L'islamisme politique a été introduit en France par le Parti socialiste. D. R.
Les législatives françaises ont acté la mort clinique du nuisible Parti socialiste français, incubateur de l’islamisme politique et le terrorisme en Algérie, lorsque François Mitterrand chuchotait à l’oreille du défunt Chadli Bendjedid le chemin à suivre pour instaurer la «démocratie» dans le pays. C’est ainsi qu’un parti extrémiste violent sera légalisé et adoubé par l’ancien ministre de l’Intérieur durant la colonisation qui visait ainsi à mettre le pays à genou pour pouvoir épancher sa soif de vengeance. Que l’ancien recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, dénonçât la propagation de l’islam des caves sous le règne des socialistes, ce n’était pas des paroles en l’air. Il subodorait une stratégie qui visait à alimenter un islam extrémiste à partir de France pour assurer une légitimité au FIS et fournir des hommes armés aux GIA qui égorgeaient dans les maquis algériens.
Depuis hier, le Parti socialiste est entré au musée, ne devant sa survie qu’à quelques-uns de ses ténors qui peuplent les plateaux télé, en attendant de s’éteindre à leur tour, scellant la fin définitive d’une formation politique qui aura, avec la droite conduite par Nicolas Sarkozy après son coup d’Etat «scientifique» au successeur de Jacques Chirac, Dominique De Villepin, conduit la France à sa ruine.
Début 2022, le ministre français de l’Intérieur a été destinataire d’un rapport secret alarmant sur l’expansion du salafisme en France. Selon le document des services du renseignement intérieur français, pas moins de 150 quartiers sont tenus par les intégristes. Le rapport, qui résonne comme une sévère mise en garde à la société française qui se jette dans les bras de l’extrême-droite – la proportionnelle qui effraie les tenants du pouvoir en France aurait permis au Rassemblement national d’obtenir bien plus de sièges au Parlement – indique qu’«outre les banlieues de Paris, Lyon et Marseille, plusieurs cités du département du nord de la France, ainsi que des zones improbables» sont sous domination islamiste.
La salafisation de la France a commencé sous François Mitterrand qui, en 1992, s’empressait de dénoncer l’arrêt du processus électoral qui allait mettre le sort de l’Algérie entre les mains du FIS, soutenu par l’Internationale socialiste et encouragé par le Président français de l’époque qui voulait livrer l’Algérie à un califat. Dans le même temps, François Mitterrand ouvrait les portes de la France aux militants du FIS qui allaient installer les premières cellules intégristes dans l’Hexagone où un islam dévoyé et violent allait donner lieu à des attentats sur le territoire français dès 1995. Il aura fallu l’arrivée de Charles Pasqua à l’Intérieur pour qu’une opération de nettoyage commençât enfin. Mais c’était déjà trop tard.
Non contente d’avoir semé les germes du salafisme en France, après avoir échoué à imposer le FIS en Algérie, l’Internationale socialiste a inventé le fameux «qui tue qui» pour gêner la lutte antiterroriste, en absolvant les groupes islamistes armés de leurs crimes et en les imputant à l’armée algérienne. Une manœuvre qui se poursuit encore et qui est relayée par les anciens affidés du FIS installés à Paris, à Londres, à Genève et ailleurs, par des ONG liées au lobby sioniste, comme Trial, et des Français nostalgiques de l’Algérie française, à l’image de François Gèze, qui s’acharne, avec une poignée de félons algériens, contre l’armée qui a fait barrage au projet diabolique de François Mitterrand.
Dans une récente tribune parue dans Le Figaro, le juriste Amine El-Bahi écrit : «Il aura fallu un nouveau reportage [diffusé par M6, ndlr] pour montrer l’ampleur de la fracture économique et sociale à Roubaix, là où se trouvent les fondements du séparatisme islamiste enraciné dans plusieurs de nos quartiers. Je m’étonne de notre capacité à nous émouvoir collectivement d’une situation que nous connaissons depuis bien longtemps. Comme un certain nombre de citoyens, j’avais déjà alerté en 2016 sur la carence de l’Etat et la montée progressive de l’islam radical […]. Roubaix comme de nombreux territoires en France sont devenus le symbole de l’échec de l’Etat, incapable d’affirmer son autorité.»
S’il était encore besoin de prouver l’hypocrisie du Parti socialiste français, Julien Dray en a fait l’éclatante démonstration dans une intervention sur la chaîne d’information en continu LCI. Cet ancien député du PS a, en effet, affirmé que, «dans le combat contre l’islamisme, il n’y a pas que des mauvaises nouvelles», se disant même «un peu étonné que, dans le monde médiatique [français] actuel, on n’ait pas pris en considération ce qu’il vient de se passer dans les élections au Maroc». «Je pense, a-t-il étayé, que c’est un élément très important : pour la première fois, par les urnes, le mouvement islamiste a été battu et platement battu.» L’encarté du défunt PS pense qu’«il faut se battre fermement contre l’islamisme».
Mais au Maroc, pas en Algérie, pays envers lequel il partage une haine viscérale avec l’autre pied-noir emporté par les législatives, Eric Zemmour.
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