Le variant «Delta» fut initialement identifié en octobre2020 en Inde où il se fit remarquer par l'hécatombe qu'il occasionnait et l'avant-goût de fin du monde qu'il n'a eu de cesse d'incarner depuis. Les images de corps brulés à la hâte qui parvenaient du pays de Mahatma Gandhi semblaient surréalistes et si lointaines que d'aucuns cyniquement y voyaient les effets spéciaux de Bollywood. Pour tous ceux qui ont eu vent du carnage de ce mutant à travers plusieurs régions, villes, villages et quartiers limitrophes à travers les réseaux sociaux ou le ouï-dire, cela relève de l'invraisemblable. Ce n'est pas l'avis de Delta qui s'insinue à travers les ruelles et les moindres recoins du pays à la recherche de plus en plus de victimes que les autres mutants lui envient. Le variant «Delta» est un tueur en série redoutable qui s'attaque aux vieux et aux jeunes, aux médecins et aux infirmiers et en redemande toujours. Il sévit au sein d'une seule et même famille et fait succéder parents et progénitures au cimetière ne laissant guère le temps aux survivants de faire leur deuil. La mort n'a plus d'aura malgré son ampleur pour les gens qui assistent la mort dans l'âme aux absence d'êtres familiers, des amis, des voisins, des collègues et des hommes et femmes dont la disparition traumatise à jamais ceux qui leur survivent. Les quartiers, les villes et le monde se dépeuplent chaque jour sans ménagement ni déménagement.
Les hôpitaux ne désemplissent pas et ne comptent désormais qu'un seul service voué à extraire à l'abominable «Delta» des rescapés malgré la disette d'oxygène qui fédère les gens autour de l'instinct de survie. Le variant «Delta» fait le vide autour de lui, vide l'agora et les mosquées, suspend les mariages et les veillées funèbres, interdit les accolades et impose la bavette aux grands et petits. L'abominable Delta installe la peur, prend l'humanité à la gorge et menace de l'étreindre de plus en plus pour l'éteindre inéluctablement. On s'accroche désespérément au vaccin qu'on se laisse inoculer en dépit des effets secondaires néfastes signalés dans les pays au système sanitaire performant. On conjure l'abominable Delta du mieux qu'on peut et on continue à vivre au milieu d'un duel titanesque entre la vie et la mort.
Les partisans de la philosophie existentialiste se donnent raison et clament haut et fort que l'homme est seul au monde; seul à combattre un ennemi nocif qui s'invite à la maison dans les poumons vieillis du père ou de la mère par le truchement du fils. Les croyants et les non-croyants joignent leurs mains pour implorer un Dieu unique, le seul à même de les délivrer de l'abominable Delta et ses compères.
Le traitement médiatique de la pandémie du Covid-19 contribue à la fabrication de la peur
Nous sommes en guerre, martèlent les gouvernants de la majorité des pays en proie à la pandémie du coronavirus. Aussi, en guise de riposte médicale pour protéger leurs populations respectives, avaient-ils plutôt décrété paradoxalement le confinement de leurs populations, instauré le couvre-feu, avec une restriction drastique des libertés individuelles, la prescription de la fermeture des établissements accueillant du public (cafés, restaurants, cinémas, théâtres).
Dès le déclenchement de la pandémie, avec une rhétorique guerrière propre à enflammer la fibre patriotique, on s'attendait à une déclaration de mobilisation générale pour combattre l'envahisseur viral. Or, les téméraires dirigeants des différents pays, au lieu d'aligner une armée (sanitaire) pour protéger la population contre l'ennemi (viral) ou d'appeler la population à s'armer (médicalement) pour affronter l'envahisseur contagieux, avaient invité, de manière machiavélique, leurs populations respectives à se calfeutrer chez elles, à se confiner, comme aux temps du Moyen-âge, faute d'équipements sanitaires et moyens médicaux, décimés ces dernières décennies par ces mêmes dirigeants, au nom de la rigueur budgétaire instituée pour muscler davantage la vigueur du capital.
