.
2013 est l’année Albert Camus. De nombreux évènements seront organisés pour célébrer le centenaire de sa naissance, une superbe occasion de se rappeler au bon souvenir de cet écrivain de genie qui bouleversa de son engagement et de son talent des millions de lecteurs.
.
Albert Camus est né à Mondovi en Algérie le 7 novembre 1913 dans la region de Constantine. On connaît Camus l’écrivain, philosophe, essayiste et romancier mais il reste aussi un journaliste militant, sans cesse engagé dans des combats qui feront de lui une figure incontournable du 20ème siècle. Parmi les ouvrages qui rendront homage à Camus, il y a la sortie aux éditions Gallimard de l’adaptation de L’étranger par Jacques ferrandez, une évidence tant Jacques Ferrandez est lié à l’Algérie dans sa vie et à travers son oeuvre.
Ce que j’en pense : Jacques Ferrandez est un habitué de l’Algérie et de Camus. Ses carnets d’orient aux éditions Casterman sont une référence depuis de nombreuses années pour ceux qui s’intéressent de près ou de loin aux relations entre la France et l’Algérie. Ferrandez s’était déjà penché sur l’oeuvre d’Albert Camus en adaptant il y a quelques années une nouvelle intitulée l’Hôte. Cette fois, Jacques Ferrandez décide de s’attaquer à un chef d’oeuvre de la littérature, un classique absolu qui encore aujourd’hui marque profondément ses lecteurs. L’étranger reste un récit d’actualité en ce sens qu’il touche et percute le lecteur avec une force inégalée. Jacques Ferrandez adapte donc cet ouvrage en bande-dessinée, lui seul je pense, pouvait le faire. Jacques Ferrandez a une connaissance précise de l’Algérie, il est né en Algérie et y retourne très fréquemment. Il sait donc faire vivre sur le papier les couleurs, les ambiances, la chair même de l’Algérie. Et dès les premières pages de lecture, on est frappé par l’alchimie pafaite entre le texte de Camus et la mise en cases et en bulles par Jacques Ferrandez. Ces personnages de papier ont désormais un visage et on s’y fait sans s’en rendre compte.
On lit ou pas : Oui on lit pour deux raisons. La première raison, c’est la redécouverte ou la découverte d’un des phares dans l’oeuvre de Camus et de la littérature du 19ème siècle. Certes L’étranger ne doit pas éclipser, occulter le reste de ces écrits, mais il reste néanmoins une oeuvre magistrale. La deuxième raison c’est le talent de Jacques Ferrandez, ça n’est pas une nouveauté mais sa capacité à rester simple tout en développant des emotions et un univers ultra réaliste font de son travail, de son oeuvre, un rendez-vous incontournable.
Regardez la bande-annonce de la bande-dessinée L'étranger :
.
Les commentaires récents