« Otto Ohlendorf, l'un des dirigeants des Einsatzgruppen, a admis lors du procès de Nuremberg avoir exécuté 90 000 personnes en Ukraine, dont des juifs et des communistes, sans aucune nécessité militaire, et ne pas avoir épargné les enfants de peur qu'ils ne se vengent une fois adultes. Justifiant l'exécution d'enfants, Ohlendorf a déclaré :
Je crois que c'est très facile à expliquer si l'on part du fait que cet ordre ne cherchait pas seulement à assurer une sécurité temporaire mais une sécurité permanente. Pour cette raison, ces enfants grandiraient et, leurs parents ayant été tués, ils représenteraient certainement un danger aussi important que leurs parents. » (« Die jüdischen Kinder von heute unsere Gegner von morgen seien ») Cité par Patrick Howlett-Martin is a career diplomat living in Paris https://www.counterpunch.org/2023/10/30/the-children-of-gaza-2/
A lire l'ouvrage magistral de Lenni Brenner, intitulé : «Le Sionisme à l'ère des dictateurs : Une réévaluation», publié en 1983, sous l'égide du «Centre de chasse aux criminels nazis», fondé et dirigé par le fameux Wiesenthal, donc par une organisation qui ne peut être accusée de cacher des sentiments «antisémitiques», on est surpris par l'ampleur de la collaboration entre le Troisième Reich et les dirigeants sionistes de l'époque, qu'ils fussent de nationalité allemande ou portant d'autres passeports. On est fort loin des photo Ops avec Adolf Hitler, que certains sortent ou citent chaque fois qu'il s'agit de la question de la Palestine occupée et de certains de ses dirigeants. Les détails donnés par Brenner dans son livre offrent l'image d'une collaboration, non pas fortuite, mais systématique, si ce n'est systémique, entre deux idéologies, qui, de prime abord, devaient se retrouver sur deux bords différents de l'histoire. Or, on constate qu'en fait c'est le contraire que les faits historiques relatés par Brenner dans son ouvrage révèlent. Et il ne s'agit pas de simples gestes symboliques, mais de relations mûrement réfléchies, qui ne sont pas le résultat de rencontres protocolaires, et qui présentent l'image de deux compagnons dans des crimes de l'humanité, où les deux partenaires se tiennent les mains et s'entraident, sans le moindre scrupule, sans le moindre regret ou l'expression de remords et de repentir. Chacun se félicite de la collaboration qu'il a établie avec l'autre, et se réjouit des bénéfices qu'il tire de ses relations. On comprend, à la lecture de ce livre, d'une importance particulière dans le contexte actuel, et livrant des secrets troublant sur les origines idéologiques de ce mouvement religieux, pourquoi cette étude a été littéralement mise sous le boisseau, et que rares sont ceux qui la citent ou s'y réfèrent pour faire l'histoire de la Palestine sous joug juif et expliquer la stratégie militaire de la «terre brulée» et du massacre sans pitié des populations autochtones.
Car la grande actuelle «tuerie de Gaza» reproduit les crimes nazis perpètres dans les territoires conquis et occupés par la Wehrmacht durant la seconde guerre mondiale, tout comme dans les camps de la mort ou étaient gazés les «membres des races inférieures», qui avaient eu la malchance de se retrouver dans le «mauvais pays» «au mauvais moment !»
L'alliance entre sionistes et nazis n'a rien d'opportuniste
Le lecteur découvre, preuves documentaires à l'appui, la parenté structurelle profonde entre nazisme et sionisme. Il ne s'agissait pas seulement d'un rapprochement «opportuniste» entre deux idéologies racistes et génocidaires dans leur essence, mais de la reconnaissance par les dirigeants de l'une et l'autre de ces idéologies d'un lien de parenté essentiel, allant au-delà de la coïncidence entre leurs projets, pourtant apparaissant, à première vue, totalement opposés les uns des autres.
D'un côté, les nazis voulaient vider leur pays des «races inférieures» dont la «race juive», s'il en existe une, et utiliser la violence extrême contre ces «races» et les déraciner définitivement du paysage démographique allemand, donc mal intentionnés à l'égard de ces minorités, et décidés à leur faire du mal, et de l'autre, les sionistes prétendaient vouloir «rénover la race juive» et veiller à ce qu'elle ne se dissolve pas dans la «civilisation chrétienne» et ne pouvant, donc, que désapprouver le traitement promis et fait à leurs coreligionnaires allemands de culture et de nationalité, et, logiquement, s'opposer violemment au projet de «solution finale» envisagé par le régime du Troisième Reich.