De fait, faute de moyens sanitaires et médicaux pour enrayer la propagation du coronavirus, les États avaient-ils stratégiquement placé la riposte sur un terrain militaire, comme s'il s'agissait d'une guerre à mener. Cette logique belliqueuse demeure encore aujourd'hui leur feuille de route, pourtant largement responsable de l'actuelle déroute. (D'aucuns affirment que la stratégie sécuritaire de confinement, actuellement mise en œuvre, constitue la répétition générale de la politique de bunkérisation des populations, opérée dans la perspective de l'imminente guerre bactériologique en préparation par les principales puissances impérialistes rivales, autrement dit Alliance Atlantique contre Alliance de Shanghai, mais également contre le prolétariat et les classes moyennes, dont les premières attaques ont commencé par la destruction des secteurs obsolètes du point de vue du grand Capital, par la paupérisation généralisée des populations laborieuses.
De fait, avec l'imposition des mesures de confinement, de couvre-feux et de lock-out des économies nationales, les prolétaires - les travailleurs, les paysans, les chômeurs, les couches sociales pauvres - sont les premières victimes de cet inédit exercice de guerre sanitaire mondialisé orchestré par le grand Capital. De toute évidence, cette opportune pandémie sert de paravent pour mener cet inédit exercice militaire - ce n'est pas innocent que Macron ait institué un Conseil de défense soumis au secret, au sein duquel siègent des généraux, pour gérer théoriquement un banal virus qui relève normalement du seul ministère de la Santé en temps ordinaire - visant à analyser et à anticiper les problèmes soulevés par la gestion des populations soumises aux fortes pressions psychologiques anxiogènes, aux drastiques mesures coercitives, à l'austérité économique et aux compressions salariales. De là s'explique le durcissement autoritaire des États, la militarisation de la vie quotidienne, préludes à la future société totalement caporalisée, au sein de laquelle la population sera enrégimentée, militairement contrôlée, psychologiquement conditionnée pour supporter et soutenir l'inévitable guerre bactériologique).
Or, avec un virus, il n'est jamais question de guerre. Car l'humanité ne peut jamais vaincre ou éradiquer cette microscopique créature virale. Comme l'a dit, avec sagesse, le philosophe italien Emanuele Coccia : «Le virus est une force pure de métamorphose qui circule de vie en vie sans être limitée aux frontières d'un corps. Libre, anarchique, quasi immatériel, n'appartenant à aucun individu, il possède une capacité de transformer tous les vivants et leur permet de réaliser leur forme singulière. Pensez qu'une partie de notre ADN, sans doute autour de 8%, serait d'origine virale ! Les virus sont une force de nouveauté, de modification, de transformation, ils ont un potentiel d'invention qui a joué un rôle essentiel dans l'évolution. Ils sont la preuve que nous sommes dans nos identités génétiques des bricolages multi-spécifiques». Dans le même ordre d'idée, Gilles Deleuze écrivait : «Nous faisons rhizome avec nos virus, ou plutôt nos virus nous font faire rhizome avec d'autres bêtes».
À la vérité, le combat contre un virus, gestion d'ordre essentiellement médical, relevant de la santé publique, se mène avec de l'intelligence (science), de l'équipement (sanitaire et médical) et de la prévoyance et de la planification (stocks de matériels, réserve de lits d'hôpitaux, équipement prophylactique de la population, stratégie d'endiguement anticipatrice). Et non pas à coups de discours belliqueux incantatoires propres à susciter plutôt la psychose que l'assurance. Il se mène par le déploiement massif d'une thérapeutique médicale et médicamenteuse ou d'une vaccination scientifiquement éprouvée, essentielle à notre santé psychique individuelle et à notre résilience collective. Et non pas par la politique de confinement débilitant ou de couvre-feu anémiant, d'infantilisation et de culpabilisation des citoyens. Pis : de criminalisation sociale matérialisée par des mesures sécuritaires décrétées ordinairement en temps de guerre (ne serait-ce pas la preuve de l'anticipation de la future guerre ?).
Une chose est sûre : les spécialistes honnêtes de la santé, notamment les professeurs Éric Raoult, Jean-François Toussaint, Laurent Toubiana, Nicole Delépine et autres scientifiques anonymes, reconnaissent que la létalité du Covid-19 est très faible, estimée officiellement à 0,03%. Et l'âge médian des décès est de 84 ans, avec 75% des patients décédés de plus de 75 ans.
