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Des frissons de bonheur avec le duo : Zucchero & Cheb Mami -
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Rédigé le 28/10/2006 à 08:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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« L’Algérie au cœur, le pays des découvertes insoupçonnées », un dossier spécial de « Grands Reportages »
Le magazine spécialisé dans le tourisme, « Grands Reportages » a consacré son édition d’octobre à « l’Algérie au cœur » qui invite les touristes à des "découvertes insoupçonnées".
Le dossier Spécial Algérie, d’une trentaine de pages, relève pour ses lecteurs que "les années de plomb appartiennent désormais au passé" et le pays "retrouve son statut de destination touristique".
Traitant tour à tour des zones côtières avec Alger et Oran, des espaces telliens avec la Kabylie, sahariens, ainsi que de la diversité des patrimoines culturels et historiques, notamment romains, l’article locomotive titré « sur le chemin des découvertes » note que "depuis 2004, les cohortes de touristes ont refait leur apparition".
"La demande croissante" en produits touristiques en Algérie a enclenché un cycle de développement et "personne ne s’étonne de cette amorce de succès qui pourrait finir par inquiéter" les pays voisins, poursuit le commentateur qui, citant Alger, Oran, Constantine, Tamanrasset, Ghardaïa, écrit que "autant de cités qu’il faut visiter au risque de ne jamais en saisir tous les secrets".
"L’Algérie est avant tout un pays de dialogue, de sensibilité, d’intelligence", conclut-il en guise d’ouverture à une série de reportages sur Alger et la Casbah, les vestiges romains (Djamila et Timgad), Oran, Tamanrasset, Ghardaïa, « El-Goléa » (Menéa), Timmimoun, In-Salah, et bien d’autres villes et régions du pays
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''EL MOUDJAHID''
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Rédigé le 09/10/2006 à 00:00 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Le magazine Geo consacre un numéro à l’Algérie
Beautés et splendeurs d’un pays de soleil
Avec des photos aériennes sublimes, cette revue montre un pays extraordinaire.
Algérie, la renaissance, ainsi est intitulé le numéro du mois d’octobre. A bien des égards, c’est un voyage fabuleux à travers un immense pays. La côte est montrée par Yann Arthus-Bertrand : on voit ainsi, Alger, Béjaia, El Aouana, Tipaza, comme on ne les a jamais vues, c’est-à-dire incomparables et magiques...
Le magazine raconte, avec subtilité, Alger, Canstantine, Oran, Annaba. Une carte en relief du pays et un grand poster d’Alger sont offerts au lecteur de cette revue de renom. La Kabylie est narrée dans sa générosité et ses aspects frondeurs.
Sur les sentiers de la belle rebelle, ainsi est titré l’article sur cette terre chère à Matoub Lounès. Le Sud du pays n’est pas oublié : tant de facettes de cette région magique sont exposées et dites avec les mots du coeur.
On y apprend, pour l’exemple, que le Sahara algérien est trois fois plus peuplé qu’il y a vingt ans.
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L'INTERVIEW DE MICHELE AULAGNON-PONSONNET, JOURNALISTE | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Non pas vraiment, même si, pour des raisons de bouclage, nous avons dû nous rendre sur place, non pas entre novembre et mars (période à privilégier pour un voyage touristique), mais en plein mois de juin. Comme c’était à prévoir, nous avons eu très chaud. Dans la vallée des oasis, au nord-ouest de Tamanrasset, le matin à six heures il fait 30 degrés, à huit heures 35, à dix heures 40, à midi 45 et à quatorze heures 47 ou 48 degrés. De surcroît, les conditions de luminosité étaient extrêmes pour le photographe. Tous les paysages étaient blancs, écrasés par la chaleur. A Tamanrasset, ville qui est à plus de 1 400 mètres d’altitude, il y avait un phénomène de brume qui nous empêchait de voir les montagnes qui encerclent la ville. J’étais assez loin de ma vision très romantique du désert, fantasmée après la lecture de Monod, Foucaul et Solimane !
Quel est le réel, le quotidien, des gens que vous avez rencontrés ?
