Le soutien de l’Algérie aux mouvementsde libération dans le monde ''un devoir sacré''
L’ancien diplomate algérien et ancien secrétaire général adjoint de l’Organisation de l’unité africaine (actuellement Union africaine), Noureddine Djoudi, a mis en avant-hier «l’engagement ferme» de l’Algérie en faveur des mouvements de libération en tant que «devoir sacré».
Lors d’une conférence à l’occasion de la commémoration du 42e anniversaire de la mort du Président Houari Boumediene, organisé par l’Association Machaal Echahid en coordination avec le Palais de la culture, Moufdi Zakaria, Djoudi a rappelé que «le soutien de l’Algérie aux mouvements de libération était pour feu Houari Boumediene, un devoir sacré, en particulier à la cause palestinienne et aux peuples sous domination coloniale et discrimination raciale en Afrique», affirmant que ces positions sont «indéfectibles».
Le Président Houari Boumediene veillait scrupuleusement à ce que les diplomates algériens œuvrent à la consécration des valeurs constantes de l’Algérie à travers le soutien de tous les mouvements de libération, aussi bien en Afrique qu’en Asie, a-t-il précisé rappelant le soutien au mouvement de libération au Timor oriental, malgré les liens d’amitié avec l’Indonésie. Le premier ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud a souligné, en outre, que feu Boumediene a tenu à ce que «la sacralité de la libération de la Palestine et de l’indépendance de tous les pays africains sous domination coloniale et discrimination raciale demeure, après l’indépendance de l’Algérie, un objectif immuable».
Evoquant, dans ce sens, des phrases récurrentes de feu Houari Boumedienne, Djoudi a cité notamment : «-Il y’a une seconde guerre sacrée et c’est la libération de l’Afrique et de la Palestine-» et «-l’Algérie, partie prenante de la lutte en Afrique-, pour signifier le rejet du slogan -aide à l’Afrique-, «chantée par de nombreux pays».
Dans le même contexte, l’ancien diplomate algérien a rappelé le soutien de l’Algérie au mouvement de libération en Mozambique, «à travers la formation de 200 éléments de son armée» ainsi qu’au mouvement de libération en Angola, mettant en avant la position de l’Algérie en faveur de l’Afrique du Sud au niveau de l’ONU.
Par ailleurs, Djoudi a tenu à mettre en exergue «l’attachement» du président Abdelmadjid Tebboune aux positions fermes de l’Algérie en matière de soutien aux causes justes dans le monde, notamment la question palestinienne.
Concernant la cause sahraouie, Djoudi a évoqué l’engagement du souverain du Maroc, Hassan II, d’organiser un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, ajoutant : «A l’époque, j’étais SG adjoint à l’OUA et lorsqu’il a déclaré à Nairobi j’accepte l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui il a été applaudi pat les chefs d’Etat et de Gouvernement».
L'Echo d'Algérie, 27 déc 2020
http://plan-paix-onu.blogspot.com/2020/12/commemoration-du-42e-anniversaire-de-la.html
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