Allez, encore une humiliation de plus, un énième acte de contrition de la France agenouillée face à l’Algérie ?
Les anciens égorgeurs de pieds-noirs et d’appelés du contingent, les pontes du FLN (ceux qui pillent l’Algérie tout en se faisant soigner chez l’ancien colonisateur), les milliers de « centenaires » touchant leur retraite au bled mais aussi les nouveaux envahisseurs, barbus et voilées, haïssant notre pays mais vivant sur son dos, doivent jubiler !
La France repentante, via son président Emmanuel Macron, pourrait rendre à Alger le canon mythique ayant servi à défendre la cité barbaresque, « maîtresse intraitable de la Méditerranée » vivant de rapines, d’abordages, de razzias et du commerce des esclaves.
Un canon qui servait également en représailles aux attaques des marines françaises : des prisonniers chrétiens étaient introduits par la bouche avant d’être pulvérisés par les boulets…
Rapatrié à Brest après la conquête de 1830, comme trophée de guerre, nous devrions donc rendre « Baba Merzoug » (devenu « La Consulaire ») en hommage à la future « réconciliation franco-algérienne » (mais quelle réconciliation possible avec une Algérie vidée de ses pieds-noirs et « judeinrein » mais déversant en France, sa jeunesse et ses smalas revendicatives, antifrançaises et antisémites ?)
Car il paraît que nous devrions faire « destin commun » avec ce pays dont l’hymne national appelle (encore) à la vengeance contre la France.
Pourtant, il suffit d’écouter la petite-bourgeoise « antiraciste » Camelia Jordana et les indigénistes à la Houria Bouteldja pour deviner que leurs perpétuelles chouineries victimaires ne sont qu’un prétexte pour mieux soumettre, coloniser et s’approprier notre pays.
En fait, puisque (presque) personne ne s’y oppose, nous serons bientôt mûrs pour vivre la même tragédie qu’il y a 1400 ans, quand les Arabo-musulmans éradiquaient la civilisation romaine (ou byzantine) et convertissaient les Berbères.
Dans 50 ans, au rythme de l’invasion migratoire et de la démographie, la France deviendra bien « l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».
Mais après tout, élection après élection, c’est peut-être le souhait des Français inconscients : soumission, dhimmitude et asservissement.
Le canon Baba Merzoug va-t-il quitter Brest pour Alger ?
L’Algérie réclame le retour de son mythique canon, pris par les Français en 1830 et érigé en colonne à Brest.
Macron pourrait faire un geste.
Par Jean GuisnelDepuis une décennie et plus, le sujet est régulièrement mis sur la table par l’Algérie. Le pays réclame le retour sur son sol d’un trophée de guerre de la marine française, le canon Baba Merzoug, pièce maîtresse de la défense du port d’Alger dès le XVIe siècle.
Monstrueux pour son époque avec ses 12 tonnes de bronze et ses 7 mètres de long, il pouvait projeter des boulets de 80 kilos à près de 5 kilomètres.
Cette arme n’était pas seulement un outil de défense.
Elle a aussi servi à humilier délibérément la France, à deux reprises au moins. En 1683, lorsqu’une flotte française commandée par l’amiral Abraham Duquesne bombarde Alger pour libérer les esclaves chrétiens, le consul français, le prêtre Jean Le Vacher, est placé devant le Baba Merzoug et déchiqueté par son tir.
En 1688, son successeur André Piolle est traité de la même façon…
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En décembre 2012, l’Élysée avait sérieusement étudié le sujet afin d’offrir un « cadeau symbolique de la réconciliation » franco-algérienne, à l’occasion d’une visite d’État du président François Hollande.
Durant laquelle il lancera : « Je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. Pendant cent trente-deux ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. »
Mais pas un mot sur le Baba Merzoug.
En 2018, un rapport sur la « restitution du patrimoine culturel africain », commandé par le nouveau président Emmanuel Macron à l’historienne de l’art Bénédicte Savoy et à l’universitaire et écrivain sénégalais Felwine Sarr, préconisait des restitutions progressives, nécessitant des procédures complexes.
Il n’évoquait certes pas le cas de l’Algérie, qui réclame donc le retour de son canon emblématique, parmi un ensemble de 158 objets, mais le cadre était dressé. Ce n’était que partie remise.
« Destin commun en Méditerranée »
De fait, Emmanuel Macron a récemment pris des mesures annonciatrices d’initiatives nouvelles.
La première est la restitution, début juillet, par la France à son ancienne colonie d’Afrique du Nord des restes (les crânes) de vingt-quatre combattants algériens tombés lors de la conquête au XIXe siècle…
Le 24 juillet, Emmanuel Macron a demandé à l’historien Benjamin Stora un rapport sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie », que celui-ci doit rendre avant la fin de l’année.
Dans sa lettre de mission, le chef de l’État indique qu’« il importe que l’histoire de la guerre d’Algérie soit connue et regardée avec lucidité […] Je souhaite m’inscrire dans une volonté nouvelle de réconciliation des peuples français et algérien. Le sujet de la colonisation et de la guerre d’Algérie a trop longtemps entravé la construction entre nos deux pays d’un destin commun en Méditerranée ».
