À qui incombe la charge de la preuve ?
À Mila qui croit qu’Allah n’existe pas ?
Ou à moi qui crois que la question ne se pose même pas ? Que l’épreuve dispense de la preuve.
Là, il ne s’agit pas d’un choix entre Proust et Sainte-Beuve mais entre ouvrir les yeux ou ne pas les ouvrir.
Mila a choisi d’être inculte. Elle insulte Dieu et ceux qui y croient. Elle n’a ni foi, ni loi mais le problème n’est pas là.
Elle a cru pouvoir nier en toute impunité l’idée même de l’existence d’un être parfait, sans réaliser que son existence n’est rien comparée à sa toute puissance, que sa toute puissance n’est rien comparée à son infinie clémence et que son infinie clémence est notre première ou dernière chance.
Mais il y a encore plus immense :
C’est l’idée de perfection qui trouve grâce à Dieu, tout son sens.
D’où nous vient l’idée d’un être parfait alors que tout autour de nous semble imparfait ?
La réponse, nous l’avons, depuis Saint Anselme qui a mis un terme à ce genre de question en nous suggérant avant Descartes, que c’est Dieu lui-même qui en a déposé le germe dans ma conscience.
Autrement dit, nous n’avons nul besoin de savoir si Dieu existe ou pas, car l’existence est fort peu de choses. C’est l’idée de perfection, cette semence divine qui le fait être en puissance et en acte. C’est ce qu’on appelle en philosophie, la preuve ontologique.
Pauvre Mila qui a été banni quelque temps sur Twitter. Elle n’est plus protégée par ses followers, c’est désormais Allah qui la protège et abrège son inintelligence. Car il est dit en vérité et de toute éternité : que l’intelligence n’écœure que celui qui n’écoute pas son cœur.
Adieu petite.
Le souverainiste n’est jamais le maître, ni du temps, ni du lieu. Il est encore plus sophiste que les sophistes à chaque fois qu’il fait miroiter au moi, la sotte idée qu’il puisse être « maître de soi »… ou être chez soi… alors que tout le monde sait qu’il ne peut exister que hors de soi….
Le souverainiste voudrait nous faire croire n’importe quoi… que la vie n’est pas un jeu de piste, qu’il suffit de vouloir pour pouvoir… pour avoir le pouvoir… autrement dit, il n’a pas retenu que c’est l’histoire qui le fait et non lui qui fait l’histoire, même s’il raconte le contraire… ça me rappelle la pierre que l’on jette en l’air, qui oublie celui qui l’a lancé et qui se met à proclamer sa liberté.
Le souverainiste est un illusionniste qui se fait des illusions sur ses illusions sans réaliser un seul instant qu’il en est dupe et qu’il ne peut faire autrement.
C’est idiot et inutile en même temps, comme Œdipe qui se crève les yeux pour ne pas se voir odieux.
Maintenant à supposer que la souveraineté soit possible ou réelle, ou même nécessaire comme le croient tous les souverainistes qui officient sur nos écrans de fumée, elle ne peut exister politiquement sans exister économiquement. Et ne peut exister économiquement sans exister ontologiquement.
À quoi ça sert de se prendre pour le seigneur des agneaux si on n’a pas de couteau… à quoi ça sert d’avoir un couteau si on ne sait même pas s’en servir !
Allons un peu de sérieux : avec la mondialisation la souveraineté sonnera de plus en plus creux…
À la loupe on voit bien que tout le monde est sous la coupe de tout le monde.
Donc pas la peine de cracher dans la soupe.
Nous dépendons les uns des autres… les uns sont soumis, les autres à soumettre, en sachant que ni les uns, ni les autres ne sont assez forts pour être toujours les maîtres…
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