Cette affirmation, dans un climat de psy-chose sanitaire marqué par le décès de quatre millions de personnes en 18 mois, peut sembler provoquante. Mais elle repose sur des statistiques éclairantes de vérité sur la mortalité générée notamment par les maladies cardiovasculaires : 18 millions de morts chaque année, sans compter les 10 millions de décès par cancer, et d'autres pathologies létales qui déciment chaque année des millions de malades. Or, avec le coronavirus, on dénombre aujourd'hui, à l'échelle internationale, au dix-huitième mois, 4 millions de morts (ce chiffre inclut les 1 100 000 morts «ordinaires», décédés chaque année par le virus de la grippe saisonnière, subrepticement recensés dans la catégorie associée au «Covid-19». Car, en vrai «ce soi-disant nouveau virus est très fortement lié au SRAS-1 ainsi qu'à d'autres bêta-coronavirus qui nous font souffrir chaque année sous forme de rhumes», dixit le Dr Beda Stadler, immunologiste renommé de l'Université de Berne).
Aussi, jusqu'à présent, on ne relève aucune surmortalité causée par le Covid-19. Le nombre de décès lié au coronavirus (parle-t-on des morts avec le Covid ou des morts causés par le Covid ? La différence est importante : on ne meurt pas DU covid, mais AVEC le Covid du fait d'une pathologie chronique préexistante) est relativement comparable aux morts provoqués par les grippes saisonnières. Chaque année, plus de 60 millions de personnes décèdent dans le monde. L'année 2020, le Covid-19 n'aura pas bouleversé le chiffre de la mortalité mondiale. La mortalité du Covid-19 est inférieure à 0,03%. Pourtant, à lire et à entendre les autorités gouvernementales et médiatiques, le Covid-19 serait une maladie extrêmement dangereuse, capable d'anéantir toute l'humanité.
C'est le traitement politique et surtout médiatique qui imprime sa dimension rationnelle ou émotionnelle au fait social porté à la connaissance de la population. Et, en fonction de ce traitement médiatique, la réceptivité de l'information et, corrélativement, la réaction collective varient entre discernement philosophique et apeurement hystérique. En vérité, tout autre événement traité sur le même registre apocalyptique aurait suscité la même collective réaction hystérique, hallucinatoire et affolante (terrorisme, pollution atmosphérique, explosion des cancers ou d'autres maladies létales, etc.). C'est le traitement différentiel de l'information qui provoque le Choc des maux et suscite le Poids de l'affliction. Une chose est sûre : par la fabrication de la peur, le virus médiatique est plus contaminant que le Covid-19. Et, singulièrement, plus pathogène.
Comment expliquer qu'un microscopique être vivant invisible est capable de paralyser la civilisation la plus équipée technologiquement de l'histoire de l'humanité, sinon par le traitement anxiogène de l'information, cette virale communication médiatique inoculée par les puissants aux fins d'anesthésier les consciences et de tétaniser les corps collectifs frondeurs et subversifs. La peur est le vaccin le plus efficace pour enrayer le virus de la contestation et de la subversion, vaccin anxiogène élaboré dans les laboratoires opaques étatiques et administré par les agences médiatiques à hautes doses propagandistes pour neutraliser le corps social «subversif», anéantir le dangereux ennemi de classe : le prolétariat révolutionnaire, ces récentes dernières années politiquement menaçant.
Sans conteste, dans cette gestion calamiteuse de la crise sanitaire du Covid-19, les médias ont joué un rôle négativement déterminant dans la propagation et la perception des risques et des conséquences potentielles liés au coronavirus. En effet, les professionnels de l'information, en particulier les journalistes, avec leur traitement de l'information délibérément catastrophiste, ont contribué depuis le début de la pandémie au processus d'amplification de la perception anxiogène de la crise sanitaire du Covid-19. Telle est la mission qu'ils ont reçue des puissants et des États : apeurer, tétaniser, terroriser les populations, par la propagation anxiogène d'informations propres à susciter l'émoi, l'effroi, le désarroi !