Comment imaginer que les «défenseurs intraitables du judaïsme que sont les sionistes, aient pu «coucher» dans le même lit que les nazis, alors que la minorité juive était soumis à la pire épreuve de son histoire sur le territoire européen.
Effectivement, la répression nazie allait dans le sens que les sionistes voulaient : une exacerbation de «l'antisémitisme» pour faire avancer la réalisation du projet «d'Etat juif» en Palestine historique, et tel qu'envisagé par le père fondateur du sionisme, l'Autrichien «Theodore Hertzl» dans son livre intitulé «L'Etat juif,» (1876).
Mais cette complicité entre sionisme et nazisme va au-delà de l'exploitation de l'antisémitisme pour aboutir au triomphe, alors improbable, du projet de Hertzl.
Les seuls partis autorisés par le IIIème Reich : le Parti national socialiste et le Parti sioniste
Le livre de Brenner donne des détails, qui ne peuvent que faire dresser les cheveux, sur l'étroitesse de la collaboration entre le IIIème Reich et les leaders sionistes de l'époque, collaboration qui va jusqu'à la complicité dans la mise en œuvre de la «solution finale». D'ailleurs Brenner donne des preuves flagrantes de l'association entre sionistes et «antisémites» non seulement en Allemagne, mais dans nombre d'autres pays, y compris en Russie tzariste.
Il explique cette «relation fusionnelle» entre sionisme et nazisme, par le fait que, non seulement le sionisme envisageait de créer un Etat «fasciste» à l'exemple du Troisième Reich,» mais, également, il adopte, dans son intégralité, la notion de «pureté de la race» défendue par Adolf Hitler, dans son livre-programme : «Mein Kampf». Brenner cite longuement un des théoriciens sionistes les plus influents de l'époque qui affirme ceci (p. 31).
«Une nation de sang pur, non entachée de maladies d'excès ou d'immoralité, d'un sens très développé de la pureté familiale et d'habitudes vertueuses profondément enracinées développerait une activité intellectuelle exceptionnelle. En outre, l'interdiction du mariage mixte prévoyait que ces trésors ethniques les plus élevés ne devaient pas être perdus, par le mélange de races moins soigneusement élevées... il en résultait cette sélection naturelle qui n'a pas d'équivalent dans l'histoire de la race humaine... Si une race si hautement douée avait la possibilité de développer à nouveau sa puissance originelle, rien ne pourrait l'égaler en ce qui concerne la valeur culturelle.(Ignatz Zollschan, Questions juives (1914) pp.17-18).
Brenner va jusqu'à affirmer que : «pour être sioniste, il faut être antisémite». On ne peut que le croire lorsqu'on apprend que les deux seuls partis autorisés par le gouvernement du Troisième étaient le Parti national socialiste et le Parti sioniste.
L'Allemagne face a son passé
Brenner accompagne son ouvrage d'un compendium de toutes les sources officielles qu'il a utilisées pour rédiger son livre, dont on rappelle encore une fois qu'il a reçu l'aide et la bénédiction du centre Wiesenthal, qu'il serait ridicule d'accuser d'antisémitisme, ou même de sympathie propalestinienne ou de rejet du sionisme. Ce centre avait un devoir de vérité à prendre en charge pour assurer sa crédibilité dans sa chasse impitoyable aux criminels nazis, dont certains, faut-il le rappeler, avaient trouvé du service dans les «démocraties avancées» qui avaient besoin de leurs services soit pour leurs industries militaires, soit pour la collaboration dans la «guerre froide» menée contre l'Union Soviétique, pourtant un architecte central de la défaite nazie.
En toute logique, la dénazification aurait du comprendre également la poursuite criminelle, devant le tribunal militaire international de Nuremberg, des dirigeants sionistes qui avaient collaboré activement, et en connaissance de cause, dans l'holocauste, faisant même des affaires sur le dos de leurs coreligionnaires envoyés dans les camps de la mort. Rien n'en a été. Et même la Cour suprême d'Israël a simplement décidé de passer l'éponge sur les crimes contre l'humanité commis par des Juives et des Juifs, alors que ces crimes avaient été déclarés imprescriptibles par le Tribunal de Nuremberg.
On aurait pu penser que la complicité entre les dirigeants sionistes et le Troisième Reich allait pencher, un jour ou l'autre, la balance de l'opinion publique allemande, dont la majorité écrasante des membres n'était même pas encore née pendant l'ère nazie, en faveur du peuple palestinien.
