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Des voix citoyennes concordantes s'attellent à ne pas dire que du bien de la gestion de certains quartiers de la ville et des préoccupations citoyennes.
L'illustration de ce mécontentement collectif se traduit par le ras-le-bol de ces citoyens devant l'état de dégradation avancée de certaines rues et ruelles de la ville, à l'image des rues jouxtant la cité Kaïd Youcef, la cité Taghirint, la cité Abdi Abdi, les rues jouxtant le nouveau lycée Est et bien sûr les incontournables cités DNC et Mahem où les rues semblent être labourées au vu et au su des gestionnaires de l'APC, particulièrement au niveau de la nouvelle agglomération de la DAS Habbouche.
Les représentants des diverses agglomérations de la ville sont en permanence interpellés par les citoyens de ces quartiers situés au coeur de la ville. Ces derniers répondent en jurant, qu'ils ont soumis leurs élus à un tir croisé à ce propos. Pourtant le président de l'APC, M. Berrouane, dans ses réponses et ses propos, semble rassurant: «L'APC a pris en charge ce problème», aurait-il répondu à ces citoyens.
La première semonce nous vint de l'imparable accusation du délégué de la cité DNC, agglomération de 2.000 habitants, en l'occurrence M. R. Mohammed, qui rappelle en substance: «Notre cité, outre qu'elle ne dispose que de faibles structures d'accompagnement, de loisirs ou de centre commercial, se trouve enclavée par l'aspect impraticable de ses accès, surtout en période hivernale». Quant au représentant de la cité Taghirint, vestige colonial, qu'il se complait à dénommer «cité SOS», il prend résolument le relais et interpelle les responsables: «Notre belle ville est touristique et historique. C'est grave qu'une ville aussi importante dispose de rues qui pataugent dans la boue, cela depuis la réalisation du récent système d'évacuation des eaux de pluie», nous avoue-t-il.
Mais, c'est une association civile de Cherchell qui clôt ces critiques avec une série de sévères remarques et par des interrogations lourdes de conséquences en direction des élus de l'APC.
En effet, M. Hadj H. M., responsable de cette association, s'interroge: «Nos doléances et nos remarques à propos de la gestion de la ville portent sur un problème de sécurisation et d'hygiène des principales artères, dès lors que l'éclairage vient à disparaître plusieurs fois par semaine. Nous avons lancé en direction de l'APC, de véritables cris de détresse; les aspirations et les attentes des citoyens de la ville se passent de la construction de beaux trottoirs au détriment des rues dégradées, de l'électricité et du transport urbain».
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par L. Houari
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