Ce soir je n’aurais pas envie de me casser la voix en assistant au plus détrônant des combats : celui qui est destiné à faire trébucher.
La France sera opposée au Portugal autrement dit :
Le dernier champion du monde et le dernier champion d’Europe vont devoir s’affronter pour de vrai et pour de bon.
Question de prestige et de haute voltige… même si nous savons d’avance que nous n’aurons jamais la chance de savoir qui dirige le cours des évènements : l’art ou le hasard ?
Un petit crocher suffit parfois pour décrocher un trophée, pour transformer un compte bancaire en conte de fées… autant vous dire que les jeux ne sont pas faits !
Il est difficile quelque que soit le pari, d’entrevoir l’issue de cette maudite partie à moins de fausser les calculs ou de froisser la fortune.
Quel est votre pronostic ? À vous ?
Essayons de parier comme si nous étions les maîtres en coups d’essais… rien que pour voir si on préfère être déçus ou décevoir !
Pour les bookmakers c'est-à-dire les détenteurs de la roue de la fortune, les paris sont le plus sûr moyen de marcher sur la lune en se faisant de l’argent sur le dos des braves gens qui se sentent fiers de faire de la spéculation boursière : en pariant sur des actions qui ne sont pas les leurs ou en valorisant leurs propres projections.
Alors sur qui allons nous parier, rien que pour appuyer nos propos sur la laitière et le pot au lait qui, devant un palais, ne distingue plus entre rêve et réalité… pour le gagner encore faut-il jouer … se dit-elle en trébuchant.
C’est ce que nous allons essayer de faire, autant que faire se peut… en nous disant que ce n’est qu’un jeu !
La France est le favori. Le Portugal est par conséquent l’outsider. En termes de probabilité, la victoire des portugais rapporte plus d’argent que la victoire des français.
Quel joueur n’est pas un peu, beaucoup, passionnément CUPIDE ?
Qui ne rêve pas comme Cupidon qui pour atteindre le sommet croit qu’il ne peut l’atteindre sans courir le risque de s’éteindre… de s’abîmer, de chuter.
Le parieur est animé par le même genre feu follet :
Faire mentir les faits, rire au nez des statistiques et se moquer de toute logique. C’est à la fois plus réjouissant et plus enrichissant d’aller à contre courant de ce que tout le monde attend.
Parions donc sur la victoire des portugais. Tant pis pour la nation !
S’ils gagnent, nous gagnons de l’argent. S’ils perdent, nous gagnons le seul match que nous rêvons de gagner…
Et pour que notre paris rapporte gros, nous pouvons faire un petit combiné : deux paris en un pour multiplier nos gains. On pariera sadiquement ou masochistement sur un but de Benzema en même temps que sur la défaite de notre smala…
Et je vous prie surtout de ne pas croire que je me suis inspirée d’une note du Rassemblement national qui paierait pour assister à ce genre de dénouement.
Parier sur le sort que l’on craint : c’est parier non sur le réel mais sur Machiavel qui s’est éteint le 21 juin il y a quelques brins de lumière.
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