Or, on constate, à la faveur de ces évènements, où le peuple palestinien a exercé son droit et son devoir de défense contre l'occupant et l'assiégeant, la presse allemande a pris fait et cause, et sans nuances, pour Israël, justifiant tous ses crimes les plus horribles, y compris le bombardement délibéré d'un groupe d'habitations, le meurtre de civils fuyant en voiture les lieux des combats, une ambulance, sans compter le ciblage délibéré des centres culturels, des hôpitaux, des écoles, des mosquées, des églises, des ponts, la coupure d'eau, d'électricité et de téléphone, des organes de presse, des familles des journalistes, etc., etc. Un invité, professeur originaire d'Israël a même justifié tous ces crimes condamnés par la 4ème Convention de Genève sur la protection des civils dans les zones de conflit, en déclarant ceci : Parfois il faut tuer pour éviter des morts. En disant cela, il innocente, qu'il le veuille ou non, l'organisation palestinienne qui a organisé l'opération : «Déluge de Jérusalem».
Cette presse, dans sa totalité, accuse ceux qui soutiennent la cause palestinienne, d'être mus par ce qu'ils labellisent : « Judenhass» ou «haine des Juifs». Ils ne font aucun effort pour donner une présentation journalistique équilibrée, où apparaitraient les vrais raisons historiques et politiques du conflit actuel sur le territoire occupé de la Palestine historique.
Il est vrai que, contrairement à ce qui s'est passé en France, les manifestations propalestiniennes ont été autorisées. Mais, de l'autre côté, même le vice-chancelier allemand, ministre de l'Economie, qualifié par la presse allemande de «le plus incompétent des ministres allemands du gouvernement de coalition, baptisé : «Feu de Circulation», a prononcé une allocution où il a accusé ceux qui se sont exprimés en faveur du peuple palestinien dans sa tragédie actuelle, de «mus par des sentiments d'antisémitisme», et d'exprimer, à travers leurs manifestations pour la cause palestinienne, «un sentiment injustifié de haine envers les Juifs», déniant donc officiellement tout droit que peut à juste titre revendiquer le peuple palestinien, et que lui reconnait d'ailleurs aussi la communauté internationale, puisqu'elle appuie la solution des «deux Etats», solution dont ne veut pas Israël, car cela signifierait l'acceptation de l'illégitimité de ses revendications unilatérales sur Israël.
De plus, voici qu'on apprend, à travers la lecture de la presse allemande, que la liberté d'expression est interdite à quiconque ose dénoncer les crimes sionistes ou exprimer sa sympathie pour les malheurs du peuple palestinien.
Un quotidien allemand influent, connu sous l'initiale de FAZ, a reproduit la dépêche relative à Anwar El Ghazi, footballeur d'origine arabe et de nationalité hollandaise, professionnel dans le club de la ville de Mayence, a été non seulement licencié par son équipe, mais également placé sous le coup d'une enquête du parquet de Cologne, pour avoir publié un message de sympathie envers la population de Gaza, message jugé portant atteinte à la tranquillité publique !
La propagande sioniste dans les écoles allemandes !
Finalement, on apprend, à travers un article du quotidien «Die Welt, dans son numéro du Samedi 4 Novembre» que la sénatrice berlinoise de l'Éducation Katharina Günther-Wünsch est allée jusqu'à compiler des documents de propagande sioniste destinés à servir de guide aux enseignants pour présenter le carnage actuel à Gaza dans la version de Netanyahou et ses complice dans le crime / Voici comment elle explique cette contribution à cette propagande génocidaire, sortant l'oxymore usé jusqu'aux cordes de la «lutte contre l'antisémitisme» :
« Il reste crucial de lutter de manière cohérente contre l'antisémitisme sous toutes ses formes. Il est important de noter qu'il ne s'agit pas d'une « frappe de libération » ou d'une « attaque défensive » du Hamas, mais plutôt de terrorisme : massacres aveugles et massifs de civils, dont de nombreux enfants et jeunes. Quelle que soit l'histoire, il n'y a absolument aucune justification à cela» (tda)
Elle ne fait, évidemment, ni mention des massacres en territoire palestinien, ni des quelque 42.000 victimes palestiniennes, entre morts et blessés, déjà comptabilisés depuis le 8 octobre, sur le territoire de Gaza !
Il faut, tout de même, souligner que la population allemande est trop bien informée par d'autres canaux que sa presse ou ses leaders.
La preuve en est donnée non seulement par les dizaines de manifestations en faveur du peuple palestinien dans les grandes villes allemandes, et par le fait qu'un sondage d'un institut spécialisé a indiqué que 53 pour cent des personnes interrogées sont favorables à un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza, alors que le chancelier allemand s'en tient à la version américaine, qui veut seulement d'une trêve humanitaire brève, acceptant la continuation - et son appui par une aide d'urgence aux tueurs, qu'elle estime ne pas être suffisamment bien armés pour achever rapidement leur œuvre de mort - du massacre en «live» du peuple palestinien sur sa propre terre.