Faire un jardin dans le désert est un travail d’homme exclusivement, car il est affreusement physique. Chacun creuse son puits avec une pelle, dans la pierre. Il n’y a aucune mécanisation. Chaque centimètre est gagné au prix d’un effort extraordinaire. Résultat, tout le monde connaît la profondeur exacte de son point d’eau. Quand ça marche, les environs du puits deviennent très rapidement un jardin d’Eden. Autour, la chaleur est oppressante, et à l’intérieur, quand le jardin arrivera à maturité, il y aura un peu de frais, des papillons et des oiseaux. Un jardin peut faire vivre une famille élargie, une quinzaine de personnes. Les gens travaillent donc très durement. Dans le même temps, ils acceptent totalement que la nature soit la plus forte. Ils subissent le sirocco, les sauterelles, les inondations de l’oued sans se plaindre, si ce n’est se remettre à l’ouvrage tout de suite après. Ça fait partie de la vie. Ils savent que la nature est plus forte que l’homme. On peut faire quelque chose du désert, mais jamais on ne le dominera. Ils ont complètement intégré cette force définitivement supérieure de la nature.
Quels sont les conseils que vous pouvez donner à des personnes qui souhaiteraient se rendre dans le désert algérien ?
En plusieurs points, je dirais :
Propos recueillis par Nicolas Wierzbicki
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La Kabylie, sur les sentiers de la belle rebelle
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L’été, le soleil s’y agrippe. L’hiver, il y neige. Et la nuit, tombent des pluies d’étoiles roses et bleues. Pour le voyageur qui emprunte ses chemins, la Kabylie apparaît ainsi : douce et frondeuse, rude et hospitalière. (...)
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Le Grand Sud, les jardiniers du désert
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Sous le soleil brûlant, contre criquets et sauterelles, ils travaillent dans des conditions extrêmes. Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux. (...)
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Rédigé le 08/10/2006 à 23:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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“Alger est une parole”
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Si Buenos Aires a son tango, Lisbonne son fado, la Nouvelle-Orléans ou Memphis le blues, Oran le raï…, Alger a le chaabi. Musique également métisse, elle est à l’image de la ville. D’origine religieuse et réservée à des cercles étroits d’abord, le chaabi a été concocté par un kabyle, Hadj M’Hamed el Anka (Halo Mohand Ouyidir), aidé d’un juif Lili Boniche (Lili Abassi) et de Bellilo, le luthier italien de Bab el Oued qui confectionna la première mandole du maître El Anka. La mandole sera au chaabi ce que l’accordéon est au musette parisien. Depuis, les musiciens du genre ne se sont pas gênés pour se nourrir d’influences venues d’ailleurs et, par la magie de la création, les acclimater à l’âme algéroise : ainsi en sera-t-il du banjo qui débarque à Alger avec les soldats américains en 1942, du piano introduit par Skandrani ou du qanoun, la cithare qui vient de l’orient arabe…
Et oui, le chaabi (comme le couscous pour l’Afrique du Nord) est un merveilleux résumé de l’histoire d’une ville, “ville bazar”, riche d’une identité syncrétique où, sur un substrat berbère, sont venues se greffer les influences arabe, turque, française, juive... À la fois populaire et mystique, dure et tendre, rocailleux et voluptueux, triste et joyeuse, envoûtant et mélodieux, le chaabi est une musique sismographe, le sismographe des passions, des humeurs et du quotidien des Algérois. Pour s’en rendre compte, il suffit d’écouter la compilation confectionnée par Aziz Smati riche des voix de Dahmane El Harrachi, d’El Hachemi Guerrouabi, de Boudjemaa el Ankis et surtout celle d’Abdelmajid Meskoud interprétant la magnifique El Assima devenue “l’hymne d’Alger”.
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Face au port, au dessus d'Alger Gare .
