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Albert Camus a reconnu la place prépondérente tenue par l'Algérie dans ses écrits. En 1957 il déclara : " Je n'ai jamais rien écrit qui ne se rattache, de près ou de loin, à la terre ou je suis né " (II, 1892, en note). Ce serait donc tous les écrits d'Albert Camus qu'il faudrait relire à la lumière de cette déclaration. Toutefois il faut se limiter et s'arrêter, tout particulièrement aux deux aspets suivants :
- la terre algérienne fut pour lui premièrement une terre de beauté,
- deuxièment une terre de déchirement.
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Par sa beauté, l'Algérie a été, pour Camus, selon sa propre expression :
" La terre du bonheur, de l'énergie et de la création " (II, 998).
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Mais l'Algérie qu'Albert Camus a connue fut une terre colonisée. Il est mort deux ans et demi avant que le peuple algérien n'accède à l'indépendance, au terme d'une guerre qui dura plus de sept ans. L'Algérie d é c h i r é e, tel est le titre donné par Camus aux articles sur l'Algérie qu'il écrivit en 1955-1956 dans le journal l'Express (II, 967s).
Oui, la terre algérienne qu'il a connue -principalement dans les dernières années de sa vie- fut pour lui la terre du déchirement.
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Casbah-haute-alger- vue du Palais du Dey
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Port- de la Madrague - Alger
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Eglise Notre-Dame d'Afrique [ Mme l'Afrique :-) ]
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Djamaa el sghir, Alger
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N.B. :
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Les citations des écrits d'Albert Camus, sont extraites de deux volumes de la "Bibliothèque de la Pléiade". Ces citations sont notées des chiffres romains I ou II, suivis de la numérotation de la page (ou des pages) :
I - Thêatre; Récits, nouvelles, 1962 (réedition du 4èmetrimestre 1974)
II - Essais, 1965 (réédition du 1er trimestre 1981)
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