En conclusion
L'étude de Brenner, intitulée : «Le Sionisme à l'ère des dictatures», ouvrage publié en 1983 sous l'égide du «Centre Wiesenthal de recherche des criminels de guerre nazi», dont le siège est à Vienne, en Autriche, révèle l'ampleur de la collaboration entre le Troisième Reich et les organisations sionistes. Ce livre, accompagné d'un recueil des documents officiels sur lesquels s'est basé l'auteur pour étayer ses affirmation, prouve que cette collaboration n'était pas simplement opportuniste, permettant aux parties en cause de servir leurs intérêts et de réussir leurs projets contradictoires, mais également fondée sur une parenté idéologique à la fois raciste et fasciste.
D'ailleurs cette parenté est prouvée par le fait que les deux seuls partis autorisés par le IIIème Reich étaient le Parti national socialiste des travailleurs et le Parti sioniste.
La dénazification aurait dû également toucher le parti sioniste, allié et complice des nazis dans l'Holocauste, sur lequel la colonie de peuplement religieuse d'Israël fonde sa légitimité.
Bien que les crimes commis par les sionistes en complicité avec les nazis et contre leurs propres coreligionnaires aient été déclarés imprescriptibles par le Tribunal international de Nuremberg, non seulement aucune procédure n'a été ouverte contre les leaders sionistes de l'époque, mais même les Juives et Juifs qui ont pris part à l'exécution des détenus des camps de la mort nazis, ont été simplement blanchis par la Cour suprême de l'entité qui couvre ses propres crimes en derrière la remémoration de l'Holocauste.
On aurait cru que les autorités comme la presse allemande, au vu de la collaboration étroite entre sionistes et nazis, allait prendre une position équilibrée dans le drame que subit actuellement le peuple palestinien. Les manifestations propalestiniennes sont certes autorisées, mais les officiels, tout comme la presse, les délégitimisent, en qualifiant, à tort, leurs participants de haineux envers les Juifs et d'être «antisémites» sans tenter de justifier le droit du peuple palestinien, menacé dans sa propre existence, de se défendre.
De plus, les autorités veulent criminaliser l'expression du soutien au juste combat du peuple palestinien. Anwar El Ghazi, joueur d'origine arabe et de nationalité hollandaise, vient d'être licencié de son club et est menacé de poursuites judiciaires par le procureur de la République allemand local. A souligner que ce joueur a refusé de revenir sur sa position, malgré la sanction le frappant.
Quelle que soit la position du gouvernement allemand, et la présentation des évènements actuels par les médias allemands, la vérité est trop éclatante pour qu'elle puisse être cachée, car la mise à mort du peuple palestinien se joue «en temps réel» et en «live» et le coupable est le régime sioniste raciste et fanatique religieux de la colonie de peuplement instaurée sur le territoire historique de la Palestine. Contrairement aux sionistes, le peuple palestinien est innocent de tous les crimes nazis, et, donc, les obligations morales des gouvernants et du peuple allemand sont nettement plus forts que ceux envers l'idéologie dont les tenants se sont associés au IIIème Reich jusqu'à devenir ses alliés.
L'opinion publique allemande a le droit de connaitre toute la vérité sur ce qui se passe en Palestine, et non pas être soumise à une seule version des évènements, qui laisse croire que tout le problème, simplifié à l'extrême, si ce n'est simpliste, tournerait autour de la lutte contre la «haine antijuive» et l'élimination de «l'antisémitisme » et rejetterait donc toute légitimité au combat des Palestiniens pour leur survie, sous une oppression cruelle et totalitaire. S'il y a encore des doutes dans l'esprit du gouvernement et des médias allemands, entre autres, sur le projet sioniste génocidaire, ils ne peuvent que tomber après la déclaration de Amichai Eliyahu, ministre de l'Héritage dans le gouvernement du Gauleiter de la colonie de peuplement, qui propose publiquement, le dimanche 5 novembre 2023, rien de moins que de «jeter une bombe atomique sur Gaza» assiégée et martyre, car, selon lui : «il n'y a pas de non-combattants à Gaza ». Il est d'autant plus à prendre au sérieux qu'il reste membre de cette bande de criminels qui est à la tête de cette colonie de peuplement.
La complicité de signataires des «accords d'Abraham» dans la barbarie sioniste à Gaza et dans les territoires occupés n'est plus à démontrer. Ces signataires partagent avec Israël la responsabilité de ces massacres.
par Mourad Benachenhou
Jeudi 9 novembre 2023
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