L’Algérie
Lors de mon arrivée en Algérie,
j’ai découvert un beau pays.
Je suis resté émerveillé
devant le beauté du port d’Alger.
La mer était d’un bleu azur
et j’admirai une nouvelle nature.
Mais déjà tu me manquais,
dès mon départ du quai.
Pourtant je ne savais pas ce qui m’attendait :
plus les jours passaient,
plus je découvrais un pays affaibli,
nombreux villages détruits,
partout des maisons en fumées
à cause des soldats enragés.
Quand nous sommes arrivés au camp,
j’espérais seulement
ne jamais commettre le pire,
j’aurais préféré mourir.
Malgré cela, je me suis fait des amis.
Aucun de Strasbourg mais beaucoup de Paris.
Nous étions au sud de Medea.
Souvent nous cherchions des fellaghas.
Nous marchions dans les grandes montagnes d’Algérie.
C’est magnifique même avec un fusil !
Cette période restera à jamais marquée dans nos mémoires,
Soleil, poussière, blessures et dans l’homme toujours l’espoir.
Juliette Poupart
…………………….
Je venais tout juste de débarquer
De cette traversée de la Méditerranée
J’étais subjugué par ces paysages
Et tous ces impressionnants villages.
On entendait le chant enivrant des cigales
Qui se mélangeait au sifflement du Mistral
Très vite nous n’avions plus le temps d’admirer
Nous devions rejoindre notre base, armés.
Nous sommes partis combattre dès le lendemain
Et j’ai réalisé que cela deviendrait mon quotidien.
La chaleur était de plus en plus étouffante
Mais bientôt nous aurons froid sous nos tentes.
Bénédicte Paturel
Paisible paysage
Où les combats font rage
Un pays aux multiples facettes
Où la mort nous guette
La mer, le désert, la montagne
Tout cela ne ressemble pas à la Bretagne
Tout là bas, est plus grand
Tout là bas est tellement différent
Un pays si somptueux que l’on prive de liberté
Pourtant leur indépendance est purement méritée
Ce pays garde sa splendeur
Malgré le froid parfois et la chaleur
Ces femmes aux visages si noirs
Qui vivent dans la peur et le désespoir
Elles ne demandent qu’une vie tranquille et paisible
Mais l’espoir ne suffit plus, leur vie est désormais horrible
Jamais je n’oublierai ces regards de détresse
Qui ne demandent que de la tendresse
Je ne saurais apporter ce qu’ils veulent
Car désormais chacun est seul
Dans ce combat, dans cette violence
Ce pays obtiendra son indépendance
Coralie
Arrivé dans un beau pays,
Sur une terre nouvelle
J’ai beau porter ce fusil,
Pourtant je m’émerveille
La ruralité, les couleurs,
La convivialité et la chaleur
Toutes ces choses qui réchauffent mon coeur
Nous ne pouvons nous empêcher de rêver notre vie sur cettr contrée avec nos bien aimées.
Quand je vois cette mer bleue que je n’avais jamais vue auparavant,
Je me rends triste en me disant que demain,
Je ne retrouverai pas ma vie d’avant.
Le vert de tes yeux qui est si semblable à ces montagnes d’Algérie, à leur verdure,
Je pense à toi et un jour nous nous retrouverons tous les deux ici, j’en suis sûr.
………………………….
J’arrive en Algérie
Si beau pays
Dont j’en rêve la nuit
Petit village
Où la guerre envahit le paysage
Hommes français ou musulmans
Combattent par tous les temps
Femmes voilées
Mais de toute gaieté
Où les maris sont partis
À cette guerre d’Algérie
Où les enfants jouent dans la joie et la bonne humeur
Malgré la guerre qui leur fait peur
Le temps s’est arrêté
Depuis que cette guerre a commencé
Ils combattent pour l’indépendance
Et non pour la maltraitance
Nina Le Blon
Depuis que nous avons quitté Marseille
Alger nous a ouvert ses portes sous un beau soleil
Nous découvrons de magnifiques paysages
Très éloignés de nos villages
Un ciel bleu azur, des plages au sable d’or, une luxuriante nature :
C’est un véritable trésor !
C’est sur notre chemin
Que nous découvrons le continent Africain
Tu redonnes le sourire à nos visages
Ici nous tenons à rester sages
Malgré l’épouvantable bruit des armes
Qui font souvent couler nos larmes
Algérie si beau pays !
Nous ne tenons pas à ce que tu sois détruit
Grand territoire !
