.
Israël : éthique sans principe
.
Un voleur pénètre chez vous.
Vous sortez votre arme et vous lui tirez dessus.
Avec son gilet pare-balles, il tient toujours debout.
En guise de réponse, il sort la grosse artillerie
Et vous abat vous et vos enfants comme des chiens…
Pour sa défense, il évoque la légitime défense.
Moralité : l’agresseur est devenu l’agressé… et la Loi est transgressée à bon marché.
Il faut rajouter une pièce au dossier : Il dit qu’il n’est pas voleur, mais vieil entrepreneur et prétend être dans son droit de s’emparer de votre maison, parce qu’elle lui appartient symboliquement. Devoir de mémoire.
Avec le conflit israélo-palestinien, on en est toujours là, à réécrire le testament de Dieu et à légaliser une signature qui n’a jamais eu lieu.
Benyamin… vient de nous prévenir : l’actuel maître des lieux est un dangereux terroriste. Si on ne le neutralise pas, ses proches nous dicteront bientôt leur Loi coranique ou tyrannique propre à cette religion qui monte en démontant tout le monde. L’argument n’est pas nouveau… il date du 13ème siècle, mais la terreur est nouvelle. On terrorise avec l’idée de terreur. On fait peur avec de la vapeur. Et on s’autorise tout et n’importe quoi pour combattre le terrorisme : l’injustice, la torture et le déni.
Benyamin va plus loin dans la haute couture, il prétend que la France devrait nourrir les mêmes craintes qu’Israël. Elle court le même danger, elle a le même ennemi : l’Islam qui risque de lui faire perdre son âme.
Francisraël en un seul mot peut et doit prévenir, car avec ce genre de mal, on ne peut guérir… on en meurt à petit feu.
C’est avec ce genre de mensonges, que l’on peut en effet bâtir des contre-vérités, qui finissent toutes par nous exploser à la figure… comme en Syrie, comme en Irak, comme en Libye… nous sommes en train de fabriquer des fous de Dieu en nous faisant passer pour les maîtres du monde… avec une éthique sans principe.
« Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre cœur n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui, où que ce soit dans le monde. C’est la plus belle qualité d’un révolutionnaire. »
Le Che
.
Gaza
.
Le canon s’est tu, nous respirons,
Nos douleurs, comme des ballons,
Voltigent devant nos pas.
Nous les envoyons agir, déminer le terrain.
Nos douleurs, dans la nuit,
Où nous avançons à tâtons.
.
Que ferons-nous demain ?
Où irons-nous porter ces enfants disloqués,
Ces enfants aux yeux soudés – qui pardonneront,
Quand nous n’aurons pas pardonné ?
.
Gaza meurt Jérusalem, étrangère à ta paix !
Jérusalem, Jérusalem, est-ce toi qui pris l’épée ?
.
Ballons de douleur,
Voltigez devant nous,
Faites bien vos choix, voyez à qui,
Nous sourirons de nouveau.
Dans la nuit aux geysers de mort, de lumière,
Voyez s’il y a, à consoler, une mère.
Et s’il y a, effondré sur les ruines de sa vie,
Un homme qui n’a plus de morts à pleurer.
* * * * *
Étendards de la vie, flottez sur ces ruines.
Faites comprendre au monde sa défaite.
Faites-lui savoir son déshonneur.
Sur Gaza flottent des ballons de nos douleurs
Tranquillement, au vent des orangeraies.
Au vent odorant de Gaza, nos douleurs d’hommes libres.
.
Les commentaires récents