Qu’est-ce que l’islamophobie ?
Au pied de la lettre, c’est la saine peur de l’islam et la sainte horreur de l’âme qui s’y adonne ou s’y abandonne.
On y reproche à cette religion, toute son approche de Dieu d’une soumission sans rémission qui impose une hygiène de vie dépourvue d’esprit critique ou analytique.
Religion prodigieusement dogmatique, pratiquée par des fanatiques qui ne sont là que pour vous envoyer dans l’au-delà, de gré mais surtout de force.
Si mystiquement l’islam ne se réfère qu’à un seul et unique astre, le Grand Astre incarné par son prophète, politiquement, c’est un véritable désastre qui ne génère que des régimes totalitaires… quitte à vous déclarer perpétuellement la guerre… à verser le sang de ceux qui n’ont pas compris ou retenu la leçon et qui sont forcément coupables et rarement innocents.
Pour les islamophobes, l’islam est littéralement et spirituellement radical. Il ne donne que le choix des armes sans se soucier ni de nos états d’âme ni de nos larmes. Pour lui, on ne peut s’attacher au bien qu’en arrachant les racines du mal.
C’est le sens et la portée de tout Djihad : nettoyer, faire place nette et débarrasser la planète de ses saletés, de ses insanités et de ses obscénités.
Pour eux, on ne peut se débarrasser du mauvais virus qu’avec un diktat sanitaire pour les corps et une dictature salutaire pour les âmes.
Seuls les pauvres d’esprit continuent de distinguer hypocritement l’islam de l’islamisme. Parce que la vérité, il n’y en a qu’une d’un point de vue pratique et théorique c’est ce qu’on appelle : Une orthopraxie : on vous montre la voie qui conduit tout droit au paradis et si vous ne la suivez pas, on vous livre un combat.
Parce que vous n’avez pas d’autre droit que de penser juste et d’agir bien.
Autrement la vie n’a aucun sens. Car l’essence de toute chose n’a de sens que lorsqu’elle renvoie à l’existence de Dieu : sa présence et sa transcendance simultanément… en tout temps, en tout lieu.
C’est cette vision qui sème la terreur en voulant mettre toutes les pendules à la même heure.
Et pour les islamophiles, qu’en est-il ?
Pour eux, ces excès de langage ne donnent pas accès à la vérité vraie. Cependant tous ces contresens ont un sens, ils nous signifient clairement qu’il n’y a pas d’être sans valeur. Que tout bonheur est sans suite, s’il n’exige pas de chacun d’entre-nous la poursuite de vraies valeurs comme le don de soi ou le respect de la Loi…
Regardez-les tous, ils se tiennent à carreau parce que Véran le leur a demandé pour une raison sanitaire… et vous vous étonnez de voir d’autres donner leurs cœurs pour une raison salutaire parce que le Coran leur a demandé ?
Pour les vrais musulmans, oui pour la vie mais pas à n’importe quel prix. Ici c’est la charité qui se moque de l’hôpital : car le salut est autrement plus vital que la santé. C’est le plus sublime des confinements parce qu’il n’enferme pas mais renferme non pas les êtres, mais leurs raisons d’être… des esprits surplombant la matière.
Véran ou le coran ?
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