Tipaza

L’armée désamorce quatre bombes artisanales à Tipaza

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Les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) ont désamorcé, mardi 31 mars, quatre bombes artisanales dans la région de Chenoua, à Tipasa, a appris tsa-algerie.com de source sécuritaire locale. Les quatre engins explosifs ont été découverts dans des cachettes utilisées par les groupes islamistes armés, au cours d'une vaste opération de ratissage dans cette région montagneuse de l'ouest de la capitale. Des produits alimentaires volés par les terroristes aux habitants de la région ont également été récupérés au cours de la même opération, ajoute notre source.

 L'opération de ratissage de l'armée dans cette région se poursuit depuis une semaine. Les forces de sécurité traquent un groupe terroriste qui a attaqué récemment des villageois locaux.

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Par  oualid djazaïri , le  31/03/2009 
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Hadjout attend ses logements

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La ville de Hadjout fait partie des anciennes villes de la Mitidja ouest héritées de la période coloniale. Parmi les vestiges encore visibles et existants, nous retrouvons l'ex-cave coopérative vinicole, qui avait été érigée sur la route de Meurad par les colons propriétaires des vignes environnantes. La prestigieuse placette construite au coeur de la ville de Hadjout vient de bénéficier récemment d'une enveloppe de réhabilitation et de réaménagement. Cette commune de plus de 60 000 habitants vient de bénéficier d'importants projets résidentiels et sociaux locatifs, à l'instar des projets de logements promotionnels, sociaux, mais aussi de programmes de résorption de l'habitat précaire, sachant que l'exode rural imposé par les hordes terroristes a transformé la ville en un immense ghetto, notamment dans les périphéries Est et sud de la ville. Ainsi, 50 logements sociaux locatifs, composés de cinq bâtiments, structurés en 25 logements de type F2 et 25 logements de type F3, sont en voie de réalisation.

Ces logements, construits sur un terrain domanial de 3 255 m², avaient nécessité une enveloppe initiale de plus de cinq milliards de centimes qui a été réévaluée ensuite à près de sept milliards de centimes. Quatre entreprises ont été sélectionnées pour la réalisation de ces 50 logements, avec l'engagement de réaliser ce programme dans un délais de 09 mois. En d'autres termes, ces logements démarrés au mois de juillet 2008 devaient être réceptionnés à la fin du mois de mars 2009. Cependant, à la mi-mars 2009, ces bâtiments ne sont pas encore réceptionnés. Les délais risquent de s'étirer.

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par L. Houari 23-03-2009

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Un pénitencier à Koléa

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Situé dans la partie sud-ouest de Koléa, ce pénitencier est construit sur une superficie de 105 713 m², avec une surface bâtie de 91 781 m².

La superficie d'assiette du terrain d'origine domaniale est de 68 hectares. Ce pénitencier sera protégé de l'extérieur par un mur de huit mètres de haut, avec une enceinte de 2 000 mètres. Il est doté aussi d'un mur de ronde de six mètres de hauteur sur 2.700 mètres de long.

Rappelons que les travaux de la première tranche avaient démarré le 13 juin 2006 et devaient durer 14 mois. Dotée d'une enveloppe initiale de 390 milliards de centimes, cette infrastructure accuse une léger retard dans sa réalisation, du fait que cette opération a nécessité une enveloppe complémentaire de réajustement de près de cinq milliards de centimes pour la prise en charge du lot de VRD.

Le retard enregistré dans la réception de ce pénitencier, qui était prévue avoir lieu fin août 2008, est dû à la nécessaire réévaluation de l'enveloppe initiale. L'importance du reste à réaliser est évaluée à près de 07 milliards de centimes. Lors de sa récente visite sur le site de la construction, l'exécutif de la wilaya de Tipasa avait évalué l'avancement des travaux concernant la réalisation des Célibatoriums Hommes et Femmes, ainsi que les différentes structures de détention hommes, femmes et mineurs. La partie environnementale n'a pas été négligée du fait que les parkings et espaces verts occupent une partie importante de l'infrastructure pénitentiaire. Cette dernière dispose d'une sécurité renforcée, et possède une surface aménagée comprenant plusieurs types de cours fonctionnelles.

