8eme confinement «
Ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas détester, mais comprendre… comprendre…comprendre »
« non ridere non lugere neque detestari sed intelligere »
Je traduis…je trahis tous les matins cette sentence écrite en latin :
« Ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas détester, mais comprendre… comprendre…comprendre »
Mais je ne suis ni sage, ni mage… j’ai l’impression d’être un oiseau dans une cage qui ne comprend pas ce qui lui arrive… on lui parle de porte et il ne voit que des barreaux !
Je veux bien comprendre mais je ne comprends pas. Je m’y emploie, en déployant les ailes de mon imagination, mais je n’y arrive pas.
Mon entendement ne veut plus rien entendre, il est abasourdi par ses propres malentendus. Il se dit : qu’est-ce que je n’ai pas encore entendu ? Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre pour ne pas devenir sourd ?
C’est absurde ce virus, c’est l’absurde…
Il a tout pour me surprendre, mais je n’ai rien pour le comprendre…
Il est incompréhensible… incompréhensible, que l’incompréhensible soit.
Je ne veux pas le juger sans prendre le risque de me déjuger… mais je le juge et ne peux faire autrement… Je préfère encore me pendre que suspendre mon jugement… En latin, on dit « epoché » mais ça ne va pas avec l’époque où tout fout le camp !
Je ne comprends pas.
On me dit : on en a vu d’autres… ce virus n’a rien d’exceptionnel …
Il ne faut ni en rire, ni en pleurer et encore moins le haïr… mais juste le comprendre.
Peut-on reprocher à la pluie de tomber, au vent de souffler, au soleil de se coucher ?
Le réel est ce qu’il est… La nature est rebelle à toute peinture… elle est changeante et surprenante depuis la nuit des temps.
Pas la peine de la blâmer, pas la peine de la louer, elle est dans son rôle lorsqu’elle vous rappelle à l’ordre. A un ordre élémentaire, l’ordre des éléments… le feu qui brûle, l’air qui manque, la terre qui tremble, l’eau qui sèche…
et la science alors ?
Que fait-elle pour satisfaire ma conscience ?
Le plus étonnant c’est qu’elle soit toujours tâtonnante… insuffisante !
Elle prétend avec son Trans humanisme, prolonger indéfiniment la vie, et la voilà incapable de corriger un vulgaire malus !
Je ne comprends pas… je ne sais pas si c’est un avant-goût ou un arrière-goût d’un trépas… la science ne voit pas, malheureusement ses propres faux pas… Son impuissance : c’est le moment où le sens expire… devient périmé, il est mort, il faut la jeter par-dessus bord !
La raison a peut-être tort !
La maison est une prison… et les amants ne peuvent plus se retrouver dehors…
Et je ne suis pas à court d’inspiration. Ce virus n’est peut-être là que pour étouffer la vérité, l’empêcher de respirer.
Quelle vérité ?
La vérité selon laquelle les nations ne peuvent plus survivre que si elles s’entretuent pour de vrai, pour de bon. Et qu’avec l’explosion démographique, elles ne peuvent faire autrement que de sacrifier les plus faibles et glorifier les plus forts…
Sommes-nous au cœur d’une conspiration géopolitique qui fait semblant de ne pas connaître « la musique » ?
Non… il ne faut surtout pas dire ça :
C’est diffamatoire de laisser entendre que ce virus a été conçu dans un laboratoire pour substituer à l’exploitation de l’homme par l’homme, la DESTITUTION de l’homme par l’homme.
Je ris, je pleure et je me déteste mais je ne comprends pas… Je ne veux pas comprendre, prendre avec moi, prendre sur moi, tout article de mauvaise foi.
"J'ai envie de serrer toutes les mains qui se tendent. J'écris pour partager avec elles le même destin"
Les commentaires récents