Au reste, une étude Viavoice, effectuée pour les Assises du journalisme de Tours en partenariat avec France Télévisions, France Médias Monde, Le Journal du Dimanche et Radio France, a montré que l'opinion des interrogés envers les médias couvrant la crise du coronavirus est très défavorable. Le constat est sans appel : les médias sont sévèrement jugés par l'opinion. Ils cristallisent toutes les critiques. Ils sont 60% à juger la couverture médiatique de la pandémie de Covid-19 excessivement anxiogène, a indiqué l'étude Viavoice. Concernant la manière dont les médias ont couvert l'information, 43% des sondés ont estimé que les médias ont alimenté la peur de la pandémie et 32% ont pensé qu'ils l'ont exploitée pour faire de l'audience. Enfin, l'étude montre que la crise sanitaire et son traitement médiatique anxiogène, conjugués avec une constante opération de manipulation de l'opinion menée conjointement avec les gouvernements entraîneront des conséquences dans le rapport des citoyens aux médias et au pouvoir. Un véritable climat de défiance s'est manifesté envers les gouvernants et les journalistes (sujet qui sera traité dans notre prochain texte consacré au rôle des médias).
Au-delà des controverses politiques légitimes sur la gestion étatique calamiteuse de la crise sanitaire du Covid-19, responsable du nombre élevé de décès, morts en vraie faute de prise en charge médicale, notamment de soins prophylactiques et de thérapie médicale accompagnée d'un traitement médicamenteux idoine, tous les spécialistes s'accordent sur l'innocuité du coronavirus en absence de pathologie préexistante. Cette vérité scientifique est prouvée par la faiblesse du taux de mortalité enregistrée dans les pays asiatiques (Corée du Sud, Singapour, Taiwan, Japon, Chine), en Suède, obtenue au moyen d'une politique sanitaire volontariste et globale, appuyée par le dépistage massif et l'approvisionnement des populations en masques et autres matériels médicaux, notamment les respirateurs, l'augmentation des capacités d'accueil par l'accroissement du nombre des lits hospitaliers, sans application d'une politique de confinement ni de coercition, excepté pour la Chine. À cet égard, comment expliquer que la Chine, pays-continent d'un milliard et demi d'habitants, a «réglé» la question de l'épidémie du Covid-19 en l'espace de 12 semaines, en déplorant seulement 4600 morts, et depuis mars 2020 le pays a recouvré son fonctionnement normal, tandis que dans les pays occidentaux, confrontés par ailleurs à une brûlante Question Sociale, sont encore enlisés dans la «crise sanitaire du Covid-19» ? Tout se passe comme si la pérennisation de la crise sanitaire est délibérément entretenue pour des motifs inavoués et inavouables, ou plutôt des raisons politiques et surtout économiques : certains dirigeants n'annoncent-ils pas que la crise sanitaire est appelée à durer des années. Incontestablement, le coronavirus est le meilleur allié des gouvernants.
Aujourd'hui, après avoir sacrifié, sans vergogne, les hôpitaux sur l'autel du capital, au nom de la rigueur budgétaire, les gouvernants décident curieusement de dépenser des milliards dans l'achat d'un hypothétique vaccin génique précipitamment mis sur le marché par des entreprises pharmaceutiques atlantistes frénétiquement à l'offensive sur le front de la commercialisation. Entreprises exonérées, par ailleurs, de toute responsabilité pénale et financière en cas d'effets indésirables. Pourtant, ce «vaccin», nouveau produit chimique toujours en phase d'essai clinique, amplement encensé par les médias stipendiés, n'a, selon les scientifiques, pas prouvé son efficacité, encore moins son innocuité.
Si les gouvernants sont si soucieux de notre santé au point de sacrifier l'économie (en vrai uniquement celle du peuple) et de se ruiner par l'achat de vaccins coûteux et douteux (en vrai avec l'argent du contribuable), pourquoi continuent-ils à cautionner la fabrication de produits toxiques et létaux (tabac, voitures, armes, etc.), à favoriser la production de politiques antisociales meurtrières, de chômages destructeurs, de guerres, de famines, de pathologies psychiatriques invalidantes, de maladies chroniques mortifères ?
Comment persuader des milliards d'individus d'accepter le confinement socialement et économiquement dévastateur, le couvre-feu psychologiquement destructeur, les restrictions de leurs libertés, les sacrifices sociales, le carnage économique, la vaccination mercantile, sinon par le recours à une campagne de propagande anxiogène étatique et médiatique destinée à masquer les véritables motivations de la gestion apocalyptique de la crise sanitaire du Covid-19 : créer un climat de psychose et de sidération pour justifier et légitimer la reconfiguration despotique de l'économie mondiale sur fond de militarisation de la société aux fins de la prochaine guerre mondiale, impliquant une population totalement soumise, un prolétariat politiquement anéanti.
par Khider Mesloub
Aug 03,2021
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5304092
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