Cette infrastructure, outre qu'elle dispose aussi d'une sécurité renforcée qui la rend infranchissable et inviolable, possède une surface aménagée de 13 hectares et compte plusieurs types de cours fonctionnelles. Ainsi, nous retrouvons une cour aménagée non couverte de 14 000 mètres carrés, mitoyenne à une seconde cour couverte et protégée de 5.000 mètres carrés. Ce pénitencier, qui dispose en outre d'une aire de sport et d'une placette aménagée de 11 000 mètres carrés au profit des détenus, est aussi doté d'une voirie de six mètres de large, sur 20 000 mètres carrés de superficie, ainsi que d'une seconde voirie de quatre mètres de large avec 9 000 mètres carrés d'étendue.

Le confort des visiteurs est aussi pris en charge. Un parking de 15 000 mètres carrés permet le stationnement de 200 véhicules. Mais, l'essentiel de ce pénitencier de 2 000 places est constitué par ses structures d'accueil carcéral remarquables.

Ainsi, ce pénitencier dispose de caractéristiques particulières et modernes qui le différencient des autres structures carcérales de la wilaya, voire nationales.

Les 2.000 places que comporte cette infrastructure carcérale se caractérisent aussi par les 500 places réservées à la sécurité renforcée, aux 250 places destinées à la détention cellulaire et à près de 100 places spécifiques pour la détention des mineurs.

Nous constatons l'existence de cellules de détention haute sécurité, de cellules de détention femmes, d'un célibatorium, de logements de fonction, d'une villa d'hôtes, des parloirs d'avocats et un lieu de détention provisoire.

Ce pénitencier dispose en outre de sites de détention normale et de détention cellulaire, distincts de la détention femme et d'un lieu de détention pour mineurs.

Il existe aussi un atelier femmes. Plus loin, est disposé un site de sécurité renforcée semi-collectif construit sur deux étages, et un autre sur un étage. Le bloc disciplinaire jouxte une aire de sport et un espace vert important.

A la lumière de ces indications, il ressort que la capacité carcérale de ce pénitencier sera appelée à résorber l'ensemble des besoins de la wilaya de Tipasa en matière carcérale, prenant en charge le déficit en lits des prisons qui font, à elles seules, office de prisons de wilaya.

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par L. Houari  21-03-2009

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Tipaza: Les rues, les trottoirs et le reste

Cette opération consiste dans des actions de réfection des principales cités de ces villes, mais aussi dans la réalisation d'allées piétonnes, d'escaliers extérieurs et le renforcement des principales avenues et placettes par des murs de soutènement.

Six entreprises ont été chargées des opérations d'amélioration et d'aménagements urbains des villes de Cherchell et de Tipaza. Ces entreprises auront pour tâches d'intervenir sur le site de la périphérie par la mise en oeuvre d'actions au niveau de l'AEP.

Pour la partie assainissement, il s'agira de procéder à la rénovation et à l'extension du réseau actuel dans la ville.

Au niveau des infrastructures de base de Tipaza, ces six entreprises sont chargées de réaliser l'éclairage des quatre principales voies, et en particulier, la nouvelle voie piétonne allant vers l'agglomération du Chenoua et dont la surface concernée s'étend sur une superficie de 30 hectares pour une population estimée à plus de 15 000 habitants. Pour la ville de Cherchell et son aménagement extérieur, les interventions porteront sur les trottoirs à rénover, sur l'éclairage public, et sur le renforcement et l'aménagement de la placette de la ville, et l'aménagement des cités vétustes. Une enveloppe de plusieurs dizaines de millions de dinars a été consacrée à ces différentes opérations. Lors du périple d'inspection des principaux chantiers de ces opérations, l'exécutif de wilaya évalua les délais contractuels.

