QUI SONT LES TALIBANS ? - Lejournal Depersonne

  

 

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La plus grande puissance est perdue.

La plus grande puissance a perdu.

Perdu les trois guerres qu’elle n’aurait jamais du faire :

- La guerre en Irak…

- La guerre en Syrie…

- La guerre en Afghanistan…

Cruellement, lamentablement et dangereusement… et elle n’est pas au bout de ses tourments :

Born in USA! The opposite of BORN is DEAD… Dream is Dead in U.S.A !

Misère ! Misère ! Misère ! D’innombrables misères…

On cherche le nombre et on trouve 8 quand on veut faire vite : le fameux grand 8 dont les USA ont le secret, 8 secrets de polichinelle : Egypte, Libye, Palestine, Irak, Iran, Syrie, Tunisie sans oublier le Liban.

Et les Talibans alors ? Qui sont les Talibans ?

Ce n’est pas Rimbaud, le poète maudit, ni Rembrandt, le peintre de génie… mais un personnage de fiction, Rambo, dans le troisième volet de la saga qui porte son nom, Rambo qui s’entend dire que celui qui se bat en Afghanistan, ne peut s’en sortir « vivant »… jamais.

Parce que l’Afghan ne lâche rien, il persévère dans le corps de son ennemi jusqu’à le vider de son sang.

L’orgueil, c’est son œil et l’honneur, son intime et ultime demeure ; et s’il ne défend pas sa terre, il meurt.

Avec les Talibans, nous risquons de le réapprendre à nos dépens, parce que chez eux, l’enracinement est plus conséquent :

Il relie la terre de leurs enfants au ciel de leurs parents… et c’est ce lien entre les deux qui les renvoie à Dieu, le Grand, l’Unique, celui qui s’exprime à travers le Coran.

Les Talibans ne sont pas seulement croyants ou essentiellement pratiquants, ils sont des battants, des combattants pour faire entendre la voix de Dieu… sans laquelle nous ne pourrons jamais nous entendre.

Et cela se corse lorsque nous apprenons que ce sera de gré ou de force, parce que la vertu est obligatoire, nous pouvons parler d’épuration éthique, de nettoyage total, radical, destinal.

Sinon ? Quel risque courons-nous ?

Nous risquons la peine capitale. Les règles sont affirmées haut et fort et n’ont nul besoin d’exceptions pour être confirmées.

La lettre du Coran, nous l’appliquons vigoureusement, rigoureusement, cruellement jusqu’à ce que nous aboutissions à l’accord de tous les esprits.

C’est la lettre qui s’impose, c’est sur elle que tout l’édifice repose. C’est une question d’hygiène de vie, de vie saine et sauve.

Pour se faire comprendre par un esprit occidental, l’Afghan de souche fait mouche lorsqu’il déclare : que l’Occident s’oblige de manière totalitaire lorsqu’il s’agit de notre santé physique… alors que l’Orient musulman ne s’oblige vraiment que lorsqu’il s’agit de santé morale, celle qui préserve du mal, du vice et de ses caprices.

Ce qui importe pour l’Occident c’est la vie. Ce qui importe pour l’Afghan c’est l’avis… de Dieu.

Mais parmi les Talibans, il y aussi des fous furieux qui veulent mettre le feu un peu partout dans le monde en croyant servir Dieu, alors qu’ils ne font que s’en servir à des fins bassement politiques.

Le terrorisme est leur seul mode d’accès au ciel et la terreur est leur seul nom de code pour le règlement de tous les comptes, et surtout de ceux qui se leurrent sur leur compte.

Autrement dit, il y a de quoi nous ôter toute vision idyllique et nous doter de lentilles qui rendent tragique, toute vision de ce retournement historique.

 

 

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