En s'abattant sur une grande partie de la planète, le froid sibérien actuel semble indiquer que la nature se joue de tout le monde. Le dérèglement climatique est un fait indéniable mais l'impressionnante chute des températures, jamais enregistrée dans plusieurs contrées jusqu'ici, laisse penser que la saga autour du réchauffement climatique ne serait qu'une plaisanterie.
Que le climat fait des siennes avec le lot de catastrophes et de drames, le fait est évident, mais cet aperçu déroute les jugements et les conclusions retenues. On a maintenant du mal à croire que le réchauffement climatique a un quelconque lien avec le réveil de presque tous les volcans de la terre et les séismes qui ne s'arrêtent plus partout.
Le mal que l'on se donne avec les petites ingéniosités des voitures électriques, les efforts que l'on entreprend contre les gaz à effet de serre, et l'impressionnante lutte contre l'oxyde de carbone, tend à paraitre comme des gesticulations enfantines. La dimension humaine est sérieusement réduite face à une nature dans sa démonstration de puissance pour renvoyer le monde à l'ère des dinosaures qu'elle a éteints depuis des millions d'années.
En dinosaure qu'il est lui aussi, l'homme être pensant doit s'inquiéter de son sort car l'ère que conçoit la nature actuellement n'est pas une bredouille d'événements passagers. C'est que la nature humaine elle-même qui se dénature et on le constate aux pas des portes des individus. La violence et les débilités humaines, l'effritement de la sagesse sont tels qu'il arrive parfois de penser qu'un retour à l'ère des dinosaures est programmé.
Toujours disponible à renouveler ses phases séculaires, la nature est preneuse de la générale existence désaxée. Avec l'étalage de sa puissance de plus en plus forte, il est à craindre maint
Le mal que l'on se donne avec les petites ingéniosités des voitures électriques, les efforts que l'on entreprend contre les gaz à effet de serre, et l'impressionnante lutte contre l'oxyde de carbone, tend à paraitre comme des gesticulations enfantines. La dimension humaine est sérieusement réduite face à une nature dans sa démonstration de puissance pour renvoyer le monde à l'ère des dinosaures qu'elle a éteints depuis des millions d'années.
En dinosaure qu'il est lui aussi, l'homme être pensant doit s'inquiéter de son sort car l'ère que conçoit la nature actuellement n'est pas une bredouille d'événements passagers. C'est que la nature humaine elle-même qui se dénature et on le constate aux pas des portes des individus. La violence et les débilités humaines, l'effritement de la sagesse sont tels qu'il arrive parfois de penser qu'un retour à l'ère des dinosaures est programmé.
Toujours disponible à renouveler ses phases séculaires, la nature est preneuse de la générale existence désaxée. Avec l'étalage de sa puissance de plus en plus forte, il est à craindre maint
enant que l'heure est venue pour que l'homme soit rangé lui aussi dans la case des espèces menacées.
par Abdou BENABBOU
Jeudi 11 janvier 2024
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5326708
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