A ce titre, il fut exigé la résiliation pure et simple des contrats avec les bureaux d'études et les entreprises défaillantes.

Un délai de un mois a été accordé à ces derniers pour se réorganiser et redémarrer les travaux, tout en mettant l'accent sur la mauvaise qualité des travaux réalisés. Il fut en outre exigé, à ce titre, la mise en place d'une cellule de suivi pour le plan d'aménagement urbain, tout en insistant sur la nécessaire qualité des travaux.

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par L. Houari
17-03-2009

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Lancement à Tipasa de l'opération "jardins de l'amitié algéro-chinoise"

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L'opération "Jardins de l'amitié algéro-chinoise" a été lancée officiellement jeudi dans la wilaya de Tipasa en présence de 120 travailleurs représentants une trentaine d'entreprises chinoises en collaboration avec la direction de l'environnement et du tourisme et de la direction générale des forêts. 
Cette opération, lancée à titre expérimental, a permis la réalisation dans une cité située dans la commune de Douaouda d'un jardin de l'amitié algéro-chinoise, et ce en présence de l'ambassadeur de la République populaire de Chine et du secrétaire général du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'environnement et du tourisme. 
Les membres de l'association d'amitié algéro-chinoise, dirigée par M.Smail Debbache, ont planté ce jour 500 arbres dans un espace vert situé à l'intérieur de la cité des 1778 logements de la commune de Douaouda en présence des  responsables de la direction de l'environnement. 
Cette opération, selon ses promoteurs, s'inscrit dans le cadre de l'amélioration
des conditions de vie des résidents et vise à créer des espaces verts et de détente dans les ensembles d'habitat urbain.

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APS

5-3-2009

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8 mars.

Livres

Dans L’image de la femme au Maghreb, quatre plumes se rejoignent pour lever un pan de voile sur les représentations de la femme d’Afrique du Nord aujourd’hui.

Au-delà des images-chocs

C’est l’image de la femme maghrébine, consciente et inconsciente, en proie à des mutations profondes, que se propose de décrypter l’ouvrage collectif L’image de la femme au Maghreb, publié aux éditions Actes Sud, en collaboration avec la MMSH (Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme) et la maison d’édition algérienne Barzakh. La première analyste, Zakya Daoud, journaliste française naturalisée marocaine, s’étend sur « La situation de la femme marocaine au travers de la presse et des médias ». Elle illustre dans cet article fort documenté les trois fronts qui sont en contact au Maroc lorsque l’on aborde le thème délicat de l’évolution des mœurs. Le premier front moderniste, renforcé par l’adoption de la réforme du code du statut personnel (la moudawana) en 2004, se heurte à une vision islamiste qui prône un retour aux valeurs ancestrales, ainsi qu’à une vision sociétale qui atteste de l’islamisation rampante sur fond de bouleversements sociaux. En réponse à ces trois fronts qui se nourrissent les uns les autres, en partie responsables de la perte de repères qui sclérose la société marocaine, la presse n’est pas en reste et répond à toutes les attentes, quitte à créer des paradoxes encore plus nombreux. La presse francophone encourage la féminisation de la société (réelle, au demeurant) en multipliant les portraits de femmes chefs d’entreprises, artistes, exerçant des métiers atypiques, sportives de haut niveau … Cette entreprise véhicule l’image d’un Maroc « pays de femmes », qui s’intègre parfaitement à l’image moderne que le palais veut diffuser à l’étranger. Ce qui explique la grogne croissante des sept femmes promues à des postes de ministres ou de secrétaires d’Etat, qui sont loin d’avoir accès au pouvoir décisionnel des hommes et dont le rôle se résume à celui d’alibi. Le deuxième front est celui de la presse arabe, qui adopte une position ni trop moderniste ni trop traditionaliste, mais médiane, tandis que le troisième front, mené par les 300 chaînes satellitaires, encourage la retraditionalisation de la société.

