Mercredi, 285e jour de l'agression sioniste contre Ghaza, le nombre de victimes s'est élevé à au moins 38.794 martyrs et 89.364 blessés, a indiqué le ministère de la Santé de l'enclave. La même source a ajouté que l'armée d'occupation a commis, mardi, 4 massacres, faisant 81 martyrs et 198 blessés.
Hier, l'armée génocidaire d'Israël a bombardé plusieurs régions de Ghaza. Les attaques ont commencé tôt le matin à Nuseirat et al-Bureij, dans le centre de l'enclave, et se sont poursuivies à Rafah, Khan Younes, et dans la ville de Ghaza et Deir al-Balah.
Le correspondant d'Al Jazeera a rapporté, hier matin, que l'artillerie et les hélicoptères de l'armée d'occupation israélienne ont bombardé les zones nord-ouest du nouveau camp de Nuseirat et le camp de Bureij.
Des médias palestiniens ont rapporté également des bombardements de véhicules de l'armée d'occupation sur des zones à l'est de Deir al-Balah et tiré des obus fumigènes dans la zone d'Al-Shaaf, à l'est de la ville de Ghaza.
Toujours dans la ville de Ghaza, un correspondant d'Al Jazeera a fait état de 11 martyrs, dont 3 enfants, et de plusieurs blessés, dans une attaque israélienne près d'une école du quartier d'Al-Rimal.
A Rafah, au sud de l'enclave assiégée, deux attaques sionistes ont fait au moins 6 martyrs et plusieurs blessés, a indiqué un correspondant d'Al Jazeera. Le premier bombardement, qui a visé la zone d'Al-Shakoush, au nord-ouest de la ville de Rafah, a fait 2 martyrs et plusieurs blessés. Le second bombardement a eu lieu dans le quartier de Tal al-Sultan, à l'ouest de Rafah, et a fait au moins 4 martyrs dont les corps ont été retrouvés et récupérés par les équipes de la Protection civile à Ghaza, ainsi que plusieurs autres personnes blessées. Le journaliste a ajouté que des bombardements de l'artillerie israélienne ont visé le rond-point d'Al-Awda et les camps de Yabna et d'Al-Shaboura, au centre de Rafah. A Khan Younes, le correspondant d'Al Jazeera a rapporté le martyr de 5 personnes et la blessure de plusieurs autres dans un bombardement sioniste qui a visé une maison dans la ville d'Abasan.
Massacres de mardi à Nuseirat et Khan Younes : bilans à la hausse
Le bilan des deux massacres commis avant-hier par l'armée sioniste a rapidement été revu à la hausse. Selon les nouveaux chiffres communiqués par le bureau des médias du gouvernement de Ghaza, le premier massacre dans l'école Al-Razi affiliée à l'UNRWA à Nuseirat, a atteint 23 martyrs et 73 blessés, alors que le second, dans la région d'Al-Attar à Khan Younes, proche d'une zone de personnes déplacées, était de 17 martyrs et 26 blessés.
«Ces massacres en cours s'inscrivent dans la continuité du crime de génocide lancé par l'occupation contre notre peuple palestinien pour le dixième mois consécutif. L'armée sioniste se concentre sur le ciblage et le bombardement des civils déplacés dans les écoles de l'UNRWA du camp de Nuseirat», a commenté la même source.
Le correspondant d'Al Jazeera English, Hani Mahmoud, décrivait hier, fin d'après-midi, une situation de chaos à l'hôpital Nasser de Khan Younes après l'arrivée des blessés de l'attaque de Nuseirat.
«Le chaos règne à l'hôpital Nasser de Khan Younes après l'arrivée d'un grand nombre de personnes grièvement blessées provenant de l'école bombardée du camp de réfugiés de Nuseirat», affirme Hani Mahmoud, qui ajoute que l'attaque israélienne contre le collège Al-Razi, «situé au cœur du camp (Nuseirat)» qu'il décrit comme une «zone très fréquentée», «s'est produite à une heure de pointe, alors que les rues autour de l'école surpeuplée étaient pleines de monde».
