Sans exigence écologique, sans conscience éthique !
Avez-vous songé de près ou de loin, à une cure de désintoxication ?
À vous débarrasser des toxines ? De tous les ingrédients qui vous font courber l’échine ?
Vous n’avez pas l’air de vous en rendre compte, mas vous tenez à peine debout quand vous n’êtes pas sur la mauvaise pente.
Vous êtes comme sous l’effet d’une drogue dont vous avez du mal à vous débarrasser parce qu’elle vous fait de l’effet.
Et vous rapprochez les prises et vous multipliez les doses pour voir la vie en rose et ne pas avoir à vous remettre en cause…
Et de temps en temps vous ouvrez l’œil en vous demandant : info ou intox ?
Et vous entendez une voix sur les réseaux sociaux vous dire : in the box… parce que vous n’êtes qu’un chien, Yann Moix, qui n’a pas respecté les gestes barrière.
Je sais que vous ne me croyez pas. Vous ne croyez qu’en celui qui vous met au pas ou vous fournit votre repas ; de quoi entretenir votre névrose ou votre psychose… et même si vous faites semblant de croire que vous êtes blanc comme neige, c’est tout votre être qui se désagrège au fur et à mesure… vous risquez à tout moment de mourir d’une overdose. Parce que trop c’est trop, n’en déplaise au troupeau qui ne connaîtra jamais le repos.
Pardon, mais les cons ne font jamais de pause !
Comme la plupart d’entre vous, ils sont butés et athées, je n’ai pas intérêt à leur dire « y a qu’à- faut-que » ils n’entendront pas raison. Ils vivent sous le régime de la passion.
Pour moi, non pour eux, la seule cure envisageable c’est d’ouvrir un peu son cœur à Epicure, de se rendre dans son jardin pour goûter quelque fruit et assouvir sa faim sans asservir son estomac ou son intestin.
Une cure d’Epicure c’est et ce n’est rien d’autre qu’une résolution aussi simple qu’un coup de balai pour se débarrasser de tout ce qui est de trop. De tout ce qui n’est ni naturel, ni nécessaire… dire adieu aux plaisirs artificiels.
Epicure distingue deux types de plaisir :
Les plaisirs cinétiques et les plaisirs catastématiques … c’est bien Grec… ces mots destinés à nous clouer le bec.
Les plaisirs cinétiques sont ceux dont nous n’en avons jamais assez. Ils sont fastes et néfastes… ce n’est pas nous qui les poursuivons… ce sont eux qui nous poursuivent : peu importe comment on les appelle ? Google, Amazon ou Apple !
De l’autre côté de la barrière, il y a les plaisirs catastématiques, qui vous incitent en revanche à modérer vos ardeurs, à renoncer aux fausses valeurs… à privilégier les plaisirs naturels et nécessaires aux plaisirs artificiels et non nécessaires.
Une hygiène de vie pour cesser de vous agiter, de courir les rues pour rattraper le temps perdu ! Ou de vous pendre avec la corde qu’on vous tend sous prétexte qu’elle est au rabais !
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