Pierre Vermeren, historien du Maghreb, dans son analyse portant sur « Les femmes diplômées au Maghreb et leur image dans la société », apporte de l’eau au moulin de Zakya Daoud en affirmant que deux limites entravent le progrès féminin dans la région. Il y a d’une part ce qu’il appelle « le plafond de verre », qui bloque l’ascension des femmes à un certain stade et limite leur accession aux pouvoirs décisionnels. Les femmes se trouvent de facto exclues des cercles masculins élitistes, et ne participent pas aux activités hors travail auxquelles les hommes s’adonnent.

La journaliste algérienne indépendante Ghania Mouffok livre une analyse fort pertinente de l’image consciente et inconsciente de la femme algérienne véhiculée par la presse écrite, celle de la « femme victime ». Les articles lacrymaux de la presse algérienne relatent les vies tragiques de femmes victimes de violence conjugale, des mères de disparus, si bien que « femme algérienne » est devenue dans l’inconscient collectif un synonyme d’« oueds de larmes ». Elle choisit de citer un article rédigé par un avocat dans le journal algérien Libération à l’occasion de la Journée internationale de la femme du 8 mars 2007. Cet article, qui se veut élogieux puisqu’une description d’une vie de femme idéale est telle que se l’imagine cet avocat, est en fait un discours tout à fait rétrograde. Selon lui, ce qui fonde l’héroïsme de la femme est la violence consentie à son encontre, et non subie, à tel point de devenir un élément majeur de la construction de l’image de la femme idéale pour l’homme algérien. L’image des femmes victimes de violence politique n’est jamais brandie par la presse écrite pour demander réparation ou organisation d’un procès, mais constitue au contraire une justification aux exactions commises par les forces de sécurité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le dernier analyste et critique cinématographique tunisien, Hédi Khellil, s’emploie à mettre en lumière « Les représentations de la femme dans le cinéma tunisien ». La description trop précise de personnages de films et de certaines situations empêche au lecteur une prise de recul nécessaire, noyée dans une flopée de détails anecdotiques. Un lecteur tunisien, fort d’une connaissance plus ample du 7e art local, s’y retrouverait sûrement davantage qu’un curieux désirant affiner sa perception des mutations de l’image de la femme au Maghreb.

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Louise Saran


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A Monsieur le maire de Tipaza

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Salam cousin,

Pourquoi les autobus n'arrêtent plus à cet arrêt, très bien situé et ne génant nullement la circulation ?

Pourquoi avoir transféré cet arrêt tout près du cimetière ou les autobus gênent énormément la circulation.

Quel respect  pour les usagers et les chauffeurs de cars ? Tout le monde se plaint de cette situation des plus loufoques.

Qui a pris une décision aussi saugrenue sans respecter, ni pour les morts, ni pour les vivants  

Je vous prie de faire le nécessaire afin que cet arrêt puisse revenir là ou il était précédemment.

Cordialement,

ben

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Des investissements Israéliens à Hadjret Ennouss ?

Via des compagnies Françaises et Américaines

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L’Algérie a signé, via le groupe « Sonelgaz », des contrats avec des sociétés Canadiennes et Françaises possédant des investissements et des capitaux en Israël, dont les revenus sont placés dans leurs projets en Algérie.

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Ces sociétés ont accomplit de grandes réalisations à Israël, et entre autres la construction de l’aéroport Ben-Gourion à Tel-Aviv, considéré comme étant l’infrastructure la plus sécurisée au monde.

Au début de l’année 2007, l’Etat a créé une société mixte appelée « Société d’électricité Hadjret Ennouss » pour générer de l’électricité, elle a signé un contrat avec deux institutions pour financer le projet, situé dans la wilaya de Tipaza, d’une valeur de 640 millions de dollars.