Pour le Mouvement Hamas, le «bombardement délibéré par Israël de personnes déplacées dans l'école al-Razi de l'UNRWA dans le camp de Nuseirat et dans la zone d'Al-Mawasi à l'ouest de la ville de Khan Younes, qui a été déclarée zone sûre», constitue «un acte nazi brutal qui dévaste l'humanité».
«L'occupation fasciste poursuit le crime de génocide après avoir assuré une punition et une responsabilité internationales», affirme encore le communiqué du Hamas pour qui «l'administration américaine, dirigée par le président Biden, porte l'entière responsabilité de ce massacre systématique de notre peuple».» L'administration Biden porte la responsabilité de son soutien politique et militaire continu à l'occupation et de son obstruction à la justice internationale dans la poursuite des criminels de guerre sionistes», ajoute le communiqué. De son côté, le commissaire de l'agence de l'ONU pour l'emploi des réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazarini, a révélé mercredi qu'Israël avait bombardé au moins huit écoles à Ghaza au cours des dix derniers jours, dont six appartenant à l'agence.
L'UNRWA a déclaré aussi que «Israël a bombardé 70% des écoles» gérées par l'agence de l'ONU à Ghaza. «Plus de 95% de ces écoles ont été utilisées comme abris lorsqu'elles ont été touchées. 539 personnes réfugiées dans les installations de l'UNRWA ont été tuées», a déclaré l'UNRWA sur la plateforme X. Considérant que «le mépris flagrant des locaux de l'ONU et du droit humanitaire doit cesser».
Pour sa part, l'organisation humanitaire britannique Save the Children a qualifié d'»horribles» les récentes attaques contre des écoles et des hôpitaux à Ghaza. «Les systèmes de santé et d'éducation sont décimés sous nos yeux», a déclaré l'organisation sur X, qui appelle à un cessez-le-feu. «Les enfants ne peuvent pas continuer à être en première ligne dans ce conflit. Les hôpitaux et les écoles ne devraient jamais être des cibles», affirme encore Save the Children.
Euro-Med Monitor : «Contraindre Israël à cesser ses attaques généralisées»
Dans un communiqué rendu public le 15 juillet après-midi, l'organisation Euro-Med Human Rights Monitor (L'Observatoire), a appelé le «Conseil de sécurité, l'Assemblée générale des Nations unies et toutes les institutions judiciaires internationales» à «agir rapidement» et de «manière décisive» afin de «contraindre Israël à cesser ses attaques militaires fréquentes et systématiques contre les centres d'hébergement abritant des personnes déplacées» à Ghaza.
Cet appel est intervenu au lendemain des attaques sionistes du 13 et 14 juillet contre, respectivement, un camp de toile pour personnes déplacées à al-Mawassi et une école de l'UNRWA à Nuseirat, qui ont fait au total plus d'une centaine de martyrs et des centaines de blessés.
«Au mépris du droit international, Israël a transformé les abris, y compris les installations des Nations unies, en cibles acceptables et a servi de toile de fond à de multiples massacres délibérés devant le monde», ajoute l'Observatoire.
Euro-Med Rights Monitor ajoute que ces attaques «sont une manifestation flagrante du refus de la communauté internationale de mettre fin au crime de génocide, qui se poursuit depuis près de dix mois consécutifs». Ajoutant que «ce crime est le résultat de l'impunité internationale dont jouit Israël depuis des décennies et est la preuve de sa punition collective implacable envers le peuple palestinien».
L'Observatoire appelle donc à»faire pression sur Israël et ses alliés pour qu'ils respectent le droit international et les arrêts de la Cour internationale de justice». «Toutes les nations sont tenues de remplir leurs obligations internationales en adoptant de fortes sanctions contre Israël et en mettant fin à tout autre type de soutien et de coopération politique, financier et militaire. Cela inclut l'arrêt immédiat des transferts d'armes vers Israël, y compris les permis d'exportation et l'aide militaire ; sinon, ces nations seront tenues responsables des crimes commis dans la bande de Ghaza, y compris le génocide», a conclu le communiqué.
