Des Palestiniens inspectent les décombres à la recherche de survivants après le bombardement d’un quartier résidentiel dans le centre ville de Khan Yunis au sud de la bande de Gaza, le 7 novembre 2023 - Crédit : Mohammed Zaanoun (Active Stills collective)
Cela fait maintenant 40 jours que l’Etat d’Israël mène contre le peuple palestinien à Gaza, une guerre de destruction totale. Une guerre contre tout le peuple palestinien menée aussi en Cisjordanie - dont Jérusalem-Est, dans les camps de réfugiés, dans les prisons israéliennes et en Israël même.
La guerre menée par Israël contre la population et les infrastructures de la Bande de Gaza dépasse l’entendement. Elle frappe tous les habitants de Gaza, hommes, femmes, enfants, vieillards, soumis à un déluge ininterrompu de bombardements, à la privation d’eau, de nourriture et de médicaments, à des déplacements forcés et à l’absence de tout lieu sûr. La moitié des bâtiments sont détruits, les deux tiers de la population ont dû fuir leur logement. Des familles entières ont été rayées de la carte. Le chiffre officiel de 11.500 morts (qui représenterait déjà 300.000 morts à l’échelle de la France) est à coup sûr largement dépassé car on n’arrive plus à recenser les morts et de nombreux corps restent ensevelis sous les décombres. Les hôpitaux, privés d’énergie sont à l’arrêt et maintenant ciblés par l’armée israélienne au mépris du droit international humanitaire.
Près de la moitié des victimes des bombardements sont des enfants ; la faim, la soif, les traumatismes psychologiques, les visent aussi en premier lieu. Le Secrétaire Général de l’ONU évoque « un cimetière pour enfants » et une « crise de l’humanité ».
Le Conseil de Sécurité de l’ONU a enfin pris position, pour la protection des civils et en particulier des enfants, et pour des « pauses humanitaires ». Une résolution bien timide, bien imprécise alors qu’elle devrait être contraignante. Une résolution à laquelle l’Etat d’Israël affirme ne rien avoir à faire, comme à son habitude.
Par leur soutien initial inconditionnel à la position israélienne, les autorités françaises se sont rendues complices des crimes commis par l’Etat d’Israël contre la population civile palestinienne. Le président de la République a amorcé un changement d’attitude en évoquant la perspective d’un cessez-le feu, avant de changer à nouveau de position pour cautionner l’attaque israélienne « dans les limites du droit humanitaire ». C’est une position illisible qui fait honte à notre pays.
Alors que les soutiens inconditionnels d’Israël, y compris au gouvernement et au Parlement français, s’emploient à délégitimer le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien, cela fait des semaines que dans un mouvement fort, unitaire, mondial, nous exigeons un cessez-le-feu immédiat, l’arrêt des bombardements et la fin du blocus inhumain qui étrangle la population de Gaza. C’est la seule mesure qui permette de porter réellement secours à la population palestinienne, c’est la seule mesure qui puisse redonner un peu d’espace à une perspective politique, dont les Palestiniens devront être pleinement les acteurs.
L’heure est grave pour nos amis palestiniens, elle l’est aussi pour la paix et pour la cohésion de notre pays. Après le succès des journées de mobilisation des 4 et 11 novembre, nous appelons à manifester partout en France le samedi 18 novembre, avec tous nos partenaires pour exiger un cessez-le-feu immédiat. Soyons nombreux pour eux, pour nous, pour une paix fondée sur le droit, la justice, et le respect des êtres humains.
Soyons particulièrement nombreuses et nombreux pour changer la donne !
Le Bureau national de l’AFPS, 17 novembre 2023
Guerre Israël-Hamas : La manifestation pro-palestinienne autorisée à Paris ce samedi
d’autres rassemblements prévus en France
Paris, le 4 novembre 2023. Manifestation en soutien au peuple palestinien, à l'appel de LFI, des Ecologistes et de la CGT. LP / Philippe de Poulpiquet© de Poulpiquet
Comme chaque samedi, des rassemblements « en solidarité avec le peuple palestinien » sont organisés en France ce 18 novembre. À Paris, la préfecture de police n’a pas interdit la tenue de la manifestation, organisée à l’appel de plusieurs syndicats (CGT, FSU, FO et Solidaires). « Le préfet de police maintient cependant sa posture de fermeté adoptée depuis le début du conflit » entre Israël et le Hamas, a indiqué la préfecture de police dans un communiqué jeudi, rappelant qu’elle ne « tolérera aucun débordement ».
La manifestation est prévue entre 14h30 et 19 heures, de la place de la République à celle de la Nation. Les organisateurs appellent à un « cessez-le-feu immédiat et la levée du blocus » sur la bande de Gaza, « l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population », « la protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie » ou encore « la libération des otages et des prisonniers ».
