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La wilaya de Tipasa s’est dotée d’infrastructures qui s’inscrivent dans le volet de la formation des futures élites sportives, en vue de les préparer pour les échéances sportives internationales à moyen et long termes.
Bien entendu, quelques entraves bureaucratiques empêchent le respect du délai de leur réalisation.Ainsi, le centre régional de regroupement sportif, implanté à proximité du complexe olympique de Koléa, est déjà confronté à des problèmes. Ce projet n’ont pas encore démarré. Ce centre régional comprend 2 salles omnisports et 4 autres salles de sports de combat, qui s’ajoutent à la piscine olympique, le stade de football et un terrain de réplique. Une enveloppe d’un montant de 556 millions de dinars avait été allouée pour la construction de ce 1er lot. L’Etat avait affecté une enveloppe globale de 1,435 milliard de dinars pour la réalisation de l’ensemble des lots qui favorisent l’extension du complexe olympique de Koléa.
Ce centre régional de regroupement sportif fait partie du réseau des 10 centres régionaux répartis sur l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, 2 écoles nationales de formation des élites sportives dans le domaine du tennis et de la pétanque sont en cours de réalisation au niveau du chef-lieu de la wilaya de Tipasa. Ces 2 projets s’ajoutent à l’Ecole nationale du tir sportif et l’école régionale de sport nautique déjà opérationnelles. «Je regrette le gaspillage d’argent dans les études et le gaspillage des terrains lorsqu’il s’agit de construire des infrastructures sportives, indiquait Hachemi Djiar lors de sa dernière visite de travail dans la wilaya. Il faut penser à des réalisations simples et efficaces et commodes pour faire bénéficier un maximum de jeunes en matière de formation dans les différentes disciplines sportives», a ajouté le ministre.
La nouvelle piscine de Tipasa, constituée de 2 bassins, est un joyau pour le développement de la natation. C’est la 2e piscine opérationnelle dans la wilaya, après celle de Koléa. C’est un atout pour les enfants désireux de pratiquer ce sport.
Quant au projet de construction d’une piscine à Bou Ismaïl, les travaux traînent encore. Le complexe sportif de Cherchell, quant à lui, enregistre des retards. Ce complexe sera pourvu, d’une part, d’une capacité de 12 000 places avec possibilité d’extension jusqu’à 40 000 places, et d’autre part, d’une pelouse en gazon synthétique. L’incompréhension entre les autorités locales et l’opérateur public (Enir, ndlr) est à l’origine du grand retard enregistré dans les travaux.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports avait alloué une enveloppe de 900 millions de dinars, tandis qu’un montant de 250 millions de dinars avait été investi au profit de ce projet, dans le cadre du Plan communal de développement (PCD). Compte tenu de la situation peu reluisante de ce projet, le chef de l’exécutif de la wilaya a invité le 1er responsable de l’ENIR à une séance de travail durant la semaine en cours, afin d’élucider le dossier et pouvoir rattraper le retard.
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