Des témoignages d’anciens "appelés à faire leur service militaire" pendant la guerre d’Algérie.
Ils ne savaient pas que c’était une guerre !
SYNOPSIS ET DÉTAILS
Entre 1954 et 1962, ils sont « appelés » au titre du service militaire obligatoire, pour intervenir dans un conflit qui porte, à cette période, le nom « d’événements d’Algérie». Formés aux techniques préparant à la guerre de 1939/45, par des cadres, qui pour la plupart reviennent d’Indochine, ils ne sont pas préparés militairement à ce conflit de guérillas, de ratissages et d’attentats. Une fois, sur place, ils vivent des situations très diverses. Certains sont chargés de taches logistiques ou administratives. D’autres, en revanche, « crapahutent » en pleine nature, vingt-huit ou trente-deux mois durant. Tous, à un moment ou à un autre, sont confrontés aux « horreurs de la guerre » : blessures ou décès de camarades, embuscades, devoir de tirer sur autrui pour se défendre, mais aussi… pour tuer, etc. Quelques-uns assistent même au pire : tortures, exécutions sommaires, voire assassinats dans le cadre des tristement célèbres « corvées de bois ».
Ils reviennent, marqués à vie par ce qu’ils ont vu et vécu, sans aucune attention spéciale des pouvoirs politiques de l’époque, qui ont longtemps nié le caractère guerrier de ce conflit. Depuis, beaucoup ont gardé le silence, même auprès de leurs proches. Ils parlent ici pour la première fois.
Témoignages
Ils sont 15 à témoigner devant la caméra de Jean-Paul Julliand ; ils avaient alors – entre 1954 et 1962 – à peine plus de 19 ans. Ces hommes habitaient Bourg-Argental, dans la Loire. Ils ont fait partie de la centaine de jeunes de ce village, appelés au titre du service militaire obligatoire, pour intervenir dans un conflit qui portait, à cette époque, le nom «d’événements d’Algérie». Leurs noms : André Blanchard, Bernard Brejon, André Clémençon, Roger Despinasse, Michel Dumas, Michel Fanget, Robert Frachon, Michel Gervaise, Jean Girodet, Henri Jamet, Roger Lautier, Michel Rouchouze, Camille Sauvignet, Jean Savin et Joël Vanel.
Qui est Jean-Paul Julliand ?
Jean-Paul Julliand a été professeur d'éducation physique et sportive, en parallèle d'une carrière dans l'audiovisuel public. Passionné par la question de l'enseignement, le documentariste a consacré de nombreux reportages sur ce thème, que ceux-ci soient axés sur l'EPS (Enseigner peut s'apprendre !) ou d'ores et déjà focalisés sur une classe maternelle de Vénissieux (Lundi c'est violet). En 2015, il met en scène le documentaire Dis Maîtresse.
Tournage
Enregistrés en août 2012, dans l’ancien cinéma Le Foyer de Bourg-Argental, les témoignages sont illustrés par les archives photos personnelles des anciens appelés et par des images super 8 de paysages et d’habitants d’Algérie. Ces hommes témoignent de la façon dont ils ont vécu cet épisode dramatique de leur jeunesse, sans formation militaire adaptée. Ils sont revenus marqués à vie par ce qu’ils ont vécu, sans aucune attention spéciale de la part des pouvoirs politiques en place. Depuis, beaucoup ont gardé le silence, même vis à vis de leurs proches.
AUTRE FILM
Extrait du film : L'Algérie en Flammes
En 1956, le réalisateur anticolonialiste René Vautier entre en contact avec des membres de l'Armée de Libération Nationale Algérienne ; il souhaite tourner dans les Aurès-Nementchas, des images sur la réalité de la lutte du peuple algérien. Les Algériens donnent leur accord. Résultat pour le metteur en scène : trois blessures, deux ans de prison dont dix-neuf mois dans une cellule de condamné à mort et ce film.