Les deux institutions sont, la banque de financement et d’investissement « Calyon » (Branche du groupe Français Crédit Agricole), et la société Canadienne « SNC-Lavalin ».

A ce sujet, la revue Française « Trait d’union » spécialisée en économie, a rapporté que la banque « Calyon » a décidé depuis 2004 de transférer toutes ses activités, exclusivement, vers l’ISraël ». En ce qui concerne la société Canadienne « SNC-Lavalin », elle est connue pour sa contribution active dans l’occupation de l’Iraq, elle est classée parmi les plus grands producteurs d’armes au Canada, elle alimente les forces de l’occupation avec des munitions, et pour cause, elle a fait l’objet de protestation de la part de plusieurs organisations pour la paix dans les deux villes Canadiennes, Ottawa et Toronto.

Les investissements Israéliens se sont élargis indirectement vers l’Ouest de l’Algérie. Et en vertu de la loi du 5 Février 2002, qui a ouvert le secteur énergétique à la concurrence étrangère, et de mettre fin au monopole de Sonelgaz dans cette activité, et la création de la société « Kahrama », dont le capital est détenu à 80 % par la société Américaine « Black & Veach ».

La société a commencé la réalisation d’une usine de génération d’électricité et de dessalement d’eau de mer à Arzew, dans la wilaya d’Oran. Et puisque la société Américaine « Black & Veach » détient la plus grande part du capital de la station d’Arzew, alors elle pourra priver la moitié de l’Algérie d’énergie, avec un probable réinvestissement des revenus dans d’autres projets lancés par Israël.

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El Khabar

mardi 24 février 2009.

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Des projets pour Sidi Ghilès

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La ville de Sidi Ghilès fait partie du chapelet de bourgs hérités de la période coloniale. Les vestiges encore visibles et existants sont l'ex-cave coopérative vinicole, qui avait été érigée par les colons propriétaires des vignes environnantes, aujourd'hui cédée pour un commerce en alimentation générale.

Mais, subsiste aussi, la prestigieuse placette construite au coeur de la ville de Sidi Ghilès.

Promue commune par le dernier découpage territorial à l'instar des nouvelles communes de Hadjret Ennous, de Sidi Simiane et de Aghbal, la ville de Sidi Ghilès fut une laissée-pour-compte depuis, et devint progressivement le parent pauvre en matière de logement et d'emploi, n'était-ce l'hôpital régional, seul et unique pourvoyeur d'emploi qui combla partiellement ce déficit. Ce n'est que depuis les années 2005 à 2008, que l'on vit cette commune bénéficier d'importants projets résidentiels et sociaux locatifs, à l'instar des projets de logements promotionnels, sociaux, mais aussi de programmes de résorption de l'habitat précaire, sachant que l'exode rural imposé par les hordes terroristes, et les exactions commises à ce titre, ont créé une ceinture de gourbis autour de la ville, avec son lot de chômeurs et de violence.

Ainsi, 70 logements ruraux de type F2, en rez-de-chaussée, furent réalisé pour la prise en charge du problème de l'habitat rural. Au niveau urbain, nous avons constaté l'avancement des travaux de 170 logements participatifs de type F3, qui se répartissaient en 13 blocs de hauteur R+5, construits sur le terrain d'une EAC récupérée, d'une superficie de près de 8.000 mètres carrés.

Ces logements sont prévus être réceptionnés en juin 2009.

La résorption de l'habitat précaire se taille la part du lion du fait que, sur un programme global de 1.700 logements sociaux locatifs, 100 logements répartis sur 08 bâtiments de hauteur R+4 et R+5 sont justement destinés à la résorption de cet habitat précaire. Ce programme, démarré en novembre 2008, devra être réceptionné dans le 1er trimestre 2009. Erigé sur un terrain domanial de 12 721 mètres carrés, ce programme est complémentaire d'un second programme de 95 logements sociaux locatifs au profit de la commune de Sidi Ghilès, d'un montant de plus de 15 milliards de centimes.

