Hommage à Omar Yacef, dit « petit Oma rce jeune héros de la révolution algérienne.
« P’tit Omar, la révolution dans le cartable », paru en mars 2012, de l’écrivaine Souhila Amirat, relate l’histoire héroïque d’un enfant patriotique, mort tragiquement très jeune.
Ecrit dans un style simple, linéaire et dépourvu de métaphores, ce livre est destiné aux jeunes générations. Il retrace le parcours de Omar Yacef, dit « petit Omar », qui, alors âgé de neuf ans accompagnait et assistait à côté de son père, un militant du PPA, aux réunions clandestines. Le jeune garçon prenait vite conscience du fait colonial et devenait dès lors, agent de liaison entre les Moudjahiddine durant la guerre de libération nationale. Pourquoi « la révolution dans le cartable » ? Le récit nous rapporte qu’au lieu de ses livres et cahiers de classe, ce petit courageux transportait des documents et messages importants classés secrets dans son petit cartable d’écolier, qu’il réussissait à faire parvenir aux Fidaîyine en un véritable coup de maître. Petit Omar est né le 7 janvier 1944, à la Casbah d’Alger. Ce courageux militant connaissait tous les recoins de la Casbah, et de ce fait, il parvenait sans difficulté à éviter le contrôle de l’armée française. Sautant d’une terrasse à une autre, il brouillait les pistes en pleine bataille d’Alger. Le 8 octobre 1957, la Casbah était encerclé et prise au piège par les parachutistes français, qui avaient déposé des bombes au n° 5 de la rue Abderrahmane où se situe la maison qui servait de planque à Hassiba Ben Bouali, Ali La Pointe, Bouhamidi et le Petit Omar. Le coup de feu était donné et la maison explosait et tombait en ruine, enterrant les corps calcinés des militants, dont le petit Omar, mort pour la cause nationale à l’âge de 12 ans. Née en 1968 en Algérie, Souhila Amirat est diplômée en informatique. Elle se consacre à la littérature de jeunesse. À la mort de la mère du petit Omar, Souhila décide d’écrire ce roman pour rendre hommage à ce jeune héros de la révolution Algérienne. L’œuvre, paru en mars 2012, et éditée à compte d’auteur est destinée aux jeunes générations. Elle vient s’ajouter à la mémoire collective et au patrimoine du peuple algérien, en ce cinquantenaire de l’Indépendance de l’Algérie.
A. Hamat
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