Tipaza: Je me souviens en pleine guerre d'Algérie, la jeune avocate Gisèle Halimi...

Catégories

Je me souviens comment en pleine guerre d'Algérie, la jeune avocate Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir ont transformé la condamnation d'une militante du FLN en tribune pour l'indépendance. Un téléfilm historique émouvant de Caroline Huppert, avec Hafsia Herzi...

Née en Tunisie, le 27 juillet 1927, Gisèle Halimi avait fait de sa vie un combat pour le droit des femmes, elle fonde avec Simone de Beauvoir le mouvement « La Cause des femmes ». Elle est également connue pour son militantisme pour l’indépendance de son pays, la Tunisie mais aussi pour l'Algérie. Elle fut avocate des militants du FLN, et défenseuse d’accusés algériens, torturés et condamnés au procès d’El Halia, Philippeville (Skikda) et Constantine. En 1960, elle a assuré la défense de Djamila Boupacha, militante du Front de libération nationale algérien, accusée d'avoir déposé une bombe à Alger, violée et torturée pour lui arracher des aveux.

Parallèlement à sa carrière d'avocate, elle a mené une carrière d'écrivain. Parmi sa quinzaine de titres, figurent "Djamila Boupacha" (1962) et une œuvre plus intimiste comme "Fritna", consacré à sa mère (1999), "pratiquante juive totalement ignorante".

Grand hommage à Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir et d'autres francais qui ont lutté contre la torture en Algérie !!

Film très frappant ! C'est vraiment révoltant ce que cette jeune fille a subie😡 Vive l'Algérie

C'est beau une jeune avocate de religion Juive qui défend une jeune femme musulmane bravo !

Picasso a peint le portrait de Djamila Boupacha. Le tableau vaut aujourd’hui plus de 400 millions de dollars US.

Djamila Boupacha, née le 9 février 1938 à Bologhine (anc. Saint-Eugène), est une militante du Front de libération nationale algérien arrêtée en 1960 pour une tentative d'attentat à Alger. Ses aveux – obtenus par le viol et la torture – donnèrent lieu à un jugement transformé – à l’initiative de Gisèle Halimi et de Simone de Beauvoir – en procès médiatique des méthodes de l'armée française en Algérie. Condamnée à mort le 28 juin 1961, Djamila Boupacha fut amnistiée dans le cadre des accords d'Évian, et finalement libérée le 21 avril 1962 (ordonnance de non lieu le 7 mai 1962).