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par H. L.

24-02-2009

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Des chirurgiens britannique pour Bou-Smaïl

Une convention entre la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) en Algérie et Bupa Cromwel Hospital, un hôpital britannique spécialisé dans la chirurgie cardiaque infantile a été signée, hier, à Alger.

La cérémonie qui a eu lieu à la direction générale de la CNAS à Ben-Aknoun, en présence du ministre du Travail et de la Sécurité sociale Tayeb Louh et l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, porte principalement sur deux points.

Il s’agit de « la prise en charge au niveau Bupa Cromwel Hospital de malades algériens atteints de cardiopathies congénitales complexes » ainsi que « le transfert de technologie » qui consiste en la formation du personnel médical et paramédical algérien, en Algérie mais aussi en Grande-Bretagne dans le domaine de la chirurgie cardiaque.

La convention prévoit, également, un développement de la clinique médico-chirurgicale infantile de Bou-Smaïl, dans la wilaya de Tipaza qui est l’unique établissement dans toute l’Algérie qui traite ce genre de complications cardiaques infantiles. Il faut savoir que plus de 3.000 enfants atteints de ces complications, inscrits sur la liste d’attente de la clinique de Bou-Smaïl, attendent d’être pris en charge.

Une trentaine de malades ont été transférés, le mois de décembre de l’année dernière en Jordanie par le ministère de la Santé, en collaboration avec la CNAS mais l’opération n’a pas tout à fait été une réussite puisque nombre de parents ayant accompagné leurs enfants malades se sont plaints, une fois de retour en Algérie. Selon des sources médicales proches de ce dossier, l’opération d’acheminement de ces enfants vers la Jordanie a été mue beaucoup plus par des considérations politiques.

En tous les cas la technologie utilisée dans la clinique de Bou-Smaïl ne permet pas d’opérer « les petits poids de naissance » autrement dit les bébés de moins de 700 grammes.

Mais il reste que la meilleure prise en charge reste dans cette clinique algérienne qui dispose d’imminents cardiologues et chirurgiens cardiologues mais qui ont besoin, attestent des sources médicales, de formation et de « mise à niveau ».

« Nous avons les moyens financiers, nous avons les équipements mais ce qui nous manque ce sont les ressources humaines » a déclaré, hier, Tayeb Louh à la directrice de l’Hôpital britannique en marge de la signature de la convention.

Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a déclaré également aux journalistes que l’un des objectifs de la convention signée, hier, avec les Britannique est de diminuer du transfert des malades vers l’étranger en particulier pour ce qui concerne les cas complexes.

Tayeb Louh a affirmé que le transfert des cas complexes de cardiopathies infantiles à l’étranger arrive en tête des dépenses de l’Etat pour les transferts à l’étranger. Avec la signature de cette convention, poursuit le ministre, les cardiologues algériens vont suivre deux fois par an une formation de trois mois dans cet hôpital britannique.

« C’est la première fois qu’on a atteint un tel degré de coopération avec Cromwel Hospital », s’est réjouit le ministre.

Il faut noter que grâce à une nouvelle politique sanitaire mise en place, ces dernières années, au niveau de Tipaza qui a souffert énormément, par le passé, en matière de couverture médicale, la clinique publique de Bou-Smaïl a bénéficié, à elle seule, de plusieurs milliards de dinars.

La clinique s’est dotée, le mois de décembre dernier, d’une salle de cathétérisme qui permet, une première dans notre pays, d’explorer les cavités cardiaques d’enfants.

La salle, inaugurée le 3 décembre par Tayeb Louh, utilise une technologie de pointe, et est reliée par visio-conférence, permettant ainsi à d’autres médecins d’assister à l’exploration des cavités de l’enfant tout en étant à des milliers de kilomètres et même dans d’autres pays.

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Le Quotidien d’Oran

22-2-2009

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