Rends tes armes et garde espoir
Un jour tu seras libre
Sans avoir besoin de mourir
………………………………
Paysages d’Algérie
Ici, en Algérie, la mer est magnifique,
Cela me rappelle l’Atlantique.
Sa couleur me ramène à l’azur de tes yeux.
Les retrouver, te retrouver sont tous mes vœux.
Il y a de grandes montagnes, vertes, mais aussi
De sables aussi grandes que celles de neiges à Chamonix
Qui me rappelle ces vacances qui ne s’étaient finies.
Les gens heureux sont inspirés par la couleur,
Comme cette femme qui me semble avoir peur,
Avec ses bijoux aux couleurs de la force et de la joie,
En mon retour, cela me donne foi.
La roche y est incroyable, parfois aussi noire
Que les pires de tous les cauchemars.
Pourtant ce pays est aussi magique que les rêves.
Le soleil se lève pour révéler la beauté de ses lieux.
Je me sens heureux, comme de nouveau amoureux,
D’un pays où les gens n’oublient pas d’où ils viennent.
Heureusement que l’hiver est bientôt fini,
On se croirait perdu dans l’infini.
Les maisons paraissent abandonnées,
Comme si tout le monde s’était écroulé et tout le passé était figé.
Le désert s’offre à nous dans toute son immensité
Nous marchons dans ses grains de sables dorés
Sans oublier que sous nos pieds nos frères ont été tués
Pourtant cet océan de dune et de lumière
Réussit à nous faire oublier pour un temps que nous sommes en guerre
En arrivant les effluves de safran , de fleurs d’orangers
Adoucissent l’air sanglant d’une délicate odeur parfumée
Nous avons traversé la ville animée
Marchés aux côtés des djellabas colorées
Puis nous sommes arrivés au milieu de cet univers rocailleux
De pierres dressées, tranchantes vers les cieux
Où nous combattrons au prix de notre vie
Peut-être mourrons nous dans ce nouveau pays
l’Algérie
………………………
J’arrive dans ce pays
Je découvre les rues animées par les cris
Le silence des mères surveillant leurs enfants
Le travail des hommes travaillant dans les champs
On ne sait où poser le regard car au milieu des paysages il s’égare
Montagnes, plaines et déserts
Les paysages varient
Sable, soleil et mer
Les paysages donnent envie
Porc-épic et lézard
Ce sont des paysages épiques au milieu des pieds noirs
Mais on ne peut trouver plus contradictoire
Lorsque guerre et enfants sont sur le même territoire
Puis on oublie l’horreur que les hommes ont causée
Lorsque l’on prend ce que nous offre la Méditerranée.
Anaïs Le Bouil
Ce matin-là il faisait chaud sur le marché de Médéa.
À gauche le marchand d’oranges, à droite l’épicier,
Là-bas les produits d’Oran, ici ceux d’Alger
Les voix de femmes et d’hommes ne sont plus qu’un grand fracas.
Des familles descendent la place. Les jeunes embrassent les vieux.
Nous marchons, étrangers à ces coutumes inconnues
Baissant la garde un moment pour faire le tour de l’avenue.
Les odeurs font mal au nez, les couleurs piquent les yeux.
Il s’est faufilé dans la foule, tel un caméléon.
Il a souri à un enfant. À déclenché la bombe.
Et le silence s’est fait, dans une pluie d’épices.
Judikaelle Séjourné
Le port gigantesque d’Alger
Envahi par notre grande armée
Ces milliers de soldats
Qui tout comme moi
Sont émerveillés par
Ces grandes assemblées
Venues nous faire découvrir
de nouveaux plaisirs
Nous goûtons alors des saveurs inconnues
Des petits plats goûtus
Ces rangs de conquérants
affluant des quatre vents
Nous partons du port
Nous reviendrons plus fort
Direction le grand désert
afin de récupérer nos terres
………………….
La France a ses armes.
L’Algérie a ses charmes.
Le port d’Alger envahit de sons et d’odeurs
Sont si différents
Que mes souvenirs d’antan
De ma chère France qui me tient tant à cœur.
La découverte d’un nouveau mode de vie
D’une nouvelle culture
Tout cela incite l’envie
Et apaise mes blessures.
Ce pays sauvage
Possède de majestueux paysages
Fertiles et hostiles
Mais d’accès difficiles.
Le matin est bercé par le doux vent
Tandis que le soir, la chaleur
Laisse place à la fraicheur
Qui dévoile un ciel étincelant.