Commentaires
Des témoignages d’anciens "appelés à faire leur service militaire" pendant la guerre d’Algérie.
Ils ne savaient pas que c’était une guerre !
SYNOPSIS ET DÉTAILS
Entre 1954 et 1962, ils sont « appelés » au titre du service militaire obligatoire, pour intervenir dans un conflit qui porte, à cette période, le nom « d’événements d’Algérie». Formés aux techniques préparant à la guerre de 1939/45, par des cadres, qui pour la plupart reviennent d’Indochine, ils ne sont pas préparés militairement à ce conflit de guérillas, de ratissages et d’attentats. Une fois, sur place, ils vivent des situations très diverses. Certains sont chargés de taches logistiques ou administratives. D’autres, en revanche, « crapahutent » en pleine nature, vingt-huit ou trente-deux mois durant. Tous, à un moment ou à un autre, sont confrontés aux « horreurs de la guerre » : blessures ou décès de camarades, embuscades, devoir de tirer sur autrui pour se défendre, mais aussi… pour tuer, etc. Quelques-uns assistent même au pire : tortures, exécutions sommaires, voire assassinats dans le cadre des tristement célèbres « corvées de bois ».
Ils reviennent, marqués à vie par ce qu’ils ont vu et vécu, sans aucune attention spéciale des pouvoirs politiques de l’époque, qui ont longtemps nié le caractère guerrier de ce conflit. Depuis, beaucoup ont gardé le silence, même auprès de leurs proches. Ils parlent ici pour la première fois.
Témoignages
Ils sont 15 à témoigner devant la caméra de Jean-Paul Julliand ; ils avaient alors – entre 1954 et 1962 – à peine plus de 19 ans. Ces hommes habitaient Bourg-Argental, dans la Loire. Ils ont fait partie de la centaine de jeunes de ce village, appelés au titre du service militaire obligatoire, pour intervenir dans un conflit qui portait, à cette époque, le nom «d’événements d’Algérie». Leurs noms : André Blanchard, Bernard Brejon, André Clémençon, Roger Despinasse, Michel Dumas, Michel Fanget, Robert Frachon, Michel Gervaise, Jean Girodet, Henri Jamet, Roger Lautier, Michel Rouchouze, Camille Sauvignet, Jean Savin et Joël Vanel.
Qui est Jean-Paul Julliand ?
Jean-Paul Julliand a été professeur d'éducation physique et sportive, en parallèle d'une carrière dans l'audiovisuel public. Passionné par la question de l'enseignement, le documentariste a consacré de nombreux reportages sur ce thème, que ceux-ci soient axés sur l'EPS (Enseigner peut s'apprendre !) ou d'ores et déjà focalisés sur une classe maternelle de Vénissieux (Lundi c'est violet). En 2015, il met en scène le documentaire Dis Maîtresse.
Tournage
Enregistrés en août 2012, dans l’ancien cinéma Le Foyer de Bourg-Argental, les témoignages sont illustrés par les archives photos personnelles des anciens appelés et par des images super 8 de paysages et d’habitants d’Algérie. Ces hommes témoignent de la façon dont ils ont vécu cet épisode dramatique de leur jeunesse, sans formation militaire adaptée. Ils sont revenus marqués à vie par ce qu’ils ont vécu, sans aucune attention spéciale de la part des pouvoirs politiques en place. Depuis, beaucoup ont gardé le silence, même vis à vis de leurs proches.
AUTRE FILM
Extrait du film : L'Algérie en Flammes
En 1956, le réalisateur anticolonialiste René Vautier entre en contact avec des membres de l'Armée de Libération Nationale Algérienne ; il souhaite tourner dans les Aurès-Nementchas, des images sur la réalité de la lutte du peuple algérien. Les Algériens donnent leur accord. Résultat pour le metteur en scène : trois blessures, deux ans de prison dont dix-neuf mois dans une cellule de condamné à mort et ce film.
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