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La terre algérienne, depuis les temps les plus anciens, a mêlé des ingrédients divers à l’origine d’une identité devenue irréductible à une composante exclusive. Mélange étonnant, liaisons contre-nature et violentes, le “butin de guerre” ne se limite pas à une langue : entre violence et tendresse, exubérance et retenue, humour et gravité, provocation et générosité... la personnalité algérienne en porte la marque. Rien que de très “nooormal”, selon ce qualificatif qui rend probable l’improbable, supportable l’insupportable et normal l’anormal. Une sorte de pragmatisme teinté de taoïsme, à se demander si Lao Tseu ne s’est pas tapé quelques bières avec le volubile Abderrahmane du côté de la Madrague et devisé sur l’universalité des valeurs humaines avec le pétillant Belkacem Aït Ouyahia qui entre deux cours de médecine à l’université et deux patients traduit les Fables de La Fontaine en kabyle. Il faut les écouter et savourer les dialogues enregistrés par Allalou. Car, l’ancien trublion de la radio algérienne, a retrouvé les trottoirs de sa ville et avec eux, les calembours d’Abderrahmane Lounès, les mises en garde de l’architecte urbaniste Jean-Jacques Deluz quant à l’avenir de la ville ou encore l’humour de Farid le rockeur de Belcourt qui résume l’amour à Alger par cette formule inoubliable : “frites omelette... sans sel !”. Il y a surtout Fatma Zohra de la Casbah. L’ancienne prostituée a aujourd’hui 72 ans et confie à un Allalou complice qu’en 1962 elle n’a pas pris “un appartement de Français” “parce qu’il y a eu des larmes dans ces appartements (…) parce que je ne voulais pas, non, y a rien à faire, ça porte malheur”. Sans chercher à paraphraser Shakespeare, ce que montre ce livre sonore c’est qu’il y a souvent plus de vérité dans une seule phrase d’une ancienne prostituée d’Alger que dans cinquante ans de vulgate nationaliste. Et oui, la France n’est pas la seule à qui un petit retour sur la période coloniale serait profitable... “On a fait du peuple une chose secondaire, presque un outil” disait-il y a bien longtemps le Marocain Mohamed Kheïr-Eddine, avec Alger Nooormal, on mesure ce qui a été négligé et gâché.
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Entraîné dans cette virée algéroise où le son du thé à la menthe versé dans les verres se mêle aux voix éraillées des noctambules amateurs de bière et de poésie, le lecteur partage l’allégresse, la “jouissance” même de ses compagnons heureux de retrouver une ville qu’ils ont dû fuir après les menaces de mort et l’attentat dont a été victime Aziz Smati. La nostalgie a sa place dans ce voyage où la question est posée : “Alger a t-elle un présent ? Alger a t-elle un avenir ?”. Mais nos auteurs dédaignent ces cucuteries pour anciens combattants : Alger vit, Alger revit à travers un renouveau musical porté par une jeunesse et notamment des jeunes filles, créatives et frondeuses. Les groupes se nomment Hamma Boys, MBS, Intik, Gnawa Diffusion, Bnet Lebled... chantent et assènent leur part de vérité sur des rythmes rap, rock, folk, techno ou empruntant à leurs aînés une rythmique gnawa ou chaabi. Peut-être que cette génération inventive ne s’en laissera plus compter...
Les textes, les photos comme les enregistrements ne cachent pas les travers de la ville et de ses habitants. Mais Alger est encore trop meurtrie par les années qui viennent de se terminer pour en rajouter. Il vaut sans doute mieux en célébrer le soleil qui l’inonde d’une lumière prometteuse, ce soleil qui “tue les questions” comme l’écrit Camus. Si, après sa prémonitoire chanson composée il y a plus de trente ans, “Sobhane Allah yaltif” Mustapha Toumi ne se sent pas de rejouer les cassandres, il ne veut pas non plus revenir sur le passé récent. Sans doute que les retours en arrière se feront plus tard. Sûrement même, pour éviter les effets boomerang d’une funeste amnésie orchestrée par un régime toujours aveugle aux siens. Pour le moment, comme le montre Alger nooormal, les premières leçons du passé peuvent être tirées avec une distance critique, poétique, l’humour toujours corrosif et chantant d’Alger. C’est d’ailleurs la seule façon de faire pour ne pas condamner l’avenir. Le passé ne peut être remisé, mais ce n’est pas à lui de dicter ses conditions. Alors ne boudons pas le plaisir du lecteur-auditeur : ce livre est d’abord une fête, des retrouvailles joyeuses, une déclaration d’amour. La vie quoi ! Pour le reste, barakat ! (Ca suffit !)
