DES SITES ROMAINS :
En dehors du site de Tipasa, toute la région, même la cuvette du Lac, était constellée de vestiges romains. Beaucoup ont été démantelés par les habitants successifs. Le carton de la page 76 en figure un certain nombre de la période actuelle. CARTE 1 - 3 - 15 - 16 - 17- 19- 20 : vestiges, probablement de fermes.
2 : Castellum du Nador : inscription gravée au-dessus de la porte, nommant le propriétaire Cincius Hilarianus flavem Auguste p(er) p(etuus). Borne miliaire de la voie Caesarea-Tipasa.
4 : restes d’un pont au gué du Nador.
6 : tracé de l’aqueduc aboutissant à Tipasa.
7 : une patène d’argent représentant Neptune et des scènes de pêche y a été trouvée.
8 : restes de l’aqueduc et nymphée de Tipasa.
9 : 4 bornes du 2° mille d’une route (vers Aqua-Calidae ? -Hammam-Righa) très reconnaissable de Tipasa au point marqué,
10 : 5 bornes du 2° mille de la route vers Mouzaïaville, apparente sur plusieurs kilomètres. Un embranchement se dirigeait vers le Tombeau de la Chrétienne.
11 : 1 km 1/2 à l’ouest du Tombeau de la Chrétienne : ruines importantes. Grandes carrières qui ont servi à la construction du Tombeau.
12 : Aïn-Sidi-Rached : quelques pierres taillées.
l3 : carrière.
14 : ancien lac Halloula, qui n’existait probablement pas à l’époque romaine : on y a trouvé quelques ruines et un puits en pierres de taille. Egalement une hache en pierre polie.
18 : Fontaine romaine ; probablement exploitation agricole. Inscription latine.
20 : Ruines sur une crête au-dessus de l’oued Tayrout.
21 : Fort romain.
22 : Restes bien conservés découverts par des bûcherons vers l928 au cours d’un déboisement dans la forêt Sidi-Sliman. Soubassements sur plus d’un mètre de hauteur d’une habitation et d’une tuilerie. Un moulin à grain en très bon état et des pierres taillées ont été promptement dispersés (observation personnelle).
23 : Au cours de la construction d’une partie de la route longeant la mer, de Chenoua-Plage vers Cherchell, ont été mises à jour des jarres contenant des squelettes. Les jarres avaient été coupées en deux puis agrafées au plomb. Lorsque j’ai eu connaissance de la découverte, je me suis rendu sur les lieux avec l’Ingénieur des Ponts-et-Chaussées. Le conducteur des travaux nous a dit que les jarres avaient été jetées à la mer avec les déblais. Les squelettes étaient-ils ceux de cadavres d’habitants de Tipasa fuyant vers l’Espagne au moment de l’invasion des vandales ? Qui le saura jamais !
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