………………………………….
Ici un poème pour l’amour de ma vie,
Ayant pour thème le pays d’Algérie.
Aujourd’hui, j’en approche, sur le bateau :
J’ai rarement vu quelque chose d’aussi beau !
Le paysage est aride, désertique,
Mais mer et ciel sont d’un bleu magnifique.
Ebloui par un ciel sans nuages ;
Tellement loin de tous les carnages,
Un défilé de couleurs : jaune, bleu, vert…
Qui donne envie d’accoster sur ces terres.
Cette côte magnifique que je vois
Ne nous montre que du désert, aucun bois.
Cette mer si calme et si paisible
Rend le reste de l’affaire peu crédible !
Même si j’oublie les raisons de cette quête,
Je me sens en ce jour l’esprit poète !
Guillian Rault
Au moment où tu liras ce poème,
Je serai parti vers le vaste désert.
Ce poème a pour but de te faire rêver,
Pendant que moi, je continue de marcher.
La larme qui coule de ton visage,
Me fait dire que tu ne m’oublies pas.
Malgré la « longueur » de ce poème,
Cette opération sera courte, elle.
Et si un jour je te quitte,
Il faut que toi, tu résistes.
Ce poème s’achève maintenant,
Pense à moi en attendant.
Hugo Gouelo
Nous avons pris le bateau pour Alger,
Puis après plusieurs jours nous sommes enfin arrivés.
Là-bas, la mer est d’un bleu fabuleux,
Un bleu qui me rappelle tes yeux.
L’air lui est chaud mais si agréable,
Quant aux paysages, ils sont incroyables.
En voyant la ville nous sommes tous restés ébahis,
Mais je fus rempli de mélancolie.
Tu me manques tellement,
Pour moi c’est évident,
Tu es la seule et l’unique,
Notre amour est idyllique.
Tu es l’amour de ma vie,
Avec toi je suis au paradis.
Mathilde Charlès
Ma chère Clémentine,
J’aimerais tellement que tu sois là
Pour admirer avec moi
Ce lieu où je suis,
Cette douce région d’Algérie.
Dès le moment où je suis arrivé,
Ce pays, je ne pouvais que l’aimer.
Le bleu de la mer brille aux rayons du soleil
Ce paysage est une vraie merveille.
Quand la guerre sera finie,
Je t’emmènerai dans ce pays.
On profitera des palmiers,
Tous deux enlacés.
Je te promets,
Je reviendrai.
A jamais,
Je t’aimerai.
Margot
Charmante
Lumineuse
Elégante
Mignonne
Epoustouflante
Naturelle
Touchante
Indescriptible
Nécessaire
Epatante
Je pense à toi, mon chat
Margot et Enora
Quand de l’Afrique j’abordai les rivages
Je restai subjugué par les beaux paysages
Lorsque je vis Alger couronné de nuages
Emerger du brouillard tel un mirage
Mes yeux se mirent à pleurer
Et mon cœur à chanter
Mais si la cité était très jolie
Les montagnes l’étaient tout aussi
si elles ne valent pas nos Monts d’Arrée
Elles sont quand même d’une grande beauté
Et lorsque je suis dans la ville entré
Sitôt je sentis l’odeur des orangers
Cette ville, O, Comment te la décrire
Si emplie de vie, de joie et de rires
Elle fait autour de toi comme un cocon
Et te réchauffe comme un tison
Mais je compris de quel malheur
Nous étions les sinistres messagers
Je voyais déjà les femmes en pleurs
Et les pauvres enfants éventrés
Kireg
Je suis parti de ma terre,
Vers une région qui m’est inconnue,
Je pensais que tout se ressemblait,
Au-delà des mers,
Je me sens perdu.
Perdu loin de chez moi.
Mais ce paysage que je vois
Jamais ne sera égalé
Jamais je ne pourrai l’oublier.
On m’a envoyé à la guerre,
Pour moi tout allait être enfer
Arrivé à destination.
Nous serions-nous trompés de direction ?
L’Algérie,
Jamais je n’ai vu pareil pays
Ses plaines verdoyantes,
Ses plages de sable doré,
Ces lumières chatoyantes,
Ces villages animés,
On dirait le paradis,
Joyeux, coloré
Je n’y ai pas cru
Quand je suis arrivé.
Les larmes me sont venues ;
Comment pouvions-nous oser
Sur ces terres une guerre mener ?
Comment pouvions-nous oser
Détruire et saccager
Ces plaines, ces villages ?