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Mustapha Harzoune
© Jean-Pierre Vallorani, Alger nooormal, Françoise Truffaut éditions
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Alger nooormal
Un texte d’entretiens polyphoniques
avec des extraits en arabe
+ un CD offert durée 59’36
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Histoires sonores d’Alger par Aziz Smati 26’37: http://www.bledconnexion.com/alger%20nooormal%201.rm
.Un demi-siècle de musiques, de poèmes et de voix
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Paroles d’Alger par Mohamed Ali Allalou 32’59: http://www.bledconnexion.com/alger%20nooormal%202.rm
.Une dizaine de rencontres anthologiques
Comment voulez-vous que je ne l’aime pas… ?
De son soleil je ne puis me passer
Depuis mon enfance je coursdans ses rues sans me lasser mon cœur en est épris…
J’aime toutes les villes un peu plus Paris mais ce n’est pas…comme l’Algérie
Comme elle est belle je l’aime à la folie
Pour tout l’or du monde je ne la quitterai
Alger, Alger, combien je l’aime !
Lili Boniche, Alger, Alger, Alger nooormal
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Rédigé le 02/10/2006 à 22:59 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
''Alger nooormal'' |
Unique en son genre, ce livre d’images et de sons autant que de mots fait entrer le lecteur dans le ventre de la capitale algérienne. « J’ai compris qu’Alger n’était pas une ville comme les autres. […] Elle n’existe pas par la grandeur de ses monuments et la beauté de son architecture… Alger existe par la parole de ses gens. […] Alger est un chant pour ceux qui savent écouter sa musique. Alger est une parole », écrit le journaliste Mohamed Ali Allalou en ouverture d’Alger nooormal. Il est l’un des auteurs de ce livre pas comme les autres, livre d’images et de sons autant que de mots qui fait entrer le lecteur-auditeur, les sens en éveil, dans le ventre de la ville. Mohamed Ali Allalou y propose des « entretiens polyphoniques » coordonnés par le journaliste-écrivain Mustapha Benfodil. On y croise le fils de M’Hamed El-Anka, le grand maître du chaâbi, Farid le Rockeur, qui parle de rock et de femmes, ou encore les quatre rappeuses de B’net Lebled qui n’ont froid ni aux yeux ni aux oreilles. Le patchwork dessine un portrait de la ville dans la chair des mots. Les odeurs d’Alger - jasmin, couscous et air marin - s’entrechoquent avec les bruits de dominos qui claquent sur les tables. Pour parfaire ce parcours, le chroniqueur musical Aziz Smati a retracé sur un CD plus de soixante ans d’histoires sonores, de Mohamed el-Kamal, le « Charles Trenet arabe », et Lili Boniche à Gnawa Diffusion et Intik, un des groupes de rap les plus connus de la capitale. Le photographe Jean-Pierre Vallorani a suivi les pas d’Allalou et de Smati, capturant des instants fugaces dans la cité. Des visages, des regards, des mains qui disent la façon de vivre aujourd’hui à Alger. « C’est un livre qui est pour moi comme j’ai envie qu’il soit… », explique l’éditrice Françoise Truffaut, qui a créé sa maison d’édition en 2001. « Il se lit un peu comme on regarderait un documentaire. On lit des images et on se construit un voyage dans la ville. » On doit aussi à l’éditrice le choix d’utiliser plusieurs langues : le français, l’arabe et cet argot algérois si particulier et si chantant dont l’expression « nooormal » fait partie. « Ce “nooormal” s’entend à longueur de temps, de rue, dans les maisons, dans les bars, à Alger, jusqu’en France », écrit Mustapha Benfodil, qui tente de saisir cette ville aux différents visages et aux différents surnoms : el-Assima, el-Bahdja, Edzayer (déformation phonétique d’el-Djazaïr). Alger nooormal, de Mohamed Ali Allalou, Aziz Smati, Mustapha Benfodil, photographies de Jean-Pierre Vallorani, éditions Françoise Truffaut. . par OLIVIA MARSAUD . . |
Rédigé le 02/10/2006 à 02:40 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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