Ni sucre, ni sel, ni viande, ni lait et mêmes leurs dérivés, jugés bons par notre palais sont foncièrement mauvais… pour la santé, pour la longévité, pour la sérénité.
Ce n’est pas un jugement de goût ou d’agrément, mais un jugement déterminant par notre faculté de discernement :
La raison qui sait où est le poison. Toutes les grosses pathologies n’ont pas d’autres causes que ce que nous appelons : les bonnes choses.
Ce ne sont que des maux qui rendent malade. Je préfère encore une claque qu’une sclérose en plaques. La pilule la plus amère au plus doux des cancers…
La leçon est peut être indigeste mais elle nous apprend ce que c’est que digérer et surtout de ne pas avaler tout et le contraire de tout. Une question d’attitude ou de bonne altitude…
Abandonnez aux pesants la pesanteur… et songeons à la grâce de celui qui se sent plus léger que la légèreté, plus pur que la pureté, plus sain que la santé.
Vous avez l’impression qu’il s’agit d’une pensée sur l’hygiène alors qu’il s’agit d’une hygiène pour la pensée.
Il n’y a pas pire que les interdits scientistes ou nutritionnistes…où vous avez l’impression qu’on cherche à vous priver de votre domaine privé : de ce que vous avez dans le ventre. Mais il ne s’agit en vérité, ni de vous remplir, ni de vous vider mais de vous élever jusqu’à un certain niveau de clarté.
Comme dirait Epicure : « Apprendre à vous contenter du nécessaire et à vous dispenser des chimères : c’est élémentaire et alimentaire » Au lieu de vous dire ni sel, ni sucre, ni viande, ni lait, un nutritionniste serait plus inspiré de vous suggérez comment enrichir votre régime plutôt que de vous sommez de l’appauvrir.
La meilleure façon de souffler sur la braise, c’est de vous inviter comme le fait Alain à goûter des fraises qui ont un goût de fraise, des framboises qui ont un goût de framboise, des myrtilles qui ont un goût de myrtilles. C’est l’esprit même de la vie, pas le gras mais la grâce. Sans lucre et sans sucre.
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