Nulle Terre Ailleurs » ou « Al ardh fi maken akhar », c’est le titre du dernier roman de la journaliste écrivaine Nadia Agsous et auquel la librairie « Gouraya » a organisé sa vente dédicace à Béjaïa.
À ce rendez-vous, bon nombre de ses anciens amis ainsi que de jeunes adeptes de la littérature sont venus y assister pour acquérir ce nouveau-né de la littérature algérienne. « «Nulle Terre Ailleurs » est un périple fictif (imaginé) qui nous plonge au cœur de la tragédie du peuple palestinien, qui depuis 1948, a appris à surmonter leurs traumatismes et à faire de la résistance une arme pour continuer à vivre et d›aller de l’avant. « L’histoire du roman se déroule à Al Qods», dit d’emblée Nadia Agsous. La paix est le thème central du roman que l’auteure a confectionné à partir de son idéal de justice et de paix.
Dans le roman, l’autrice les nomme : « Les revenants résilients », avant d’expliquer que « Les revenants résilients sont des femmes, des hommes et des enfants, à la 3ᵉ nuit du Déluge originel, en 1948, alors qu’ils étaient menacés de disparaître dans le flot des pluies torrentielles, embarquèrent sur des radeaux fabriqués dans l’urgence pour échapper à la noyade collective». Le roman est structuré en sept tableaux. Il est raconté par «Thayri», prénom qui signifie Amour en langue berbère. La narratrice nous présente ce roman sous forme de récit de voyage où le passé et le présent se mêlent et s’entremêlent.
«Le déclic d›écriture de ce roman m’est venu, quand j’ai fait le constat que la Palestine avait été oubliée par tout le monde. Depuis octobre dernier, la cause du peuple palestinien est au centre de l’actualité. J’espère que le massacre s’arrête et qu’une solution juste et durable sera vite trouvée », avance-t-elle. « Les Palestiniens aiment beaucoup l’Algérie.
L’intérêt qu’ils portent à notre pays découle de deux faits : le soutien politique indéfectible que l’Algérie apporté à cette cause dès le début. Et d’autre part, la guerre d’indépendance algérienne constitue pour eux un modèle à suivre ». D’ailleurs, «c’est avec cette citation que je fus accueillie par Mahmoud Darwich lorsque je l’ai rencontré en 2006 à la maison de la poésie à Paris », confit-elle.
Après avoir présenté son roman brièvement, Nadia Agsous se donne à la lecture de quelques extraits de son ouvrage à l’assistance. Pour elle, «c’est une occasion pour le public de découvrir le roman par le prisme de mon écriture et de faire connaissance avec les personnages principaux.
Secundo, la lecture est, pour moi, l’occasion de renouer avec la tradition orale», tient-elle à rajouter. Pour conclure, elle a dédié son premier roman, qu’elle considère comme une ode à l’espoir, à ses amis palestiniens en France, à Chatila au Liban, en Palestine. Pour elle, «c’est un récit qui ose pousser la porte du Panthéon du possible», conclue-t-elle.
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