Des gazés à Gaza , l'abject reste le même.
Le mépris de l'autre se vautre dans la mort.
L'absurdité récite un même théorème
qui déjà s'écrivait aux murs de Sodibor.
Les victimes d'hier ont emprunté la botte
De ceux-là qui alors décidaient du destin
Pour écraser, sans honte, une vie qui barbote
Sur les bords fragiles d'un futur incertain.
A croire que le meurtre aime les pyjamas
Pour mettre sur sa route les enfants endormis
Par les chants guerriers d’Israël, du Hamas,
Et des silences fous qui leur restent soumis.
JOËL GRENIER
2014
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