Petite fille d’Algérie,
Petite rose qui a perdu… sa couleur.
Des monstres ont jailli de nulle part.
Je m’appelle Nihal, je suis la petite fille qui a uni tout un peuple dans la douleur.
Je suis l’innocence assassinée, mutilée.
Je n’ai commis aucun tort à part être et exister.
Je ne sais pas faire du mal.
Le jour où les monstres ont jailli…
Ils ont déchiqueté mon corps
En l’offrant au minotaure, bête immonde qui s’abreuve de la sève innocente
De cette bonne vieille terre d’Algérie.
Je suis Nihal, petite fille morte,
Assassinée dans cette terre d’Algérie.
Je suis une petite fille qui ne sait rien,
Qui aime le soleil, la mer et les jeux.
Je suis Nihal, le symbole de votre lâcheté.
Je suis juste un sourire dans votre monde de prédation.
Je ne suis pas la fille d’un VIP,
Seulement celle de simples citoyens algériens.
Le peuple me pleure et les porcs d’en haut,
Murés dans le silence des tombes qui leur servent d’âmes,
Planquent leurs rejetons à Paris, Londres, Washington,
Et détournent encore plus de fric.
Je suis Nihal, une fillette d’Algérie
Qui illustre l’assassinat de l’innocence
Et le triomphe de la Bête dans cette terre.
Je suis en ce moment au paradis des anges,
Avec les autres enfants kidnappés, assassinés, dépecés
Je continue à jouer et je souris…
Quant à vous, vivez avec vos crimes et vos trahisons.
Mohsen Abdelmoumen
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