L’Algérie condamne la France et exige une réparation de la part du gouvernement actuel pour les dégâts causés par les mines antipersonnel pendant la période coloniale. L’Algérie a soumis cette semaine un rapport à l’Organisation des Nations Unies (ONU) mentionnant le nombre de victimes des mines interpersonnel que la France a posées durant la période coloniale. 9 millions de mines au total, depuis l’année 1956 qui ont coûté la vie à près de 7.300 Algériens, selon l’agence officielle APS.
Selon le rapport, les mines antipersonnel françaises ont fait 4.830 victimes civiles en Algérie dont 2.470 après l‘indépendance. Pour les rescapés des drames vécus, ils endurent des handicaps qui leur causent une invalidité d’au moins 20%, souligne le document soumis à l’ONU.
En effet, l’Algérie condamne la France et exige un dédommagement de la part de son gouvernement actuel. Soit pour les victimes et les efforts qui ont été fournis pour le déminage ou dans la sensibilisation face aux dangers que représentent ces mines.
Il faut dire que l’Algérie n’a jamais rechigné à la demande d’excuses à la France, et ce, de façon officielle. Les autorités algériennes ont toujours plaidé pour que la France présente des excuses pour les crimes liés au colonialisme, insistant sur la nécessité pour les autorités françaises d’indemniser les personnes individuelles et le peuple algérien pour l’ensemble des crimes commis en Algérie.
Pour rappel, les dangers encourues par les mines antipersonnel sont toujours d’actualité. A cet effet, l’Algérie à repris le déminage et a procédé de 2004 à 2016, à un déminage mensuel dépassant le chiffre de 1 750 mines par mois. Ainsi que la destruction de plus d’un million de mines et le défrichage de plus de 12 millions d’hectares d’étendues de terres à risque.
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