Vous n’avez plus
de choix, au bord de cet abîme,
Il vous faut séparer, l’aigle de sa
victime,
Si vous n’arrêtez pas ce danger grandissant,
Vos fleuves, vos
égouts, ruisselleront de sang.
Arabes et Juifs transporteront leur
guerre,
Aux quatre coins du monde, avec haine et colère,
Vos femmes, vos
enfants souffriront de ce flux,
Et vos actes tardifs, resteront
superflus.
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Christian Cally
Avril 2002.
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