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«Le projet touristique de "Cap rouge" viserait la création d'un pôle secondaire à vocation touristique et culturelle afin de rehausser l'image de Cherchell», ont déclaré ses concepteurs.
Ce projet touristique de «Pointe rouge» viendrait en complément avec le fabuleux projet de «Oued Bellah», situé dans la périphérie immédiate à l'est de la ville de Cherchell, classé aujourd'hui comme zone d'expansion touristique ZET. Ce projet touristique et balnéaire de grande envergure s'étend sur une superficie de 48 hectares et se situe au niveau d'un cap, qui pénètre profondément dans la mer sur une distance de plusieurs centaines de mètres, en forme de corne.
Sa réalisation, situé à l'ouest de la périphérie de Cherchell dans la wilaya de Tipasa, évolue vers d'interminables glissements de délais et accuse du retard. la création de ZET et l'affectation à leur profit de plusieurs sites balnéaires a permis à la wilaya de Tipasa de faire place nette au profit de potentiels investisseurs touristiques, qui restent vainement attendus en vue de contribuer à la promotion de ces lieux balnéaires et touristiques.
Toujours dans la wilaya de Tipasa et dans le cadre de l'expansion touristique et balnéaire de la région, la plage de Oued Bellah avait fait l'objet depuis 2003, d'une étude à 03 variantes, présentée par un bureau d'études espagnol, nécessitant un investissement fabuleux et colossal, se chiffrant à plusieurs dizaines de milliards.
La rumeur publique avait fait état de l'intérêt des pays du Golfe pour ce projet. Ce fut ensuite autour des Libanais, puis des Egyptiens de s'intéresser à ce prodigieux projet touristique. En vain.
Ce projet de complexe touristique porte sur une configuration haut de gamme de type résidentiel avec bungalows hyper luxueux dotés de piscines individuelles, avec un système hôtelier très performant qui propose des types de restauration très raffinées destinées à une clientèle recherchée, de type «VIP» diplomates et hommes d'affaires de classe internationale.
Selon ses promoteurs locaux et nationaux, «cet ensemble touristique serait générateur d'emplois pour la région. Quoique d'un standing luxueux, il sera accessible aux bourses moyennes. Cela à l'image des complexes hôteliers français, espagnols et italiens. Situé dans une zone maritime vierge et non polluée, il bénéficie de toutes les commodités d'accès, route nationale, montagne, proximité immédiate des marchés de la ville de Cherchell».
En dépit de ces vœux pieux, ce projet se réalise laborieusement, et se situe aux antipodes des engagements initiaux pris en 2005, qui projetaient une réception définitive du projet à fin 2008. Malgré ce salutaire investissement nécessaire au développement de la région, il faut reconnaître qu'un marasme dramatique continue à affecter le secteur du Tourisme dans la wilaya de Tipasa.
Pourtant, le pari de ses initiateurs, a été formel lors des premières années de ce projet en 2006 «ce complexe culturel et touristique verra le jour en 2009», ont-ils martelé. Propos vains, puisqu'en 2009, rien n'est encore réceptionné.
Mais à Cherchell, le paradoxe est criard. Deux importants sites, à vocation touristique, restent encore sous utilisés. Il s'agit de la prestigieuse plage «mer et soleil» de Tizirine qui faisait autrefois la fierté des Cherchellois, et celle de Sidi Braham el Ghobrini, anciennement fréquentée exclusivement par la gent féminine ainsi que celle de la petite plage située à proximité du port, aujourd'hui défigurée par l'extension monumentale du port de Cherchell.
Aujourd'hui, les coquettes cabines de l'ex-plage du port abritent les affaires des marins-pêcheurs. Quant au prestigieux restautant «La Vague», un ex-dancing colonial, récemment dépravé et dévoyé par des apprentis restaurateurs, l'ayant travesti en lieu de débauche, il a été complètement rasé, au lieu d'être pris en charge par l'APC ou mis en adjudication selon un cahier des charges précis.
L'APC de Cherchell a choisi la solution de facilité : la destruction pure et simple d'un vestige colonial. Hélas, un pan de l'histoire cherchelloise a été détruit en laissant une impression paradoxale qui rappelle le nostalgique souvenir de l'ancien restaurant dancing, sis à 100 mètres de «La Vague», jadis dressé sur pilotis, aujourd'hui totalement rasé.
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par L.Houari
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