Le Parti socialiste (PS), le Parti communiste (PCF) et EELV ont annoncé avec plusieurs petits partis de gauche dans un communiqué commun se joindre à ce rassemblement, « pour la paix et la justice ». « Marchons pour continuer de demander la libération des otages, un cessez-le-feu immédiat et une solution à deux États », a écrit le PS sur X (anciennement Twitter). La France insoumise (LFI) ne s’est pas associée à ce communiqué mais a annoncé sur X sa présence à la manifestation.
Deux jours plus tôt, des manifestations en soutien à la Palestine ont eu lieu devant deux lycées parisiens, Racine et Lamartine. Plusieurs élèves étaient montés sur des poubelles devant l’entrée de leur établissement, certains scandant des slogans « Free Palestine » dans un mégaphone. Le blocage était partiel et des lycéens ont pu accéder aux salles de classe.
Des rassemblements partout en France
Outre cette marche à Paris, des dizaines d’autres rassemblements sont organisés un peu partout en France ce samedi, comme à Saint-Brieuc, Toulouse, Bordeaux, Lille ou encore Brest. La CGT les a recensés sur son site. Dimanche dernier, plus de 182 000 personnes avaient marché contre l’antisémitisme, à l’appel du président du Sénat et de la présidente de l’Assemblée nationale. Ils étaient 105 000 à Paris.
Depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d’une ampleur inédite sur le sol israélien, tué 1 200 personnes, en majorité des civils, et enlevé avec d’autres groupes armés environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes, les bombardements de représailles sur la bande de Gaza sont incessants. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 12 000 civils palestiniens ont été tués, dont 5 000 enfants.
SOURCE : Guerre Israël-Hamas : la manifestation pro-palestinienne autorisée à Paris ce samedi, d’autres rassemblements prévus en France (msn.com)
Paris, le 4 novembre 2023. Manifestation en soutien au peuple palestinien, à l'appel de LFI, des Ecologistes et de la CGT. LP / Philippe de Poulpiquet© de Poulpiquet
Comme chaque samedi, des rassemblements « en solidarité avec le peuple palestinien » sont organisés en France ce 18 novembre. À Paris, la préfecture de police n’a pas interdit la tenue de la manifestation, organisée à l’appel de plusieurs syndicats (CGT, FSU, FO et Solidaires). « Le préfet de police maintient cependant sa posture de fermeté adoptée depuis le début du conflit » entre Israël et le Hamas, a indiqué la préfecture de police dans un communiqué jeudi, rappelant qu’elle ne « tolérera aucun débordement ».
La manifestation est prévue entre 14h30 et 19 heures, de la place de la République à celle de la Nation. Les organisateurs appellent à un « cessez-le-feu immédiat et la levée du blocus » sur la bande de Gaza, « l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population », « la protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie » ou encore « la libération des otages et des prisonniers ».
Le Parti socialiste (PS), le Parti communiste (PCF) et EELV ont annoncé avec plusieurs petits partis de gauche dans un communiqué commun se joindre à ce rassemblement, « pour la paix et la justice ». « Marchons pour continuer de demander la libération des otages, un cessez-le-feu immédiat et une solution à deux États », a écrit le PS sur X (anciennement Twitter). La France insoumise (LFI) ne s’est pas associée à ce communiqué mais a annoncé sur X sa présence à la manifestation.
Deux jours plus tôt, des manifestations en soutien à la Palestine ont eu lieu devant deux lycées parisiens, Racine et Lamartine. Plusieurs élèves étaient montés sur des poubelles devant l’entrée de leur établissement, certains scandant des slogans « Free Palestine » dans un mégaphone. Le blocage était partiel et des lycéens ont pu accéder aux salles de classe.
Des rassemblements partout en France
Outre cette marche à Paris, des dizaines d’autres rassemblements sont organisés un peu partout en France ce samedi, comme à Saint-Brieuc, Toulouse, Bordeaux, Lille ou encore Brest. La CGT les a recensés sur son site. Dimanche dernier, plus de 182 000 personnes avaient marché contre l’antisémitisme, à l’appel du président du Sénat et de la présidente de l’Assemblée nationale. Ils étaient 105 000 à Paris.
Depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d’une ampleur inédite sur le sol israélien, tué 1 200 personnes, en majorité des civils, et enlevé avec d’autres groupes armés environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes, les bombardements de représailles sur la bande de Gaza sont incessants. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 12 000 civils palestiniens ont été tués, dont 5 000 enfants.
SOURCE : Guerre Israël-Hamas : la manifestation pro-palestinienne autorisée à Paris ce samedi, d’autres rassemblements prévus en France (msn.com)
Par micheldandelot1 dans Accueil le 18 Novembre 2023 à 11:35
http://www.micheldandelot1.com/gaza-apres-40-jours-d-une-guerre-de-destruction-totale-l-urgence-d-un--a215011599
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