L'entité sioniste tue à tue-tête tout ce qui bouge, bombarde la vie, la faune, la flore et les journalistes, assassine des enfants, explose des couveuses et des bébés prématurés, torpille des écoles et des hôpitaux, laboure des tombes, profane des mosquées, vandalise des patrimoines. Rien ne
l'arrête. Immorale, l'armée la plus morale du monde, dites-vous !
Tuer un journaliste à Ghaza n'est pas un fait accidentel, c'est un acte criminel prémédité. A l'instar de ceux qui se commettent jour et nuit. Il n'est pas le premier du genre.
De la maison blanche, au Foreing Office britannique, des capitales européennes aux dirigeants arabes, tous ont dénoncé ce crime, ont manifesté leur compassion à la douleur de Wael, mais personne n'est passé à l'acte pour stopper le massacre qui se perpétue et châtier le tueur, l'hébreu maquereau du monde stérile.
Cet État contrefait, protégé à l'outrecuidance par son pourvoyeur d'armes, ne semble s'astreindre à aucune déontologie humaine ou dispositions juridiques internationales. Il bafoue tout. Les États-Unis semblent ne plus savoir quoi faire avec cet enfant adultérin capricieusement gâté.
Rares sont les Américains qui n'ont pas le feu comme seule réaction. Leur puissance militaire n'est pas au service de l'humanité, mais un broyeur pour écraser tout avis contraire. Ils dominent le monde par la passivité, la lâcheté ou l'abrutissement de ceux qui le composent.
Le ministre Blinken se dit incapable d'imaginer ce que ressent le journaliste Wael après deux coups de grâce horribles suite à l'assassinat des membres de sa famille. Blinken n'a rien dit cependant pour cesser le terrorisme vécu par Wael dans sa chair et avec tous les Palestiniens ! Il tourne en rond et pour rien.
Wael reste, cependant, droit et debout malgré les disparitions insupportables qu'il subit. Ses larmes ne sont pas uniquement pour les siens, elles se confondent aux pleurs, cris et agonies de milliers d'enfants gazaouis. Son cœur est devenu un grand cimetière. La guerre et la mort sont son vocabulaire. Son unique tort est d'être né palestinien, son seul pêché d'être journaliste.
Sa douleur reste l'icône de la patience, l'impossible résilience. Quand tous les siens ont été décimés par l'armée sioniste, comment voulez-vous que cet homme soit un homme pacifiste, normalisateur ou aimant l'autre ? Ses yeux comme ceux des Palestiniens n'éjectent pourtant que la beauté et n'aspirent qu'à la paix. Le risque de l'effet inverse est là. Nourrir que de la haine.
par El Yazid Dib
Jeudi 11 janvier 2024
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5326710
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