Hier, l'armée génocidaire d'Israël a bombardé plusieurs régions de Ghaza. Les attaques ont commencé tôt le matin à Nuseirat et al-Bureij, dans le centre de l'enclave, et se sont poursuivies à Rafah, Khan Younes, et dans la ville de Ghaza et Deir al-Balah.
Le correspondant d'Al Jazeera a rapporté, hier matin, que l'artillerie et les hélicoptères de l'armée d'occupation israélienne ont bombardé les zones nord-ouest du nouveau camp de Nuseirat et le camp de Bureij.
Des médias palestiniens ont rapporté également des bombardements de véhicules de l'armée d'occupation sur des zones à l'est de Deir al-Balah et tiré des obus fumigènes dans la zone d'Al-Shaaf, à l'est de la ville de Ghaza.
Toujours dans la ville de Ghaza, un correspondant d'Al Jazeera a fait état de 11 martyrs, dont 3 enfants, et de plusieurs blessés, dans une attaque israélienne près d'une école du quartier d'Al-Rimal.
A Rafah, au sud de l'enclave assiégée, deux attaques sionistes ont fait au moins 6 martyrs et plusieurs blessés, a indiqué un correspondant d'Al Jazeera. Le premier bombardement, qui a visé la zone d'Al-Shakoush, au nord-ouest de la ville de Rafah, a fait 2 martyrs et plusieurs blessés. Le second bombardement a eu lieu dans le quartier de Tal al-Sultan, à l'ouest de Rafah, et a fait au moins 4 martyrs dont les corps ont été retrouvés et récupérés par les équipes de la Protection civile à Ghaza, ainsi que plusieurs autres personnes blessées. Le journaliste a ajouté que des bombardements de l'artillerie israélienne ont visé le rond-point d'Al-Awda et les camps de Yabna et d'Al-Shaboura, au centre de Rafah. A Khan Younes, le correspondant d'Al Jazeera a rapporté le martyr de 5 personnes et la blessure de plusieurs autres dans un bombardement sioniste qui a visé une maison dans la ville d'Abasan.
Massacres de mardi à Nuseirat et Khan Younes : bilans à la hausse
Le bilan des deux massacres commis avant-hier par l'armée sioniste a rapidement été revu à la hausse. Selon les nouveaux chiffres communiqués par le bureau des médias du gouvernement de Ghaza, le premier massacre dans l'école Al-Razi affiliée à l'UNRWA à Nuseirat, a atteint 23 martyrs et 73 blessés, alors que le second, dans la région d'Al-Attar à Khan Younes, proche d'une zone de personnes déplacées, était de 17 martyrs et 26 blessés.
«Ces massacres en cours s'inscrivent dans la continuité du crime de génocide lancé par l'occupation contre notre peuple palestinien pour le dixième mois consécutif. L'armée sioniste se concentre sur le ciblage et le bombardement des civils déplacés dans les écoles de l'UNRWA du camp de Nuseirat», a commenté la même source.
Le correspondant d'Al Jazeera English, Hani Mahmoud, décrivait hier, fin d'après-midi, une situation de chaos à l'hôpital Nasser de Khan Younes après l'arrivée des blessés de l'attaque de Nuseirat.
«Le chaos règne à l'hôpital Nasser de Khan Younes après l'arrivée d'un grand nombre de personnes grièvement blessées provenant de l'école bombardée du camp de réfugiés de Nuseirat», affirme Hani Mahmoud, qui ajoute que l'attaque israélienne contre le collège Al-Razi, «situé au cœur du camp (Nuseirat)» qu'il décrit comme une «zone très fréquentée», «s'est produite à une heure de pointe, alors que les rues autour de l'école surpeuplée étaient pleines de monde».
