Si l’Algérie connaît actuellement de grandes difficultés, si elle vit dans un tel chaos, si la jeunesse ne sait plus vers qui se tourner à la recherche de repères, de valeurs, si le pays est aujourd’hui sur le fil du rasoir, c’est parce qu’il a oublié, occulté son passé.
Le présent, l’avenir d’un peuple ne peuvent exister qu’à partir d’un passé, d’une mémoire. Mais la révolution a été effacée, gommée. Ceux-là même qui y ont participé se sont tus, comme s’il fallait surtout ne plus en parler, ne pas gêner en quelque sorte.
De même que la Révolution française fut un modèle pour les pays européens, la révolution algérienne a été et reste le modèle et le symbole de la libération pour les pays du tiers monde. Par le million et demi d’Algériens qui alors ont donné leur vie, l’Algérie a été la banque de sang du continent africain. Elle a permis la libération de tous ces pays, elle fut leur phare.
La révolution a été le fait du peuple, d’hommes et de femmes farouchement déterminés et indomptables, des rebelles, à l’instar de Si Azzedine qui livre ici son expérience.
Avec ce livre, il a voulu faire œuvre de témoin de l’Histoire au quotidien. Les événements se déroulent ici de l’intérieur, sur le terrain, au milieu du peuple et avec lui.
Si Azzedine se revendique comme Algérien ayant combattu au milieu et avec le peuple. S’il a mené à bien sa « mission », comme il le dit, c’est qu’il l’a menée en communion totale avec ses compagnons de lutte. L’intérêt tout particulier de ce livre réside dans cette narration au quotidien, sans concession aucune…
https://www.cairn.info/les-communistes-et-l-algerie--9782348036484-page-213.htm
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