Comment cette guerre avait-elle pu se déclarer ?
Au paradis il faut donner
Son indépendance et sa liberté
Les campagnes, les villages,
Les plages, les visages.
Nous piétinons aujourd’hui tant de beauté !
Je t’écris aujourd’hui
Pour décrire cette contrée,
Ce paysage utopique.
L’Algérie est magnifique,
Je viens d’arriver
Au territoire de la vie, la couleur et la beauté.
Lorine Guégan
Margaux, mon joyau,
Si tu voyais cette terre
Aux mille et un mystères.
Bien que je sois inconscient
Du quotidien qui m’attend,
Je ne peux m’empêcher,
D’être ébloui par tant de beauté .
Ces innombrables couleurs
Me réchauffent le cœur.
Le ciel d’un bleu intense,
Les plages, blanches et immenses.
Sous le soleil étincelant,
S’écoule doucement le temps.
Il fait bon vivre à Alger
A l’ombre des oliviers.
Je regarde des enfants
Jouer au cerf-volant,
Simplement fabriqués
De rubans et de papier.
Au loin, on entend
Le bruit des marchands
Déballer pour le marché
Leurs fruits bien sucrés.
Durant quelques heures,
Les habitants oublient leur malheur.
Ma bien aimée,
Il me tarde de te retrouver.
Alors que je vante ce pays
Qui m’a si bien accueilli,
Je pense à cette délivrance
Que sera mon retour en France
Mickaël
Par Klervi Tardivel
A ma bien aimée,
Que j’ai chérie et gâtée,
Tu es maintenant loin de moi,
Et c’est vraiment très dur sans toi.
Je suis bien arrivé en Algérie,
Là où la guerre frappe dans tous les coins de rue,
Mais si tu savais comme c’est joli,
Rien que pour ça je ne suis pas déçu.
Ton visage me hante jour et nuit,
Je garde ta chaîne autour du cou,
Je reviendrai bientôt petite chérie,
Mais je t’assure, je te vois partout.
Il y a vraiment de très beaux paysages,
Presque aussi beaux que ton visage
Mais il ne faut rien exagérer ,
C’est pour toi que je reviendrai.
Elisa Bulio
Ma douce chérie
C’est émerveillé que je t’écris
Pour te conter la beauté de ce pays
Qu’est la splendide Algérie
J’ignore encore
Ce que je fais ici
Mais quand j’ai accosté au port
Je fus totalement ébloui
Ebloui par la beauté des lieux
De cette multitude de paysages
De ces êtres merveilleux
Que j’ai pu rencontrer lors de mon premier passage
Ce pays est unique
Des déserts ardents
Un océan flamboyant
Une destination idyllique
Malgré tout ce qui m’arrive
Ces nouvelles régions
Ces bon moments
Mon cœur part à la dérive
Mon ange tu me manques tant
C’est soulagé que le soir je m’endors
En pensant à ton visage d’or
J’ai hâte de te retrouver
Ma chérie bien aimée.
Antoine
Par Margaux Delaporte
Chère Mariette…
Les plateaux sont magnifiques
Les montagnes brillent
Il est vraiment dommage
Que nous jouons aux billes
J’ai tué tant de monde
Touché par des ondes
Qui m’ont laissé
Trouer tous ces étrangers
Aujourd’hui je pleure
J’ai commis tant de meurtres
Un à chaque heure
Alors que je ne suis qu’un pleutre
Aujourd’hui je me sens fou
Car nous obéissons à tout
Nous marchons comme des oies
Le ciel nous tienne en joie.
Martin Prilleux
Ma Jeannine, ma chérie,
Je t’écris ces quelques vers
Pour te parler de l’Algérie,
Ce pays où nous partons faire la guerre
Et qui pourtant nous paraît si beau.
Si tu savais comme tout ici est magnifique,
Comme tout nous semble idyllique.
Si tu voyais comme la lumière est belle,
Comme la lumière étincelle.
Et même si nous sommes ici pour nous battre,
J’ai hâte de pouvoir quitter le bateau,
Aller à la rencontre de ces gens
Qu’on m’a dit si chaleureux et accueillants,
Me promener dans les rues,
Voir les enfants y jouer,
Les femmes faire leur marché.
Et surtout je voudrais pouvoir partager avec toi
Toutes ces choses que j’aurais vues.
Mais dès que tout sera fini,
Je te promets que je reviendrai ici
Et cette fois, tu seras avec moi.
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