( IIIe et IVe siècles après J.C.)
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Cesarée n'est pas à l'abri de la crise économique, sociale et morale qui secoue l'Empire vers le milieu du troisième siècle. En Afrique, les indigènes se soulèvent -entre 252 et 262-. Maurétanie Césarienne et Maurétanie Numide sont mises à feu et à sang, et pour que l'ordre puisse être rétabli, il faut que toute l'Afrique romaine soit soumise a un commandement unique, qui se trouve être un ancien gouverneur de Césarée, Marcus Cornelius Octavianus.
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A la fin du IIIe siècle, l'empereur Dioclétin remanie l'aministration et l'armée romaine en Afrique : Césarée perd la partie orientale de sa province, qui dépend de Sitifis (étif), et n'est plus le siège que d'un commandement militaire de second ordre.
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En 371, le malheur s'abat sur la ville; avec une troupe de mécontents, -Berbères contre les Romains, prolétaires contre les riches, schismatiques contre les catholiques- , le prince Firmus dévaste la côte et prend Césarée aussi bien qu'Icosium (Alger). Lorsque le maître de la cavalerie, Theodose, entre dans Césarée avec les troupes romaines, il doit y laisser deux légions de cavaleries pour l'occuper et déblayer ses ruines.
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La victoire militaire n'a pas résolu le problème religieux et pour essayer de faire triompher l'orthodoxie, l"évêque d'Hippone (Bône) qui n'est autre que Saint Augustin viendra à Césarée, ou il prononcera en 418 un sermon.
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