Pour le Mouvement Hamas, le «bombardement délibéré par Israël de personnes déplacées dans l'école al-Razi de l'UNRWA dans le camp de Nuseirat et dans la zone d'Al-Mawasi à l'ouest de la ville de Khan Younes, qui a été déclarée zone sûre», constitue «un acte nazi brutal qui dévaste l'humanité».
«L'occupation fasciste poursuit le crime de génocide après avoir assuré une punition et une responsabilité internationales», affirme encore le communiqué du Hamas pour qui «l'administration américaine, dirigée par le président Biden, porte l'entière responsabilité de ce massacre systématique de notre peuple».» L'administration Biden porte la responsabilité de son soutien politique et militaire continu à l'occupation et de son obstruction à la justice internationale dans la poursuite des criminels de guerre sionistes», ajoute le communiqué. De son côté, le commissaire de l'agence de l'ONU pour l'emploi des réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazarini, a révélé mercredi qu'Israël avait bombardé au moins huit écoles à Ghaza au cours des dix derniers jours, dont six appartenant à l'agence.
L'UNRWA a déclaré aussi que «Israël a bombardé 70% des écoles» gérées par l'agence de l'ONU à Ghaza. «Plus de 95% de ces écoles ont été utilisées comme abris lorsqu'elles ont été touchées. 539 personnes réfugiées dans les installations de l'UNRWA ont été tuées», a déclaré l'UNRWA sur la plateforme X. Considérant que «le mépris flagrant des locaux de l'ONU et du droit humanitaire doit cesser».
Pour sa part, l'organisation humanitaire britannique Save the Children a qualifié d'»horribles» les récentes attaques contre des écoles et des hôpitaux à Ghaza. «Les systèmes de santé et d'éducation sont décimés sous nos yeux», a déclaré l'organisation sur X, qui appelle à un cessez-le-feu. «Les enfants ne peuvent pas continuer à être en première ligne dans ce conflit. Les hôpitaux et les écoles ne devraient jamais être des cibles», affirme encore Save the Children.
Euro-Med Monitor : «Contraindre Israël à cesser ses attaques généralisées»
Dans un communiqué rendu public le 15 juillet après-midi, l'organisation Euro-Med Human Rights Monitor (L'Observatoire), a appelé le «Conseil de sécurité, l'Assemblée générale des Nations unies et toutes les institutions judiciaires internationales» à «agir rapidement» et de «manière décisive» afin de «contraindre Israël à cesser ses attaques militaires fréquentes et systématiques contre les centres d'hébergement abritant des personnes déplacées» à Ghaza.
Cet appel est intervenu au lendemain des attaques sionistes du 13 et 14 juillet contre, respectivement, un camp de toile pour personnes déplacées à al-Mawassi et une école de l'UNRWA à Nuseirat, qui ont fait au total plus d'une centaine de martyrs et des centaines de blessés.
«Au mépris du droit international, Israël a transformé les abris, y compris les installations des Nations unies, en cibles acceptables et a servi de toile de fond à de multiples massacres délibérés devant le monde», ajoute l'Observatoire.
Euro-Med Rights Monitor ajoute que ces attaques «sont une manifestation flagrante du refus de la communauté internationale de mettre fin au crime de génocide, qui se poursuit depuis près de dix mois consécutifs». Ajoutant que «ce crime est le résultat de l'impunité internationale dont jouit Israël depuis des décennies et est la preuve de sa punition collective implacable envers le peuple palestinien».
L'Observatoire appelle donc à»faire pression sur Israël et ses alliés pour qu'ils respectent le droit international et les arrêts de la Cour internationale de justice». «Toutes les nations sont tenues de remplir leurs obligations internationales en adoptant de fortes sanctions contre Israël et en mettant fin à tout autre type de soutien et de coopération politique, financier et militaire. Cela inclut l'arrêt immédiat des transferts d'armes vers Israël, y compris les permis d'exportation et l'aide militaire ; sinon, ces nations seront tenues responsables des crimes commis dans la bande de Ghaza, y compris le génocide», a conclu le communiqué.
par Mohamed Mehdi
Jeudi 18 juillet 2024
https://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5331145
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