L’Algérie
Quand le bateau quittait Marseille
Longeant l’îlot du château d’If
Rassemblés sous le chaud Soleil
Tous sur le pont restaient pensifs
Ils partaient pour une aventure
Un autre monde, une autre terre
Présentaient tant d’incertitude
De l’autre côté de la mer
Débarqués sur le sol d’Afrique
Chacun a rejoint son unité
Il faut faire oeuvre pacifique
Maintenir l’ordre, le restaurer
Sur la frontière tunisienne
Dans les Aures, comme à Alger
Jusqu’aux oasis sahariennes
Dans le Djebel, dans l’Oranais
Pour pacifier le territoire
Ils sortent en opération
Le Fellagha dans la nuit noire
Laisse la peur, la désolation
Le feu nourri d’une fusillade
Stoppe soudain la progression
Le convoi tombe en embuscade
Des deux côtés, des jeunes mourront
Sur le bateau qui rentre en France
On dit Adieu à l’Algérie
Remerciant Dieu d’avoir la chance
De revenir dans son pays
Se montre enfin à l’horizon
C’est la joie et parfois les larmes
On rentre à la maison
Algérie pays du soleil, nous n’oublions pas
Ceux qui sous le bleu de ton ciel sont tombés là-bas
Aujourd’hui derrière leur bannière,
Ils défilent jusqu’au monument,
Pour les unir à ceux d’hier,
Dans un même recueillement,
Oui mais voilà dans l’avenir,
Quand il n’en restera aucun,
Qui va encore se souvenir,
De tous ceux qui sont morts pour rien.
Algérie, pays de soleil, il ne faudrait pas,
Oublier ceux qui sous ton ciel,
Sont tombés là-bas.
Algérie, pays de soleil,
Il ne faudrait pas,
Oublier ceux qui sous ton ciel,
Sont restés là-bas.
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