Grande affaire du quinquennat, le retour de la France vers la Méditerranée, de la Libye aux eaux gréco-turques, du Liban au Maghreb, exige des gestes symboliques forts.
La restitution du Baba Merzoug n’en serait-elle pas un ?
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Voici le point de vue – comme toujours guerrier et revanchard- d’un Algérien d’Algérie sur la question.
M. Macron, rendez-nous Baba Merzoug !
Pour récupérer notre patrimoine historique, faisons tonner les canons !
Par Noureddine Khelassi
[…] Dans la panière riche des litiges bilatéraux, figure en bonne place le mythique canon algérois Baba Merzoug qui fut une terreur militaire des siècles durant en Méditerranée sous domination de la Régence d’Alger…
Son histoire propre est indissociable de celle de la Régence turque et de la colonisation de l’Algérie…
En 1542, pour célébrer la fin des travaux de fortification, Baba Hassan fait fabriquer un gigantesque canon par un fondeur vénitien, long de 6,25 mètres et d’une portée de 4,872 km – exceptionnelle pour l’époque. Cette pièce est baptisée affectueusement Baba Merzoug, père fortuné et protecteur béni de la rade et de la ville…
Avec ses mille pièces d’artillerie, dont le canon en chef était Baba Merzoug, Alger avait mérité donc son surnom de Mahroussa. Dormez en paix braves gens, les canons algérois tirent au loin !
Les Algériens, maîtres intraitables de la Méditerranée
Plus d’un siècle plus tard, après avoir dicté aux Hollandais et aux Anglais des pactes de non-agression, les corsaires algériens deviennent les maîtres intraitables de la Méditerranée.
Cette année-là, ils capturent une frégate française et vendent son commandant comme esclave sur l’actuelle place algéroise des Martyrs
[ha tiens, l’esclavagisme n’était donc pas que le fait d’Européens ? NDA]
Louis XIV, le Roi-Soleil, soucieux de rester en lumière, réagit en envoyant l’amiral Abraham Duquesne à la tête d’une expédition punitive d’une centaine de navires lourdement armés. Cette fois-ci, les marins français disposaient de bombes et de boulets incendiaires. Leur puissance de feu finit par contraindre le dey à demander un armistice et l’ouverture de négociations.
L’intermédiaire français est alors le vicaire apostolique Levacher, désigné par le roi comme consul à Alger depuis 1671. Duquesne exige et obtient la libération de la plupart des captifs chrétiens. Mais c’était sans compter sur un certain Mezzo Morto, alias Hadj Hussein, riche renégat génois qui fomenta alors un complot politique, assassina Baba Hassan et ligua la population algéroise contre l’envahisseur français. L’amiral Duquesne reprend alors les bombardements.
Mezzo Morto, devenu dey, inaugure en ces temps-là une méthode de représailles très expéditive et restée célèbre : le consul Levacher est introduit dans la bouche de Baba Merzoug avant que les artilleurs algériens ne fassent feu. C’est depuis ce jour que la marine française a donné le nom de La Consulaire à Baba Merzoug, en mémoire du diplomate pulvérisé.
Après lui, d’autres captifs malchanceux subirent les mêmes foudres canonnières, et la terrifiante réputation de Baba Merzoug s’en trouva d’autant plus grandie…
Le militant de la mémoire Belkacem Babaci […] demande de nouveau aux autorités françaises la restitution de Baba Merzoug et d’autres canons de la marine algérienne [à] savoir, les huit couleuvrines en bronze gisant sur le sol, à l’entrée de l’esplanade de l’Hôtel des Invalides.
Mais, il ne faut pas rêver, et surtout ne pas croire aux promesses quand elles existent.
Pour revoir un jour Baba Merzoug à Alger, là où il a craché des boulets de feu des siècles durant, il faut plutôt sortir les canons de la fermeté et du bon droit !
Tonner, comme doivent le faire les autorités algériennes, présidence de la République et ministère de la Défense en tête. Sortir le gros calibre pour revendiquer sa restitution.
Tonnerre de Brest, ce ne serait alors que justice que de rapatrier de cette ville grise et triste Baba Merzoug, père national affectueux, jadis dispensateur de baraka aux Algérois ! Bénis soient donc son tube et son affût exceptionnels !
[…] Tout bien mal acquis est condamné à revenir à ses légitimes propriétaires. C’est presque une fatalité historique [gonflés les descendants des envahisseurs-pilleurs venus d’Arabie ! NDA]
[…] Alors, Monsieur le Président Macron, rendez-nous notre bien patrimonial spolié, rendez-nous notre père Baba Merzoug !
On ne vous en supplie guère, on vous l’exige !
Publié le 3 septembre 2020 - par François des Groux
ublié le 3 septembre 2020 - par François des Groux
Le Soir d’Algérie, 4 juin 2020
https://www.lesoirdalgerie.com/actualites/m-macron-rendez-nous-baba-merzoug-42982
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